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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 31 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Giving Voice in Mike Lew’s Teenage Dick: Disability in a Modern Rewriting of Richard III par Méline Dumot, publié le 09/10/2020
This article examines a contemporary rewriting of Shakespeare’s Richard III by Chinese-American playwright Mike Lew. In his play Teenage Dick (2018), Lew gives a new voice to Shakespeare’s well-known villain. Noticing that one of the most famous disabled characters in theatre history is rarely – if ever – performed by a disabled actor, Lew centers his play on Richard’s experience as a disabled teenager. The play questions our current vision of disability, both in the theatrical world and in our society. This article explores the ways in which Lew adapts the Shakespearean legacy to produce a new narrative and envisions the concept of accessibility in multiple ways.
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Brexit Shorts: Dramas From a Divided Nation par Marion Coste, publié le 12/04/2019
Cette ressource présente le projet des « Brexit Shorts », série de neuf courts-métrages diffusés un an après le résultat du référendum sur la sortie de l’Union européenne. Vous trouverez sur cette page quelques pistes d'analyse, puis la série de courts-métrages dans son intégralité.
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"Je chante sans espoir sur la frontière" : Voix/es de la folie dans 4.48 Psychose de Sarah Kane par Diane Gagneret, publié le 18/09/2018
L’écriture explosive de Sarah Kane, défi permanent aux frontières de la représentation théâtrale, semble atteindre son apogée dans la dernière et la plus expérimentale des pièces de la dramaturge britannique, 4.48 Psychosis (2000). Cet article se propose d’étudier les manières dont l’expérimental nourrit l’expérientiel dans la description kaléidoscopique que Kane propose de la folie. Le texte entrecroise les voix/es, aménageant ainsi un espace privilégié pour l’émergence d’une forme « libre », susceptible de plonger le public au cœur d’une expérience habituellement incommunicable ; on verra que ces innovations sur la page poussent également à l’innovation sur scène.
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L'Amérique est-elle encore un modèle ? par Nicolas Baverez, publié le 27/04/2016
À l'occasion du débat "L’Amérique : encore un modèle ?", organisé par la Villa Gillet en partenariat avec le Théâtre de la Croix-Rousse et l’Opéra de Lyon, la Clé anglaise vous propose ce texte de Nicolas Baverez sur le rôle des États-Unis dans le monde aujourd'hui. De quel modèle l’Amérique est-elle le nom ? Les États-Unis, qui s’affirment encore aujourd’hui comme la première puissance mondiale, sont-ils, à long terme, toujours un modèle viable ?
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958) par Lionel Gerin, publié le 24/11/2015
Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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To Be or Not to Be / Jeux Dangereux (Ernst Lubitsch - 1942) par Lionel Gerin, publié le 26/03/2015
Connaissez-vous Lubitsch? On lui doit quelques unes des meilleures comédies des années 1930-40. Connaissez-vous la Lubitsch's touch? Si vous répondez non, de grands plaisirs de cinéma vous attendent. Élégance et finesse. Commençons donc par un sommet, un chef d'oeuvre: To Be or Not to Be. Mais pour mieux en apprécier le sel, un peu d'histoire. Juif Berlinois, Lubitsch, amoureux fou de théâtre, rejoint le cinéma comme homme à tout faire, puis acteur. Dés 1913, il est l'égal de Max Linder, et le plus grand comique allemand...
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Blessure du corps et blessure du langage chez Shakespeare par Clifford Armion, publié le 25/04/2014
Cet article se propose d’étudier les rapports dialectiques qui unissent la violence représentée à la parole dans le théâtre de Shakespeare. Nous verrons que le langage immédiat de la blessure physique peut prendre le pas sur le texte prononcé par les acteurs. La crainte de la mort et de la dissolution du corps, exprimée par la blessure, est associée dans le texte shakespearien à l’économie et à l’extinction du langage. Le silence, corrélat de la mort, peut ainsi être lu comme une griffure à la surface du texte théâtral. Il apparaîtra que la violence physique entre en écho avec les silences, les incohérences du langage, mais aussi les ruptures de genre, constituant une forme de blessure du langage.
