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Recherche multi-critères

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Il y a 6 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Entre requête et chant d’espérance : l’horizon de la prière chez Thomas Becon par Christian Jérémie, publié le 08/11/2011
Thomas Becon, (1512-1567) Réformateur anglais de l'Eglise d'Angleterre, persécuté par Henri VIII, emprisonné puis exilé sous Marie, était réputé à son époque comme prédicateur, catéchète, et auteur de prières. Ses textes recèlent une grande maîtrise rhétorique et un certain art du bien dire, sa prose étant quasi poétique. Il déclare qu'on ne s'adresse pas à Dieu n'importe comment, et qu'il faut user d'un langage choisi. C'est pourquoi ses prières peuvent paraître d'authentiques camées littéraires, témoignant d'une foi inébranlable dans le salut gratuit offert par Dieu à ses élus par les souffrances, la mort, et la résurrection de Jésus Christ.
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« A boldness of free speech » : le “discourse”, une réponse anglaise aux enjeux des guerres de religion en France ? par Marie-Céline Daniel, publié le 19/09/2011
De nombreux pamphlets traduits du français et publiés en Angleterre témoignent de l'intérêt croissant des Anglais pour l'actualité française à la fin des années 1580, au moment où l'accession d'Henri de Navarre sur le trône de France paraît de plus en plus probable. À la fois narration des faits et mise en garde face à une possible contagion du mal français à sa voisine d'outre-Manche, ces textes entretiennent des relations ambigües avec le pouvoir anglais. Progressivement, leur forme de pamphlet évolue pour donner naissance à un nouveau genre, le « discourse », qui cherche à dépasser la confrontation de thèses antagonistes pour réconcilier la nation.
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Le rêve américain dans la rhétorique présidentielle américaine moderne (1937-2010) par Aurélie Godet , publié le 30/08/2010
À partir d'une étude statistique des occurrences de l'expression "American dream" dans les discours présidentiels, cet article tente d'expliquer la popularité croissante de l'expression depuis sa première utilisation par Franklin Roosevelt en 1937. Il s'efforce également de voir si le contenu du rêve tel que défini par les présidents est resté le même ou s'il s'est modifié au gré de besoins politiques conjoncturels. Est-il possible, notamment, d'établir une dichotomie pertinente entre « rêve américain démocrate » et « rêve américain républicain » ? Notre conclusion sera que la référence au rêve, si elle a bien une portée délibérative, s'apparente surtout à une ressource rhétorique destinée à accroître l'avantage du président dans le jeu politique.
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Pour une rhétorique des genres : de la sensibilité à la généricité dans l’enseignement de l’anglais par Maylis Rospide , publié le 03/05/2010
Le genre nous semble être un outil précieux dans l'enseignement des langues car il permet d'aborder à la fois activités de lecture et d'écriture ainsi que les différentes compétences présentées par le Cadre Européen. Dans le mouvement de Genre Literacy, le genre n'est pas une étiquette collée à un texte afin de le classer, mais un arsenal rhétorique mis à la disposition de l'élève afin qu'il puisse mieux lire (à travers l'anticipation) et écrire (par l'imitation et la création d'un objectif ciblé) dans une langue seconde. Le genre devient alors guide de lecture (la connaissance des stratégies rhétoriques d'un texte aiguillonne sur une piste d'interprétation), mais aussi un cadre qui offre à l'élève la possibilité d'écrire en gardant à l'esprit qu'il prend la plume dans un contexte spécifique, pour un public donné afin de susciter un effet voulu.
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« Modernise and die ». Réflexions sur le déclin travailliste par Keith Dixon, publié le 25/01/2010
Cette communication propose une analyse de la rhétorique de la « modernisation » mobilisée par les néo-travaillistes britanniques depuis l'arrivée de Tony Blair à la tête du parti en 1994. La contribution d'un des architectes intellectuels du néo-travaillisme - Anthony Giddens - est appréhendée dans un premier temps : ensuite les ambiguïtés de la notion même de modernisation sont explorées en resituant le processus de rénovation du parti travailliste dans son contexte pré-blairiste. Enfin, le déclin électoral et politique actuel du parti travailliste est évoqué et mis en relation avec les nouvelles pratiques instaurées par T. Blair et G. Brown et se réclamant de la nécessaire modernisation du « vieux travaillisme ».
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Poésie, chose publique, prose commune : De Wordsworth à Coleridge par Eric Dayre, publié le 14/03/2008
Avec les Ballades Lyriques, Wordsworth et Coleridge expriment leur rejet de la diction poétique héritée du XVIIIe siècle et prônent un recours au langage simple et authentique du quotidien. Pour ces poètes fortement influencés par la Révolution française, ce projet esthétique se double d'un enjeu politique : la diction poétique est assimilée au despote en place dont l'autorité repose sur une mystification rhétorique à laquelle il convient d'opposer une incroyance critique (« disbelief »). Confrontés, comme tous les romantiques anglais, au rapport entre prose et poésie, ils tentent de reproduire le langage épuré des propriétaires terriens plus ou moins instruits dans une « prose rythmique » qui contient par là-même l'utopie d'une république pastorale. Cet idéal démocratique connaît ensuite une évolution. Si Wordsworth poursuit cet idéal jusqu'au bout, Coleridge, lui, est amené à reconnaître que le style humble de cette prose se distingue profondément du langage des habitants de la campagne. Il abandonne dès lors cette idée et redéfinit la prose moderne comme l'expression d'un « langage figuré de la pensée », faisant référence à l'imagination du poète intellectuel, et par là même réservée à une élite restreinte capable d'une illumination et d'une autonomie conceptuelle dont, dans un second temps, le discours des hommes pourra bénéficier.
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