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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 54 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Amitava Kumar: Immigritude par Amitava Kumar, publié le 25/10/2019
Every year, the English-speaking writers invited to the Assises Internationales du Roman write the definition of a word of their choice.
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"Je chante sans espoir sur la frontière" : Voix/es de la folie dans 4.48 Psychose de Sarah Kane par Diane Gagneret, publié le 18/09/2018
L’écriture explosive de Sarah Kane, défi permanent aux frontières de la représentation théâtrale, semble atteindre son apogée dans la dernière et la plus expérimentale des pièces de la dramaturge britannique, 4.48 Psychosis (2000). Cet article se propose d’étudier les manières dont l’expérimental nourrit l’expérientiel dans la description kaléidoscopique que Kane propose de la folie. Le texte entrecroise les voix/es, aménageant ainsi un espace privilégié pour l’émergence d’une forme « libre », susceptible de plonger le public au cœur d’une expérience habituellement incommunicable ; on verra que ces innovations sur la page poussent également à l’innovation sur scène.
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Rencontre avec Ian McEwan autour de son roman Atonement par Ian McEwan, Vanessa Guignery, publié le 29/06/2018
Dans le cadre des Assises Internationales du Roman, Ian McEwan est venu à l'École Normale Supérieure de Lyon pour parler de son roman Atonement. Cette rencontre avec les étudiant.e.s a été organisée par Vanessa Guignery, professeur de littérature anglaise et postcoloniale à l'ENS, membre du laboratoire IHRIM, en collaboration avec la Villa Gillet.
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Rencontre avec Paul Auster et Siri Hustvedt par Paul Auster, Siri Hustvedt, Clifford Armion, publié le 13/02/2018
Le 17 janvier 2018, la Villa Gillet a permis à 9 classes de lycée de rencontrer les auteurs Paul Auster et Siri Hustvedt. Les questions portaient principalement sur les nombreux écrits de Siri Hustvedt ainsi que le dernier roman de Paul Auster, 4, 3, 2, 1.
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Brigitte Gauthier : Pina Bausch et la mémoire corporelle par Brigitte Gauthier, publié le 07/12/2015
Brigitte Gauthier envisage la mémoire corporelle comme un outil pour repenser la fabrication d’un spectacle, au-delà de l’analyse universitaire. Elle l’applique aux spectacles de Pina Bausch, qui se fait l’ambassadrice des cultures à travers ses chorégraphies, et dont la contemporanéité se situe dans la création d’outils d’écriture et de procédés dramatiques.
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Pina Bausch, photographe de l'émotion par Brigitte Gauthier, publié le 02/12/2015
Brigitte Gauthier revient sur les raisons pour lesquelles elle a choisi d'étudier Pina Bausch: le rapport de la société aux femmes, la déconstruction de la vie quotidienne et l'utilisation du corps pour rechercher une autre forme d'écriture sont autant de thématiques qui contribuent à la construction du langage chorégraphique de cette "photographe de l'émotion".
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Brigitte Gauthier : Le scénario à l'américaine par Brigitte Gauthier, publié le 29/06/2015
Brigitte Gauthier nous offre un parcours de formation accéléré en écriture de scénario, reprenant les grands principes des ouvrages américains qui font aujourd’hui l’unanimité chez les scénaristes, comme le célèbre Story de Robert McKee dont elle a assuré la traduction française…
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Le corps dans les réécritures zombies de Pride and Prejudice par Véronique Maillard, Virginie Thomas, publié le 06/05/2015
Nombreuses sont les réécritures fantastiques de textes canoniques datant du XIXe siècle. Ce phénomène à la mode se caractérise par l’introduction de créatures surnaturelles au sein d’œuvres réalistes. Pride and Prejudice de Jane Austen est l’une de ces œuvres prisées des auteurs contemporains se livrant à ce type de pratique littéraire. C’est ainsi que deux auteurs différents, Seth Grahame-Smith et Steve Hockensmith, se sont intéressés à cette œuvre. Seth Grahame-Smith a, le premier, « révisé » le texte de Jane Austen en une version zombie intitulée Pride and Prejudice and Zombies (2009), suite à quoi Steve Hockensmith a écrit un prequel et un sequel respectivement intitulés Pride and Prejudice and Zombies, Dawn of the Dreadful (2010) et Pride and Prejudice and Zombies, Dreadfully Ever After (2011)
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Qu'est-ce qu'un acte d'écriture ? Analyse d'un cas : les promesses de mémoire adressées aux morts du 11/9 par Béatrice Fraenkel, publié le 29/01/2015
Dans le cadre de la construction d'une anthropologie pragmatique de l'écriture, Béatrice Fraenkel, anthropologue et directrice d'étude à l'EHESS, interrogera cette notion, à partir d'une analyse de cas : celui des "promesses de mémoire" (ex. "we will never forget you") recueillies à New York après le 11/9. Il s'agira à la fois de proposer une analyse des énoncés comme actes de langage (Austin), comme acte d'écriture, en prenant appui sur leur matérialité (affichage, autographie, signature etc) et la situation dans laquelle ils sont produits, et de proposer une interprétation concernant la mémoire promise par ces actes d'écriture, en prenant appui sur les travaux d'Arendt, d'Halbwachs et de Ricoeur.
