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Recherche multi-critères

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Le mondain et le religieux dans le système culturel de l’adab classique par Moulay Mustapha Tesrif, publié le 27/05/2022
L’adab est un concept très utilisé dans l’histoire littéraire de l’arabe classique. Objet de nombreuses interprétations, le mot va devenir un « fourre-tout » pour désigner tour à tour festin, coutumes, normes, règles de conduite, art de vivre, codes éthiques, règles morales, éducation, pratiques sociales, culture, etc. Au IIIe/IXe siècle, l’usage du concept de l’adab se réorganise en amont des changements politiques, sociaux et religieux. Les meilleurs représentants de l’adīb de l’époque sont al-Ǧāḥiẓ et Ibn Qutayba. Ils sont considérés comme les principaux rénovateurs de l’adab. Ils en ont fait une conception du savoir et du savoir-être essentiels pour discipliner l’esprit et l’ancrer dans son cadre islamique. Leurs chefs-d’œuvre ont formé le noyau dur sur lequel, entre autres, les lettres et humanités arabes se sont fondées.
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Le prince humaniste arabo-persan au temps des Seldjoukides (XIe-mi XIIe siècles)
L’historiographie, surtout persanophone, a longtemps retenu la grille de lecture suivante quand il s’agissait de comprendre les Miroirs des princes persans : ils étaient le reflet d’une culture persane multiséculaire travestie sous des habits islamiques. Pourtant l’étude de deux Miroirs des princes du XIe siècle, ceux de Keykāvus et de Nizām al-Mulk, montre que le phénomène est plus complexe et que le rôle de la culture du conquérant arabe ne saurait se résumer à l’apport de l’islam. Cela doit être néanmoins mis en relation avec la création d’un fond culturel authentiquement persan qui s’affirme toujours plus au XIe siècle.
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Fârâbî et l'immortalité de l'âme par Yosra Garmi, publié le 01/02/2013
Considéré par Maïmonide comme le Second Maître après Aristote, Abû Nasr al-Fârâbî (870-950) est connu tant pour sa connaissance approfondie de la philosophie grecque que comme maître du grand Avicenne. Ce que l’on n’aborde en revanche qu’à demi-mot, c’est sa mystique. Présenté comme un penseur de l’harmonie entre les doctrines des grecs, ou encore comme le père de la philosophe politique en terre d’islam, l’on a peine à s’imaginer qu’il puisse être considéré comme tel. C’est pourtant ce à quoi nous invite Louis Massignon selon lequel Fârâbî « [restait] attaché aux données révélées et paraît même recourir à l’expérience mystique [préparant alors] la voie à l’école illuminative de Sohrawardî». L’objet de cet article sera pourtant moins de démontrer le caractère mystique de la pensée de ce philosophe que de proposer une première discussion en ce sens sous un angle encore peu connu, à savoir sa conception de l’immortalité de l’âme.
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Sainteté et martyre en Islam par Pierre Lory , publié le 27/04/2010
Pierre Lory décrit dans cet article la nature et la fonction de la sainteté en Islam. Qu'est-ce qu'un saint ? Quelle est la différence entre un saint et un martyre ? Quel est le rôle et le poids effectif de la sainteté aujourd'hui ?
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La mystique du coeur en Islam par Pierre Lory , publié le 26/03/2010
Pierre Lory présente une autre manière de vivre l'Islam que celle habituellement pratiquée, celle de la religion du coeur, grâce à une rencontre spirituelle avec le divin.
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La revue Al-Machriq et les belles-lettres arabes par Ahyaf Sinno, publié le 04/05/2009
Cette étude est consacrée à un domaine majeur cultivé par la revue al-Machriq, depuis sa parution en 1889 jusqu'à son arrêt provisoire en 1970. Elle se propose de présenter au lecteur un tableau de la contribution de cette revue à l'étude des belles-lettres arabes, depuis la période préislamique jusqu'à la première guerre mondiale : elle voudrait, d'une part, préciser le rôle d'al-Machriq dans le développement des études littéraires arabes et, d'autre part, fournir au chercheur une bibliographie analytique et raisonnée, à partir des questions traitées. Ainsi, on passe en revue, à travers les grandes époques de la littérature arabe, les différents domaines auxquels al-Machriq a consacré des études (histoire littéraire, études de genres ou d'auteurs déterminés, recherches historiques, sociales, religieuses et linguistiques afférentes, publications de manuscrits, apport chrétien particulier...), sans oublier les principaux collaborateurs qui ont participé pendant de longues années à l'exécution de cette lourde tâche. De la sorte, on arrive à cerner, de plus près, le rôle fondamental joué par al-Machriq comme élément stimulateur de la renaissance arabe, et son grand intérêt, comme instrument de travail indispensable aux chercheurs, dans le vaste champ des études littéraires arabes en particulier.
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Youakim Moubarak : un visionnaire du dialogue monothéiste: La structure d'une pensée totalement investie dans l'ouverture à l'autre par Georges Corm , publié le 05/03/2009
Yoakim Moubarac (1924-1995), prêtre maronite, éminent islamologue, auteur d'une œuvre abondante et riche de diverses significations, est aujourd'hui tombé dans l'oubli. Décédé en 1995, cet homme a été pourtant une cheville ouvrière du dialogue islamo-chrétien, un pacificateur de la scène libanaise durant les années sombres de violence, un défenseur inlassable des droits des Palestiniens. Ce fut une personnalité à la pensée élégante et humaniste, qui unissait harmonieusement, dans ses écrits, la théologie, l'histoire politique et religieuse, les principes d'éthique et de morale humaniste les plus élevés.
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Questions fréquemment posées sur la langue arabe par Djamel E. Kouloughli, publié le 06/06/2008
Quelle a été la situation linguistique au moment de la révélation de l'Islam? Quel rôle le coran a-t-il joué dans la fixation de la langue classique ? Qu'en est-il réellement de la diglossie ? Directeur de recherche au CNRS, M. Djamel Kouloughli, dans un entretien en version écrite, répond à dix questions et discute de quelques idées reçues sur la langue arabe.
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Qu'est-ce que la philosophie arabe ? par Philippe Vallat , publié le 08/02/2008
On s'est proposé de jeter les bases d'une réflexion de fond sur ce que serait une étude de la philosophie arabe entendue comme phénomène culturel interne à la civilisation islamique - ce que d'aucuns appellent une "sociologie de la philosophie". Cependant, dans le prolongement des travaux de Pierre Hadot sur la philosophie antique et en amont des travaux des médiévistes qui étudient la place des Artiens dans la société médiévale latine, il s'agit également de se demander à quelles conditions il est possible d'étudier la philosophie arabe à la fois comme une pratique personnelle et comme une discipline rationnelle indépendante de tout donné révélé. Cet article se veut donc une brève introduction à deux questions qui se posent aussi bien aux spécialistes qu'aux étudiants : "Qu'est-ce que la philosophie arabe et comment l'étudier ?
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Les Gnawa par Zineb Majdouli, publié le 18/01/2008
Depuis une dizaine d'années, les musiciens gnawa, issus de la confrérie religieuse des Gnawa, connaissent un succès considérable au Maroc et en Europe. Ils sont invités régulièrement à se produire dans les festivals internationaux de musiques du monde. Nous allons voir tout au long de cet article comment l'existence de cette communauté et de ses pratiques rituelles ainsi que le développement récent de ses activités dans la sphère publique matérialise les tensions entre les catégories : religion des élites/religion populaire ainsi que tradition et modernité.
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