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Introduction à Measure for Measure par Estelle Rivier, Delphine Lemonnier-Texier, Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 11/04/2013
Mettre en scène une pièce, dit Jean-François Sivadier interrogé sur le processus de création, c’est poser une hypothèse, et la mettre à l’épreuve du plateau, poursuivre le rêve que l’on a sur la pièce, et franchir le pas de son adaptation, accepter d’être confronté à l’écart entre le rêve et le plateau, tout en réussissant à ne pas perdre son rêve. Mettre en scène une pièce de Shakespeare, comme toute autre pièce de répertoire, c’est aussi se confronter à ses fantômes : ceux, manifestes, de ses mises en scène antérieures, et ceux, implicites, que l’on porte en soi en tant qu’artiste, les traversées que l’on a faites, les créations, les rôles antérieurs, l’histoire d’un parcours esthétique où cette pièce vient s’inscrire dans un cheminement, y (d)écrire un moment, une étape, une boucle peut-être...
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Amending Mariana in Measure for Measure par Michael Dobson, publié le 11/04/2013
With all of this provocative and intriguing play to choose from, complete with a beguiling cast list that includes figures as complex and compelling as Angelo, Isabella, and the Duke, I have chosen to discuss the person who may seem in her own right the least interesting of the six newly-married, betrothed-and-expecting, or potentially betrothed characters who dominate Measure for Measure’s final tableau: Mariana.
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Livery, liberty, and the original staging of Measure for Measure par Andrew Gurr, publié le 17/02/2013
We know that Shakespeare lived in Bishopsgate through his first years in London, in the parish of St. Helens. Located just to the north of the Tower, he is on record as paying his dues in this parish. Not far from St. Helen’s was St. Botolph’s in Aldgate, another local church where Shakespeare had neighbourly connections. Not far from there, slightly to the east and north of the Tower, in the parish of St. Aldgates Without (meaning outside the city walls) there had once been the greatest of the three English Franciscan nunneries, known as the Minories, the London nunnery of the Order usually called the Poor Clares. This site, though no longer a nunnery, was still there when Shakespeare came to live nearby in 1590 or so...
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How Healing Are Books? par Pierre Zaoui, publié le 22/01/2013
The idea that novels, theater, or poetry often help us live, that they help us feel cleansed or feel stronger, more energized, more alive, or that they at least help us survive by giving us the boost we need to hang on a little longer, is not simply a constant topos of literature, be it western, eastern, or universal. It is an indisputable truth for those who make use of it, whether they write it, read it, comment on it, or transform it into a first-aid kid of maxim-prescriptions and citation-medicines to use as needed.
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Dystopia in the plays of Samuel Beckett : Purgatory in Play par Eleanor Bryce, publié le 14/09/2012
The literary genre of dystopia remains popular in the English-speaking world, particularly in young adult fiction. In this age of rapid technological advances, and the threat (or indeed reality) of political and media control, works of literature which question the benefits of these developments are thriving.
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De The Adventures of Master F. J., à The Pleasant Fable de George Gascoigne, ou de l’art d’échapper à la censure par Anne Geoffroy, publié le 22/11/2011
George Gascoigne (1542-1577) est probablement l’un des premiers auteurs élisabéthains à s’être engagé dans la voie de l’expérimentation radicale avec la publication, en 1573, de son recueil intitulé A Hundred Sundrie Flowers, florilège mêlant poésie, récit en prose et théâtre. Cependant, après la décision de la Haute Commission de rejeter le recueil, Gascoigne se vit contraint de réviser son projet littéraire et plus spécifiquement son récit en prose, A Discourse of The Adventures of Master F. J., dont l’intrigue semblait s’inspirer de certaines histoires scandaleuses à la cour. Un nouvel horizon semble toutefois se profiler lorsque l’auteur choisit de métamorphoser sa narration en pseudo-traduction dans une seconde version (The Pleasant Fable of Ferdinando Jeronimi and Leonora Valasco, translated out of the Italian Riding Tales of Bartello). De fait, la translation générique s’accompagne d’un travail de repentir...