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La photographie de Julie de Waroquier par Julie de Waroquier, publié le 05/12/2014
Julie de Waroquier, normalienne en philosophie, a participé au parcours de formation écriture et photographie proposé par l’ENS de Lyon et l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles. A l’invitation du chargé des affaires culturelles de l'ENS, David Gauthier, elle a exposé dans la galerie "La Librairie" une sélection de photos issues de la série Rêvalités (du 15 octobre au 12 décembre 2014). Nous avons ici le plaisir de vous faire découvrir le travail de cette jeune photographe au travers de cinq photos sur les thèmes de l’eau, de la rencontre et de la tension entre rêve et réalité.
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First person narratives par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 10/11/2014
Ce dossier sur le thème des auteurs écrivant à la première personne regroupe trois ressources accompagnées d'exercices de compréhension et de production orales et écrites, ainsi que d'analyse d'image.
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Are You Going to Write That in Your Book? par Siddhartha Deb, publié le 03/12/2013
Born in north-eastern India in 1970, Siddhartha Deb is the recipient of grants from the Society of Authors in the UK and has been a fellow at the Radcliffe Institute of Advanced Studies at Harvard University. His latest book, a work of narrative nonfiction, ((The Beautiful and the Damned)), was a finalist for the Orwell Prize in the UK and the winner of the PEN Open award in the United States. His journalism, essays, and reviews have appeared in Harpers, The Guardian, The Observer, The New York Times, Bookforum, The Daily Telegraph, The Nation, n+1, and The Times Literary Supplement.
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David Vann: Secret and subtext par David Vann, publié le 07/10/2013
All of the conventions of literary fiction can be successfully broken except one: there must be subtext, a second story beneath the surface. We don’t have to care about a protagonist or even really have a protagonist. We’re not limited to any particular style or structure. But our entire idea of literature being “about” something is based on a second narrative, something else that the surface narrative can point to. What’s interesting to me about this is that we live in a time when surface narratives are taking over. Blogs are generally so worthless for this one reason, that they lack subtext. The online world is, above all, earnest, saying exactly what it means.
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Goldie Goldbloom: Portraits and Faces - Appearance and Disfigurement par Goldie Goldbloom, publié le 27/09/2013
Chekhov is well known for his impartial observations of his characters and for his grasp of “realism”. When I first read his description of the lady with the little dog, I discovered that she is “a fair-haired young lady of medium height, wearing a beret.” I was puzzled. This less than enthusiastic description of the woman Gurov will come to love leaves out many basic details such as the colour of Anna Sergeyevna’s eyes and whether she has an attractive figure. I wondered why Chekhov departs from the wordier earlier traditions of written portraiture, and how his simple sketch of Anna illustrated the “realism” for which he is known.
