Liste des résultats
Il y a 10 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
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Insurrection, the Paris Commune, and Leaves of Grass
par Betsy Erkkilä,
publié le 15/11/2018
- Professeure invitée à l'ENS de Lyon, Betsy Erkkilä (Northwestern University) a donné une série de conférences sur Leaves of Grass de Walt Whitman. Dans cette deuxième conférence, elle explore l'influence des insurrections populaires en France sur le langage démocratique utilisé dans Leaves of Grass et sur la structure des différentes éditions du recueil.
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The Whitman Revolution: Why Poetry Matters
par Betsy Erkkilä,
publié le 12/11/2018
- Professeure invitée à l'ENS de Lyon, Betsy Erkkilä (Northwestern University) a donné une série de conférences sur Leaves of Grass de Walt Whitman. Elle revient ici sur l'aspect révolutionnaire de la poésie de Whitman.
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La méthodologie de l’analyse d’image : quelques exemples tirés de la peinture britannique
par Nicolas Bourgès,
publié le 24/04/2017
- A travers quelques exemples provenant de la peinture britannique, cet article présente des pistes pour aborder l’analyse d’image au lycée. Deux thèmes du cycle terminal servent d’ancrage : les lieux et formes de pouvoir sont associés à la représentation du pouvoir royal, tandis que l’idée de progrès est rattachée à la Révolution industrielle et aux développements qu’elle a induits.
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“Break On Through (to the Other Side)”: An Overview of The Historiography of U.S. Conservatism in the Sixties
par Aurélie Godet,
publié le 30/04/2012
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Since the 1990s, a new generation of American historians has been exploring the “other,” counter-countercultural side of the 1960s, focusing on either the higher echelons of conservative power, the work of conservative militants at the grassroots, or on the ideas of specific conservative thinkers. This article aims to review some of the existing literature, while providing insight into what a comprehensive history of the conservative sixties should also include.
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1965-1970: Nouvelle Gauche et révolution
par Frédéric Robert,
publié le 03/01/2011
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Après cinq années passées à tenter de réformer la société américaine (entre 1960 et 1965) sans obtenir de véritables résultats probants, la Nouvelle Gauche américaine, particulièrement sa branche étudiante, le Students for a Democratic Society (SDS) changea radicalement de cap, renonçant ainsi à ses principes originels. Elle s'engagea ouvertement dans la révolution entre 1965 et 1970, car il s'agissait, à ses yeux, de la seule manière d'ébranler la société américaine. Malgré ce réajustement stratégique, elle ne put durer sur la scène politique américaine. L'action révolutionnaire eut raison d'elle et de ses sympathisants.
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Héritage de la Nouvelle Gauche Américaine des années soixante
par Frédéric Robert,
publié le 03/01/2011
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La Nouvelle Gauche américaine occupa le devant de la scène politique américaine entre 1960 et 1970. D'abord adepte de la réforme stricto sensu, entre 1960 et 1965, elle dut se résoudre à s'engager dans la révolution (1965-1970), ce qui précipita sa désintégration. Malgré un passage relativement court dans le paysage politique américain, il est frappant de constater qu'elle a contribué, peu ou prou, à transformer la société américaine et qu'elle a servi d'inspiration, voire de modèle à d'autres mouvements contestataires, aussi bien américains qu'européens.
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Nouvelle Gauche américaine dans les années soixante : de la radicalisation à la désintégration
par Frédéric Robert,
publié le 18/11/2010
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La Nouvelle Gauche américaine est une mosaïque rassemblant différents mouvements contestataires. Elle vit le jour en 1960. Pendant ses cinq premières années d'existence, son approche fut essentiellement contestataire et réformatrice. En 1965, jugeant que ces actions n'étaient pas couronnées de succès, elle décida de s'engager ouvertement dans la désobéissance civile et la révolution, profitant de l'émoi suscité par la guerre au Vietnam. Ses principales actions révolutionnaires furent le soulèvement de l'université de Columbia en avril 1968 et les émeutes de Chicago en août. Une telle radicalisation entraîna inexorablement sa désintégration au début des années soixante-dix.
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Le Rêve Américain en question : du rêve imparfait au rêve comme imposture
par Morgane Jourdren ,
publié le 04/03/2010
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Des voix discordantes s'élèvent en Amérique pour dénoncer une société qui ne tient pas toutes ses promesses et qui utilise et détourne le rêve américain pour faire croire à la validité du système. Les mouvements féministes, ceux des droits civiques et ceux qui dénoncent les excès du capitalisme, revendiquent des réformes pour que le rêve américain profite à tous. Les mouvements socialistes purs et durs, eux, entendent rompre avec l'individualisme forcené et la réussite à tout prix pour créer une société plus fraternelle. Les mouvements anarchistes, quant à eux, appellent à la révolution pour que opprimés brisent leurs chaines.
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Poésie, chose publique, prose commune : De Wordsworth à Coleridge
par Eric Dayre,
publié le 14/03/2008
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Avec les Ballades Lyriques, Wordsworth et Coleridge expriment leur rejet de la diction poétique héritée du XVIIIe siècle et prônent un recours au langage simple et authentique du quotidien. Pour ces poètes fortement influencés par la Révolution française, ce projet esthétique se double d'un enjeu politique : la diction poétique est assimilée au despote en place dont l'autorité repose sur une mystification rhétorique à laquelle il convient d'opposer une incroyance critique (« disbelief »). Confrontés, comme tous les romantiques anglais, au rapport entre prose et poésie, ils tentent de reproduire le langage épuré des propriétaires terriens plus ou moins instruits dans une « prose rythmique » qui contient par là-même l'utopie d'une république pastorale. Cet idéal démocratique connaît ensuite une évolution. Si Wordsworth poursuit cet idéal jusqu'au bout, Coleridge, lui, est amené à reconnaître que le style humble de cette prose se distingue profondément du langage des habitants de la campagne. Il abandonne dès lors cette idée et redéfinit la prose moderne comme l'expression d'un « langage figuré de la pensée », faisant référence à l'imagination du poète intellectuel, et par là même réservée à une élite restreinte capable d'une illumination et d'une autonomie conceptuelle dont, dans un second temps, le discours des hommes pourra bénéficier.
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Morale et politique dans "Resistance to Civil Government" (Henry David Thoreau)
par Michel Granger ,
publié le 16/01/2008
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Très connu pour avoir inspiré l'action de Gandhi et de Martin Luther King, « Résistance au gouvernement civil » (« La désobéissance civile ») entre à l'évidence dans la catégorie des essais politiques, mais Thoreau y traite de politique à sa manière, selon le point de vue d'un individualiste qui possède un certain sens de la collectivité. On n'y trouvera pas de théorie du gouvernement : l'organisation de la société et l'exercice du pouvoir passent au second plan, car tout est ramené à l'individu et à son intégrité morale. Significativement, l'opposition entre la loi et le bien est marquée de façon péremptoire dans un aphorisme mémorable : « It is not desirable to cultivate a respect for the law, so much as for the right. »