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Horizons nouveaux, Souli (Alexander Abela) et Stage Beauty (Richard Eyre) : deux versions d’Othello en marge, à l’horizon du texte par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 21/10/2011
Le paradoxe de l'essai cinématographique, de l'adaptation « librement inspirée de William Shakespeare », nous est désormais familier. La réécriture hybridité, modernisation ou parodie post-moderne, qui inscrit l'espace du texte filmique dans d'autres horizons, créant nouveauté et surprise, relève d'une imitation différentielle, à la fois proche et différente du modèle. Alexander Abela et Richard Eyre bousculent les conventions dans leur version d'Othello, (2004) Alors qu'il explore les ressorts archétypaux de l'humeur jalouse, le cinéaste - auteur prend des libertés avec l'histoire, le contexte, ou les conventions d'un genre. La démarche interprétative, indirecte, est cependant de nature différente dans les deux films.
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Théâtralisation et kathakali dans The God of Small Things d’Arundhati Roy par Florence Labaune-Demeule, publié le 30/05/2011
Le roman d'A. Roy, The God of Small Things, fait la part belle à la théâtralisation, que cette dernière se manifeste par de courtes références intertextuelles à Shakespeare par exemple, ou par de plus longs renvois au kathakali, genre dramatique typique du sud de l'Inde, qui allie théâtre, danse, chant et musique. La théâtralisation, dans ce roman, prend aussi un sens beaucoup plus général, car on observe que la codification extrême, parfois excessive, de la société anglophile d'Ayemenem conduit chacun à surjouer le rôle qu'il se donne. Cet article s'attachera donc à montrer comment théâtralisation et codification s'expriment au quotidien, avant d'analyser le lien qui s'établit entre théâtralisation, sacralisation et expiation grâce au kathakali. Enfin, on montrera comment l'écriture de Roy peut elle-même être perçue comme une forme de théâtralisation décentrée ou « ex-centrée » cette fois qui conduit le lecteur à une condition quasi extatique par la magie du verbe.
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Hogarth et la théâtralité des 'progresses' : A Harlot's Progress par Nicole Henry, publié le 01/04/2011
L'enjeu de cette étude est la découverte des gravures de Hogarth, peintre anglais du XVIIIè siècle et la possibilité de réutiliser ces images dans des cours d'anglais de classe de collège et de lycée.
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Shakespeare’s The Rape of Lucrece: the wound that cannot heal par Clifford Armion, publié le 17/09/2010
In Shakespeare's works, the assaults on the body and the marks they leave in the flesh constitute a complex form of language. The shape of the wound, its seriousness, its position on the body, the situation in which it was inflicted, the terms and metaphors used to describe it: all these elements contribute to its semantic load.
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“Nay, faith, let not me play a woman. I have a beard coming” (MND. I. ii. 41-42): Dramatic illusion in A Midsummer Night’s Dream par Geneviève Lheureux, publié le 22/03/2010
Les personnages mythologiques ou féériques qui peuplent Le songe d'une nuit d'été occultent parfois la complexité d'une comédie qui examine les fondements mêmes de l'expérience théâtrale. La pièce dans la pièce, laborieusement répétée par une troupe d'acteurs amateurs, contribue certes à désamorcer les éléments potentiellement tragiques mis en scène dans l'intrigue centrée sur les amants athéniens, mais elle interroge aussi de manière radicale l'illusion dramatique, qu'elle finit pourtant par renforcer.
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"Come, unbutton here": Exposing "the thing itself" in Shakespeare’s King Lear par Denis Lagae-Devoldère, publié le 14/02/2010
The first definition of the verb "to expose" in the Oxford English Dictionary is "to put out", "to deprive of shelter", "to turn out of doors", formed on the original Latin exponere: in King Lear, the king is famously kicked out of his respective daughters' houses and exposed to the elements. Throughout the play, such exposure to danger goes hand in hand with the exposure of something or somebody, which the OED defines as to denounce or to lay open (to danger, to ridicule, to censure)...