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Rebelling as a female in the 18th and 19th century literature. From Pamela to Jane Eyre: a path to equality? par Marion Lopez-Burette, publié le 23/09/2013
This article intends to study and compare the way Pamela, Richardson's early heroine of the novel genre, and Charlotte Brontë's romantic Jane, rebel. What follows will underscore the path trodden by female fictional characters in terms of shaping the individual, from the Enlightenment period to the romantic era. The patterns of entrapment and self-willed seclusion the protagonists are involved in function as incentives for rebellion. The ideals they rebel for play the role of living forces in a way that is meaningful to comprehend how the essence of rebellion evolved with time. No matter how much the protagonists' respective procedure may differ, from moral conservatism to personal answering of moral questions through rites of passage, the two female heroines are equally conscious of their value as human beings. Their handling of their hardships and their allegiance to God, however, points to the qualitative and quantitative evolution of the notion of equality.
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Kate O'Riordan: Visions of Ireland - A writer's view par Kate O'Riordan, publié le 17/09/2013
A Londoner by adoption, Kate O’Riordan grew up in the small city of Bantry on the west coast of Ireland. With Le Garçon dans la lune, published in 2008 and Pierres de mémoire, in 2009, O’Riordan signed two new remarkable opuses in which she questions family relationships. A novelist and short-story writer, Kate O’Riordan also writes for the cinema and continues to confirm her legitimate place among Irish authors who count. She came to the Villa Gillet to take part in a discussion on 'Ireland by Irish writers'.
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The Essential David Shrigley par Johanna Felter, publié le 21/05/2013
"David Shrigley is a multidisciplinary artist who started his career in the early nineties self-publishing art books containing cartoon-like drawings for which he is mainly famous. Their trademarks, which are also recognizable in his varied artistic productions – clumsy execution, sloppy handwriting, disturbing or puzzling text, dark humour and uncanny atmosphere – helped Shrigley to gradually shape a clearly distinctive personality in his work which brought him out as one of the current key figures of British contemporary art scene."
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Entretien avec Adel Hakim - Mesure pour Mesure de William Shakespeare, une écriture du présent par Adel Hakim, Estelle Rivier, publié le 18/02/2013
Mesure pour Mesure a été créé pour les Fêtes Nocturnes de Grignan en 2007. Quarante représentations y ont eu lieu devant la façade du palais. Le spectacle a été ensuite repris en 2009 au Théâtre des Quartiers d’Ivry dirigé par Adel Hakim puis est parti en tournée.
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How Healing Are Books? par Pierre Zaoui, publié le 22/01/2013
The idea that novels, theater, or poetry often help us live, that they help us feel cleansed or feel stronger, more energized, more alive, or that they at least help us survive by giving us the boost we need to hang on a little longer, is not simply a constant topos of literature, be it western, eastern, or universal. It is an indisputable truth for those who make use of it, whether they write it, read it, comment on it, or transform it into a first-aid kid of maxim-prescriptions and citation-medicines to use as needed.
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Some Thoughts on Identity par Claude Arnaud, publié le 18/01/2013
It is the topic par excellence, the enigma that is impossible to solve. This puppet that we call somewhat pompously “The Self,” what is it in the end? An actor who resigns himself, around the age of thirty, to play only one role, or a born clown who struggles to understand himself, having changed so often?
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Some Thoughts About Memory, Identity, and the False Family Narrative par Mira Bartók, publié le 15/01/2013
Identity and family legacy are partially formed by the family “memory narrative”—a family member, usually our mother or father, tells us stories about what happened before we were born or when we were too young to remember momentous events. But what happens when that narrator in the family is mentally ill, or a compulsive liar? In my case, my schizophrenic mother was the unreliable narrator of our family history. And my alcoholic father, a gifted writer who left when I was four, told my mother’s family grandiose lies about his own past.
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Becoming No One par Gwenaëlle Aubry, publié le 15/01/2013
"The writing project came as the answer to a question that can, in retrospect, be formulated as follows: How can we grieve for a melancholy person, a person who was grieving himself? How can we get to grips with the absence of someone who was never really present?"
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Not Looking for Love par Chris Kraus, publié le 17/12/2012
As women, we are often identified through our choice of sexual partners. When an “attractive” woman has sex with an ugly man, it is a descent into “abjection.” But why? Clearly, it is because as women, we are still believed to attain most of our identities through sexuality. In the present assimilationist climate, any non-monogamous, non-relational sexual act is read as a symptom of emotional damage. Our culture persists in believing that sex holds the magic key to a person’s identity — which is, of course, wrong — and in behaving as if female writers are uniquely charged with upholding the sacred intimacy of the sexual act.
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For another Hysterature par Emilie Notéris, publié le 17/12/2012
Since the question of women’s freedom in writing, or “Why stories of transgression or women’s assertions of freedom are less tolerated than those of men?” only highlight ordinary male chauvinism (the answer to the question is undeniably related to cultural issues), I prefer to focus on the counter strategies that can be deployed in response to the insults made to women, like the one Eileen Myles describes in her introduction to I love Dick by Chris Kraus, What about Chris?: “She’s turned female abjection inside out and aimed it at a man.” In other words, rather than identifying the reasons for the violent reception of women’s transgressive writing, I prefer to think about the strategies that can flow from them.
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The Words of the Flesh par Wendy Delorme, publié le 11/12/2012
There are people who write from the place that they have been assigned. Some of them with rage so as to get away from it; others, by contrast, who follow the path that has been mapped out for us. There are those who would rather stay on the margin of that space, away from the feminine, off-centered, but are then dragged back to it, kicking and screaming. Their words are women's words, words that are situated. The masculine remains the universal reference. Feminine words stay in the realm of the singular, indexed to the gender of who said them.
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Declaration of Disinclinations par Lynne Tillman, publié le 11/12/2012
I like the theoretical ideal of neutrality, of non-hierarchical thinking. I’d like to be a writer, a person, but I am not. None of this naming is my choice. I’m a woman, “still” or I’m “only a woman.” “A good, bad woman, a silly, frivolous woman, an intelligent woman, a sweet woman, a harridan, bitch, whore, a fishmonger, gossipy woman. A woman writer.” What is “a woman writer”? Does “woman” cancel or negate “writer”? Create a different form of writer? Or does “woman” as an adjective utterly change the noun “writer”? “Man writer”? Not used. “Male writer,” rarely employed. Are there “man books” being read in “man caves?” OK, I declare: I’m a woman who writes, a person who writes. But how am I read?
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Some thoughts on silence and the contemporary “investigative memoir” par Marco Roth, publié le 06/12/2012
Critics and readers, at least in the United States, seem to be slower to recognize the investigative memoir as a narrative mode deserving of attention as such. The American memoir comes burdened with a history of survivor’s tales and evangelical Protestant redemption stories: the writer is usually delivered from bondage: slavery or captivity in the 19th century, Communism, Nazi Europe, or “substance abuse” in the 20th, and into freedom or the light of truth. THE END. Testifying, in both legal and religious senses, is important. Important too is the sense that the author can be written into a social order, given a normal or productive life...
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Sepia par Eleanor Bryce, publié le 20/03/2012
Sépia est une BD de Nicolas Brachet et Alexis Segarra traduite en anglais par Eleanor Bryce, lectrice à l’ENS de Lyon. Découvrez le voyage sous-marin de Masahiro Mori, calligraphe à la recherche de l’encre parfaite. A l’heure où l’écrit est souvent dissocié de son scripteur et de son support original par les rebonds d’internet, le coup de crayon d'Alexis Segarra nous laisse entrevoir l’amour du papier et de l’encre, l’écriture comme forme artistique. De très belles planches qui seront bientôt accessibles en italien, espagnol, allemand et arabe sur La Clé des langues...
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Horizons nouveaux, Souli (Alexander Abela) et Stage Beauty (Richard Eyre) : deux versions d’Othello en marge, à l’horizon du texte par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 21/10/2011
Le paradoxe de l'essai cinématographique, de l'adaptation « librement inspirée de William Shakespeare », nous est désormais familier. La réécriture hybridité, modernisation ou parodie post-moderne, qui inscrit l'espace du texte filmique dans d'autres horizons, créant nouveauté et surprise, relève d'une imitation différentielle, à la fois proche et différente du modèle. Alexander Abela et Richard Eyre bousculent les conventions dans leur version d'Othello, (2004) Alors qu'il explore les ressorts archétypaux de l'humeur jalouse, le cinéaste - auteur prend des libertés avec l'histoire, le contexte, ou les conventions d'un genre. La démarche interprétative, indirecte, est cependant de nature différente dans les deux films.