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Petite faute, grande folie dans King Lear : Comment, pourquoi ? par Yves Thoret, publié le 14/02/2010
C'est secondairement que Lear reconnaît la disproportion entre la petite faute de sa fille et la faillite de son propre jugement, sous l'effet d'un mécanisme de torsion-arrachement (wrenching). La violence du roi détruit sa capacité à appréhender, estimer et garantir l'épreuve de réalité, dont on rappelle le modèle théorique décrit par Freud. La nouvelle rencontre entre Lear et Cordélia comporte un mouvement de compassion associé à une menace extérieure d'effroi venant compromettre leur mutuelle reconnaissance. Dans cette communication, divers traits de ce mécanisme d'Anagnorisis sont examinés en comparaison avec d'autres pièces de Shakespeare.
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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Vision(s) de dé-Lear ou comment mettre en scène la folie du roi par Carole Guidicelli, publié le 11/02/2010
La folie qui affecte Lear est une spécificité de la pièce de Shakespeare par rapport à ses sources. L’un des enjeux de la représentation du Roi Lear consiste donc à exhiber les signes extérieurs de la folie du roi tout en permettant au spectateur d’avoir accès à la vision du monde de Lear : tel est le mécanisme de la tempête qui se déchaîne autant dans l’esprit du personnage que sur la lande. A travers trois exemples précis (les mises en scène de P. Adrien en 2000 et de J-F. Sivadier en 2007 et l’adaptation cinématographique de P. Brook en 1970) nous examinerons les modes par lesquels la folie du roi est représentée au théâtre et leurs multiples implications.
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L’art de représenter King Lear : analyse textuelle et picturale par Estelle Rivier, publié le 25/01/2010
King Lear a inspiré nombre de peintres si l'on songe à Edwin Austin Abbey, John Singleton Copley, John Rogers Herbert, Ford Madox Brown, pour ne nommer que certains d'entre eux. Le regard que ces derniers portent sur l'œuvre de Shakespeare nous invite à modifier le nôtre et nous guident dans une relecture de la pièce. Y apparaît alors de façon encore plus frappante le réseau sémantique de la vue. Les personnages souffrant de cécité physique et morale ont peine à y voir clair autour d'eux et en eux. Et pour nous qui les observons, les images se dédoublent quand par exemple le roi est aussi un fou et que son Fou gouverne l'entendement des choses. La duplicité, les double-sens, les visions polymorphes se multiplient. Tous ces aperçus de la scène du Roi Lear, qu'ils soient picturaux ou sémantiques sont à l'étude dans ce propos, par touches, comme chez les Impressionnistes.
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« To disfigure, or to present » (MND, 3.1.57) : la contradiction de King Lear à la scène par Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 22/01/2010
Toutes les pièces du corpus renaissant offrent des réalités théâtrales qui ne prennent sens que par les mots du texte incarnés par des comédiens sur la scène de planches de bois dénuées de décor. C'est ainsi que, de comédie en tragédie, Shakespeare a interrogé la théâtralité en montrant ce qui n'était pas et en occultant parfois ce qui était. Dans cette communication, on se penchera sur la manière dont le texte donne substance à une nature grandiose, tantôt hostile (la lande sous la tempête), tantôt spectaculaire et dangereuse (la falaise de Douvres), qui n'existe vraiment que par l'interprétation des acteurs. Les spectateurs n'ont rien à voir devant eux sur la scène, mais, grâce à la présentation dynamique qui s'offre à leur regard, l'illusion théâtrale parvient à se métamorphoser en réalité.
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« The Caretaker of Humanity » : pour une praxis théâtrale par Liza Kharoubi , publié le 21/01/2010
L’étude du texte de Pinter nous dévoile qu’il est utile de faire la distinction entre « la scène » comme espace total, violent et irréel et « le théâtre » qui inclut la relation faciale de la scène à un public de chair et de sang à chaque représentation. Le théâtre y est alors envisagé comme le lieu de partage d’une parole, de dissémination d’une parole écrite et (ré)citée. Par comparaison avec l’école, avec les lieux de prière, ou encore les assemblées politiques qui sont aussi des lieux de partage de la parole, le théâtre a ceci de particulier qu’il offre ce partage comme le sens même de son existence. Le partage de la parole y est vécu pour lui-même, sans autre intérêt que d’en jouir, dans le comique ou dans le tragique. A partir des réflexions de Stanley Cavell et Emmanuel Lévinas, nous avons tenté de proposer une interprétation « poéthique » de la pièce de Pinter The Caretaker, c’est-à-dire une interprétation qui tienne compte de cette relation du partage de la parole.