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De l’engendrement littéraire et artistique chez Montaigne (Essais II,8) et Shakespeare (The Winter’s Tale) par Armelle Sabatier, publié le 04/10/2011
Cet article propose un début de réflexion sur un point de rencontre entre The Winter’s Tale de Shakespeare (1611) et l’essai sur « l’affection des pères aux enfants » (II, 8) de Montaigne. Le mythe de Pygmalion, cité par Montaigne à la fin de l’essai II, 8 et présent en filigrane dans la pièce de Shakespeare, semble avoir nourri toute une réflexion sur le mystère de la création artistique et littéraire, qu’il s’agisse d’écriture, de sculpture ou encore de mise en scène.
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La vertu comme horizon : tentation et tentative dans The Faerie Queene (I-III) d’Edmund Spenser par Laetitia Sansonetti, publié le 19/09/2011
Partant de la polysémie du terme tentation, cette étude explore le lien entre tentation et mise à l'épreuve à travers une analyse comparée des différentes scènes de tentation dans les trois premiers livres de The Faerie Queene (1590), afin de mettre en lumière la relation entre séduction et tentative chez Spenser. Il ressort de cette analyse que la victoire sur la tentation, jamais définitive, repousse toujours plus loin l'horizon de la vertu, ce qui en fait un ressort de la narration et induit une structure « révisionnaire » (selon le terme de Harry Berger) dans laquelle, à l'instar des interprétations typologiques des Écritures, l'après vient jeter une lumière rétrospective sur l'avant.
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De Saxo à Axel, de Hamlet au Prince de Jutland : du texte source au cinéma, réécritures et résurgences de l’Histoire par Anne-Marie Costantini-Cornède, publié le 12/09/2011
Le Prince de Jutland réalisé par le cinéaste danois Gabriel Axel en 1994 transpose à l'écran les Gesta Danorum, la chronique transcrite par le clerc Saxo Grammaticus vers 1200. Cet article étudie les enjeux culturels et esthétiques de cette fidèle transposition de la source de la tragédie de Shakespeare selon une approche contrastive entre le texte source, les dérivés et le film. Il envisage les écarts avec le héros tragique au travers du récit des exploits du prince Amled, la question de la transformation générique, le refus du tragique et le retour vers le genre épique, et le passage du mode verbal à un mode visuel dépouillé.
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Interview de Percival Everett - Assises Internationales du Roman 2011 par Percival Everett, Clifford Armion, publié le 30/08/2011
In May 2011, Percival Everett took part in the fifth edition of the Assises Internationales du Roman, organised by the Villa Gillet and Le Monde. He was kind enough to grant us an interview at the Hotel Carlton in Lyon.
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Théâtralisation et kathakali dans The God of Small Things d’Arundhati Roy par Florence Labaune-Demeule, publié le 30/05/2011
Le roman d'A. Roy, The God of Small Things, fait la part belle à la théâtralisation, que cette dernière se manifeste par de courtes références intertextuelles à Shakespeare par exemple, ou par de plus longs renvois au kathakali, genre dramatique typique du sud de l'Inde, qui allie théâtre, danse, chant et musique. La théâtralisation, dans ce roman, prend aussi un sens beaucoup plus général, car on observe que la codification extrême, parfois excessive, de la société anglophile d'Ayemenem conduit chacun à surjouer le rôle qu'il se donne. Cet article s'attachera donc à montrer comment théâtralisation et codification s'expriment au quotidien, avant d'analyser le lien qui s'établit entre théâtralisation, sacralisation et expiation grâce au kathakali. Enfin, on montrera comment l'écriture de Roy peut elle-même être perçue comme une forme de théâtralisation décentrée ou « ex-centrée » cette fois qui conduit le lecteur à une condition quasi extatique par la magie du verbe.
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Sens de quelques petits riens dans le roman d’Arundhati Roy, The God of Small Things par Fabienne Labaune, publié le 30/05/2011
Cet article se propose d'analyser le sens des petits riens qui donnent leur titre au roman. Ils seront vus comme un système de signes qui renvoient d'abord à la société et sont au service de la satire. Mais le déchiffrage de ces signes invite à voir le roman comme un palimpseste et les petits riens comme les signes de l'expérience traumatique ou de ses traces, donc comme les signes de l'exercice de la mémoire. Enfin, on montrera que les petits riens valent pour eux-mêmes, dans leur fragilité, et qu'ils renvoient à une conception de l'enfance et plus largement de l'écriture.
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Les différents procédés de traduction dans la littérature de jeunesse par Héloïse Debombourg , publié le 09/05/2011
Contrairement aux apparences, traduire pour la jeunesse est loin d'être aisé. L'écriture destinée aux jeunes est en effet parsemée de subtilités, tant sur le fond que sur la forme. Traduire pour un public moins expérimenté culturellement et linguistiquement que les adultes oblige le traducteur à faire des choix et chaque technique comporte ses avantages et ses inconvénients. Tout l'art est alors d'assurer la lisibilité du texte source sans pour autant le trahir ni l'infantiliser, préservant ainsi la veine pédagogique, ludique et humaniste de la littérature de jeunesse.
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Le retour dans The God of Small Things d’Arundhati Roy par Elsa Sacksick, publié le 02/05/2011
The God of Small Things, est une œuvre sous le signe du retour. Celui-ci s'inscrit dans le rapport à l'espace, au temps, dans la construction narrative et se révèle affecter la langue elle-même. Nous verrons, après avoir étudié les différentes modalités du retour en tant que réitération, que s'il prend à première vue la forme d'un ressassement, d'une régression ou d'un bégaiement, il apparaît également à l'origine d'un rythme puissant qui scande l'écriture et lui insuffle une qualité éminemment poétique.
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Religion et politique (Entre la grande séparation et la consubstantialité) par Abdelwahab Meddeb, publié le 08/11/2010
Le 12 octobre 2010, la Villa Gillet organisait à l'Institution des Chartreux une rencontre autour de la perception des religions dans notre société. Réunissant des spécialistes français et américains des questions religieuses, cet évènement était l'occasion de faire le point sur ces "nouvelles conflictualités" qui sont souvent la conséquence de préjugés et de pratiques culturelles spécifiques à chaque nation. Ce texte a été écrit par Abdelwahab Meddeb, écrivain et poète franco-tunisien, enseignant la littérature comparée à l'Université de Nanterre.
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Pour une rhétorique des genres : de la sensibilité à la généricité dans l’enseignement de l’anglais par Maylis Rospide , publié le 03/05/2010
Le genre nous semble être un outil précieux dans l'enseignement des langues car il permet d'aborder à la fois activités de lecture et d'écriture ainsi que les différentes compétences présentées par le Cadre Européen. Dans le mouvement de Genre Literacy, le genre n'est pas une étiquette collée à un texte afin de le classer, mais un arsenal rhétorique mis à la disposition de l'élève afin qu'il puisse mieux lire (à travers l'anticipation) et écrire (par l'imitation et la création d'un objectif ciblé) dans une langue seconde. Le genre devient alors guide de lecture (la connaissance des stratégies rhétoriques d'un texte aiguillonne sur une piste d'interprétation), mais aussi un cadre qui offre à l'élève la possibilité d'écrire en gardant à l'esprit qu'il prend la plume dans un contexte spécifique, pour un public donné afin de susciter un effet voulu.
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L’envers du Rêve Américain à travers « La Littérature » par Morgane Jourdren , publié le 26/03/2010
Toutes les versions du Rêve américain constituent la trame d'un discours que l'Amérique n'a jamais cessé de se tenir et de tenir sur elle-même. Ce Rêve d'une terre de tous les possibles, d'une terre idyllique, ancré dans l'inconscient collectif, c'est tout d'abord la presse qui le remet en question, à l'époque du muckraking notamment. Toute une génération de journalistes et d'écrivains met ainsi en lumière l'envers d'un rêve américain que les images de photographes et de cinéastes engagés ne démentiront pas.