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King Lear comme fable par Gérard Hocmard, publié le 18/01/2010
Pièce hors normes, Le Roi Lear a trouvé une résonance particulière dans le monde contemporain. Mais la construction se résume à une suite de confrontations; les personnages n'ont pas toujours beaucoup d'épaisseur et la catharsis attendue fait place à une série de paraboles qui s'emboîtent les unes dans les autres, tandis que le langage semble échapper aux protagonistes pour insister sur ce qui en l'homme est humanité et sur l'importance du lien social. En fait, toute la technique dramatique semble au service d'un récit à caractère de conte, un peu comme celui que Mamillius définira comme « un conte d'hiver » dans la pièce éponyme. Il est permis de considérer Le Roi Lear comme une fable splendide et cruelle et là peut-être se trouve le secret de la fascination que la pièce exerce.
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All the World’s a Folly : Theatricality and Intertextuality in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Brigitte Friant-Kessler, publié le 11/12/2009
There is a manner in which Auster's revisiting classic sources is not merely a simple lift or a citation from the work when he playfully offers a postmodern context to old texts, especially with major literary figures in the wings. As J. Dupont argues in his introductory note to The Brooklyn Follies : "It would however be an exhaustingly vain task to try and undertake a census of the literary intertexts that run beneath the surface of Auster's work". Such an attempt is all the more so destined to be a failure as there are, beside the clearly stated references, less obvious, possibly unavowed though not any the less significant, undercurrents of intertextuality to be traced in Auster's Brooklyn Follies. Were there only one idiosyncratic trait to be highlighted in Auster's style, it would obviously be his taste for patch-working...
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Musique et théâtre : la scène shakespearienne par Francis Guinle, publié le 27/11/2009
De nombreux ouvrages ont été écrits qui se penchent sur la spécificité du théâtre anglais au XVIe et au début du XVIIe siècle. D'autres, tout aussi nombreux, traitent de la musique élisabéthaine, comme "l'âge d'or" de la musique anglaise. Peu d'ouvrages, en revanche, ont pris en compte les rapports qui s'instaurent entre ces deux formes d'art. Sans vouloir refaire ici un long historique, déjà entrepris dans un travail de recherches précédent, il me faut malgré tout énoncer au moins les grandes étapes de cette collaboration entre musique et théâtre.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène par Estelle Rivier, publié le 26/11/2009
Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...
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Fiche de lecture : Celebration, Harold Pinter par Juliette Dorotte, publié le 07/05/2008
In a posh restaurant, two couples of friends, Matt and Prue, and Lambert and Julie, are having lunch. They are together to celebrate Lambert and Julie's wedding anniversary, but the mood is not proper to celebration. At an adjacent table, another couple is having a talk. Revelations are fusing on both sides: the man had an affair, and the woman reveals the dark side of her past. Before the six characters meet and make the general atmosphere even tenser, three characters come and go between the tables: the owner of the restaurant, a waitress, and a mythomaniac waiter.
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Fiche de lecture : Blackbird, David Harrower par Valentine Vasak, publié le 03/05/2008
An unmanned canteen, food leftovers are spilt over the floor. Una, a young woman in her late twenties, pays a visit to Ray at his workplace; a photo of him in a trade magazine has put her on his track. The last time she saw him, she was twelve and he was over forty, they haven’t set eyes on each other since. Ray happens to be her former lover, the man who took her virginity when she was not even pubescent. Together they go over grievous memories: the disgrace that followed the disclosure of their affair for both Una whose parents refused to quit the neighbourhood exposing her to public humiliation, and Ray who spent six years in prison. Gradually, bygone feelings resurface questioning the morally unacceptable nature of their relationship.
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