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Du protocole de lecture à la relation dialogique : le modernisme revisité dans The Light of Day de Graham Swift par Béatrice Berna, publié le 09/10/2009
Le propos de cette communication est de montrer comment les échos intertextuels modernistes sont des éléments structurants essentiels dans l’écriture de The Light of Day, qui permettent à Graham Swift de faire entendre sa propre voix, spécifiquement contemporaine.
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En attendant les barbares de Coetzee : réécrire la mort du Christ, refuser la Croix par Maxime Decout, publié le 09/10/2009
Ecrivain du XXIe siècle, Coetzee propose dans Waiting for the Barbarians une réécriture de la Passion du Christ qui interroge le rôle de la souffrance individuelle ou collective. L’homme chargé de vivre ce nouveau Calvaire découvre la vanité de la souffrance dans un monde privé de Dieu ainsi que l’impossibilité de toute rédemption. Cette communication tente de dépasser une lecture politique du texte en s’intéressant au fonctionnement de l’intertexte biblique.
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Intertextualité et interculturalité par Redouane Abouddahab, publié le 09/10/2009
La parodie des Mille et une nuits par Poe dans « The Thousand-And-Second Tale Of Scheherazade » est bien plus qu’un exercice littéraire ludique comme on l’a souvent souligné. Cette parodie a été écrite pendant la grande période de développement du nationalisme américain dans un contexte particulièrement marqué par le populisme. C’est pendant cette période que la volonté d’avoir une littérature et une langue « purement américaines » commencent à s’imposer. Triomphe aussi de l’idéologie puritaine bien implantée, qui assujettit les nouveaux arrivants à sa propre vision et à ses propres mythes fondateurs.
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Entre raillerie et révérence : A Suitable Boy ou le pastiche renouvelé par Mélanie Heydari, publié le 09/10/2009
Pastiche de la grande tradition littéraire victorienne, A Suitable Boy, de Vikram Seth, se situe de manière éminemment originale dans le renouveau de la production littéraire postcoloniale. Entre raillerie et révérence, désir d’imitation et volonté de changement, ce roman-fleuve révèle l’affiliation de l’auteur aux canons victoriens : cette écriture délibérément lisse, sans aspérités, aux antipodes de celle d’un Rushdie, ne trahit en effet nulle autre appartenance, nulle généalogie.
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La mort de l'intertexte : Les voies tortueuses de la voix textuelle dans Tamburlaine Must Die de Louise Welsh par Claude Maisonnat, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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"People tried to figure if they were offended and why" : L'intertextualité dans le roman américain contemporain ou la lecture en procès par Françoise Sammarcelli, publié le 09/10/2009
L’objet de ce travail est de problématiser la notion d’intertexte en prenant appui sur le court roman de Louise Welsh : Tamburlaine Must Die. Dans le sillage des études du généticien Louis Hay qui proposait dès 1985 que le texte n’existe pas, l’introduction propose d’argumenter que l’intertexte n’existe pas, il n’existe que des modalités d’intertextualité dont le point commun est le fantasme originaire : l’illusion que l’on pourrait identifier un point d’origine fixe et stable à l’écriture. En lieu et place de l’intertexte est alors postulée l’existence de ce qu’on pourrait appeler la voix textuelle, distincte de la voix auctoriale de l’autorité de l’auteur, qui serait en partie fondée sur la co-présence de multiples modalités d’intertextualité mais qui dépasse largement ce cadre si on la relie à la problématique analytique de l’objet-voix lacanien.
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Une réécriture gourmande du roman de langue anglaise : celle du pasticheur par François Gallix, publié le 09/10/2009
Cette communication a deux axes. Quelques considérations théoriques sur la technique du pastiche littéraire comme écriture imitative intertextuelle sont suivies d’ exemples extraits de la littérature de langue anglaise contemporaine (notamment Peter Ackroyd, David Lodge et Mark Crick), soulignant ce qu’A.S. Byatt appelle “greedy rewriting“, cette réécriture gourmande des textes canoniques qui fait littéralement revivre les récits des écrivains du passé proche ou lointain.
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Actes de la Journée d'étude sur l'intertextualité dans le roman contemporain de langue anglaise par Emilie Walezak, Jocelyn Dupont, publié le 18/09/2009
C'est en 1969, une fois l'auteur laissé pour mort par Roland Barthes, que Julia Kristeva inaugura en français le terme d'« intertextualité » pour caractériser cette pluralité sémantique inhérente à tout système textuel, selon laquelle « tout texte se construit comme une mosaïque de citations, tout texte est absorption et transformation d'un autre texte » (Kristeva 145).
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Virginia Woolf : théorie de l'impropre par Frédéric Regard , publié le 27/05/2009
Dans L'Ecriture féminine en Angleterre (PUF, 2002, épuisé), Frédéric Regard met en avant le rôle charnière qu'a joué Virginia Woolf dans le positionnement du féminin en Angleterre. Nous en reproduisons ici les pages centrales, dans lesquelles l'auteur explique que Woolf, insatisfaite des avancées acquises grâce à la première génération de féministes, avait choisi de déplacer le combat sur le terrain d'un "matérialisme culturel" qu'il met à jour à travers l'analyse de deux essais de Woolf, A Room of One's Own et Three Guineas.
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L'Origine des Espèces : contexte et enjeux d'écriture par Camille Debras , publié le 26/02/2009
La publication de L'Origine des Espèces par Darwin en 1859 officialise l'émergence d'un nouveau cadre théorique en sciences naturelles. Dieu n'est plus l'origine de l'adéquation parfaite des espèces à leur milieu : c'est l'évolution par la sélection naturelle au fil du temps qui explique l'adaptation à l'environnement. Darwin n'est pas le premier à faire l'hypothèse de l'évolution : Lamarck et Chambers sont ses principaux précurseurs. Il s'inspire aussi des travaux de Lyell et Malthus, et la concurrence avec le naturaliste Wallace précipite la publication de L'Origine. Les enjeux de l'œuvre sont théoriques, mais aussi éthiques et religieux : remettre en question la fixité de l'ordre naturel met aussi à mal l'ordre social qui en est le reflet ! La structure du texte de L'Origine démontre la force persuasive d'un système scientifique déjà bien complet. Malgré les controverses qu'il suscite ou grâce à elles, le livre connaît un grand succès dès sa publication.
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La chair de l'escargot par Jean-Jacques Lecercle , publié le 19/12/2008
Une analyse de la figure du chiasme dans une nouvelle de Virginia Woolf, "Kew Gardens". Cet article a été originellement publié dans "Théorie-Littérature-Enseignement", Figuralité et cognition, Presses universitaires de Vincennes, n° 9 (épuisé), Automne 1991, pp. 171-189.
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L'"in-decency" keatsienne ou ce qu'être Cockney veut dire : Redéfinir l'anglicité au siècle romantique par Caroline Bertonèche, publié le 27/11/2008
Cet article illustre la quête identitaire du jeune Keats, génie païen émergeant de la classe moyenne et consumé par la tuberculose. En réaction aux critiques des "aristocrates de l’imagination" de son époque, qui transposent l’ "indécence" de ses origines et de sa condition dans les enfantillages de son écriture, Keats se distingue en cherchant une légitimité certaine dans l’authenticité d’un anglais plus ancien, celui de Chaucer ou de Shakespeare. C’est ce désir d’anglicité qui amène Keats à se réapproprier un style ancien et lui ouvrira le chemin de l’immortalité. Pour illustrer le propos défendu, Caroline Bertonèche nous propose ensuite quelques extraits de poèmes à exploiter en classe.
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L'écriture de David Markson par Françoise Palleau-Papin, publié le 12/02/2008
Première monographie consacrée à cet écrivain américain particulièrement novateur, dans "Ceci n'est pas une tragédie" Françoise Palleau-Papin nous présente l'ensemble de l'œuvre de David Markson, de 1956 à 2007.
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Jean Rhys ou la revenance : Wide Sargasso Sea par Frédéric Regard, publié le 20/09/2007
Cet article est un chapitre extrait de "L'Ecriture féminine en Angleterre", de Frédéric Regard, publié aux Presses Universitaires de France (2002) dans la collection "Perspectives anglo-saxonnes".
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