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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 19 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Les Fragmenta de Pétrarque sous le regard de Méduse par Anne-Marie Telesinski, publié le 26/01/2022
Cette communication propose une lecture du Canzoniere - dans sa synchronie et sa diachronie - au prisme du mythe de Méduse. Ce mythe, qui fait partie des mythes fondateurs de la poétique de Pétrarque, comme celui de Daphné et Apollon, illustre et confirme la façon dont Pétrarque renouvelle les topoi de la poésie lyrique précédente (en particulier la donna petra et l'amant transformé en statue), en faisant de la métamorphose en pierre par Laure-Méduse l'une des caractéristiques du je lyrique de sa fabula. Au gré des vicissitudes du récit de l'histoire d'amour et de la construction progressive du livre-canzoniere, le poète introduit des variations lexicales et interprétatives qui s'inscrivent dans un réseau intertextuel. Ces dernières contribuent à la richesse polysémique de l'usage poétique du mythe, pour aboutir à l'allégorie morale dans le dernier texte, la chanson à la Vierge, où l'état de pierre représente un obstacle - surmonté ou sur le point de l'être - à la mutatio animi.
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De la parrêsia poétique chez Pétrarque par Jean-Luc Nardonne, publié le 06/04/2020
Partant de la définition de pârresia avancée par Michel Foucault, la contribution se propose d’essayer de l’appliquer à une œuvre fictionnelle majeure de la littérature italienne, le Chansonnier de Pétrarque. La littérature, et en l’occurrence la poésie, peut-elle dire une vérité ? Une relecture du texte du Secretum où le poète toscan dialogue avec la Vérité ouvre quelques pistes de réponse.
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Du socialisme au fascisme : littérature et politique dans les œuvres de Mussolini par Elise Varcin, publié le 05/10/2017
Partant de l’idée que Benito Mussolini a été un intellectuel autodidacte avant d’être la figure politique que l’on connaît, cette intervention se propose d’ouvrir des pistes de réflexion sur le rapport du « duce » à la littérature. Après avoir retracé le parcours intellectuel de Mussolini, depuis ses années de formation et jusqu’à son arrivée au pouvoir, il s’agira de dégager certaines des principales lignes directrices de sa conception de la littérature pendant les années du régime. En particulier, la définition du poète comme interprète privilégié de la réalité de son temps – en l’occurrence celui de la révolution fasciste – et donc la fonction fondamentalement politique que le chef du régime attribue à la poésie semblent puiser leur source dans une conception romantique de la littérature, qui était déjà la sienne pendant ses années socialistes.
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Les feux follets de Camillo Sbarbaro, entre fragment et aphorisme par Clémence Jeannin, publié le 29/09/2017
Camillo Sbarbaro est le seul poète vociano à être resté fidèle après la saison des avant-gardes à la forme du fragment de prose, en le faisant toutefois évoluer très nettement des années 1910 à la fin des années 1960. Son œuvre prouve ainsi que l’écriture fragmentaire n’a pas été qu’une mode éphémère mais qu’elle a pu devenir la forme constante et idiosyncratique d’une poétique singulière. Elle cristallise le rejet sbarbarien de la généricité traditionnelle voire de l’institution littéraire elle-même, en substituant à un idéal ancien de complétude, de construction et de continuité, les valeurs modernes de la brièveté et de la déliaison.
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La traduction comme métamorphose : une lecture de Bernard Simeone, à la lumière d’une expérience de traductrice d’Amelia Rosselli par Marie Fabre, publié le 28/04/2016
Dans ce texte, Marie Fabre tente une lecture de Ecrire, traduire, en métamorphose de Bernard Simeone à l’aune de sa propre expérience de traduction, concentrée sur la poésie d’Amelia Rosselli. Elle interroge ainsi le miroir que lui tendent les écrits de Simeone, retraçant les différentes étapes du processus de traduction telles qu’elles y apparaissent. Elle s’attache d’abord à la question de l’identité du traducteur et de la définition du désir qui sous-tend toute activité de traduction, insistant sur le fait que celle-ci nous met devant une énigme du texte qu’il s’agit de transmettre, et non de résoudre. La suite de son intervention se concentre sur la reprise d’une idée de traduction comme « métamorphose » et « variation », proposant une tentative d’illustration de ces notions à travers quelques remarques sur son travail de traduction de la poésie d’Amelia Rosselli, et notamment du long poème La libellula.
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La pétrification et la descente en Enfer par Christophe Libaude, publié le 23/01/2015
La question de la pétrification chez Dante est abordée en partant du vers « fatto di pietra e, impetrato, tinto » (Purg XXXIII, 74). Après avoir discuté de la difficulté de ce vers, qu’on ne peut réduire à un reproche concernant l’“obscurcissement” de l’esprit du poète, on revient sur l’opposition classique entre Méduse / Petra et Béatrice (et donc sur le lien entre les “Petrose” et le chant IX de l’Enfer). On cherche à montrer que la pétrification ne doit pas être considérée simplement comme une “erreur” de Dante, mais comme un stade essentiel dans le parcours qui mène au centre de l’Enfer puis jusqu'à Béatrice.
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Poésie du repentir et repentir de la poésie dans le "Purgatoire" par Massimo Lucarelli, publié le 23/01/2015
Dans l’étape intermédiaire de son voyage, le héros de la Comédie parcourt un itinéraire de pénitence qui se dessine de deux manières complémentaires : d’une part, il grimpe la montagne du purgatoire en participant ou en assistant à des rites d’expiation qui atteignent leur point culminant dans sa confession avec Béatrice ; d’autre part, il revient d’une façon autocritique, voire palinodique, sur quelques étapes de sa précédente production poétique pour mieux s’en éloigner. Massimo Lucarelli propose donc une lecture du Purgatoire en misant sur les liens complexes entre poésie, repentir et réécriture chez Dante.
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"O poca nostra nobilità di sangue" : Dante, sa Comédie, ses noblesses par Guido Castelnuovo, publié le 26/09/2014
Comment, pourquoi, où et quand Dante a-t-il parlé de la noblesse ? Multiforme et éclectique, l’œuvre dantesque permet une réflexion à 360 degrés sur l’état et les enjeux de la problématique nobiliaire dans l’Italie communale à l’aube du XIVe siècle et bien plus encore. Poésie et théologie, ars dictandi et disputes universitaires, latin et langue vernaculaire, vers et prose, philosophie et politique, conseils juridiques et idéologie courtoise, auctoritates antiques et références contemporaines, communes populaires, cités princières et seigneuries rurales : tous les lexiques et les protagonistes de la question nobiliaire se retrouvent sous sa plume, la seule qui soit alors en mesure de traiter – tour à tour, en parallèle, de concert – la noblesse philosophique et les nobles héritiers, la noblesse spirituelle et les nobles chevaliers, la noblesse seigneuriale et les nobles vertueux. Qui plus est, ces profils nobiliaires sont ancrés dans un environnement géopolitique bien défini, celui d’une très concrète Italie des cités entre la dernière décennie du Duecento et les environs de 1320.
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Giovan Francesco Busenello. Un théâtre de la rhétorique par Jean-François Lattarico, publié le 29/11/2013
Au cours de ce cette séance du séminaire d’études italiennes ENS-Lyon3, Jean-François Lattarico analyse le statut du « dramma per musica » au Seicento à travers la production du plus illustre représentant du genre, Giovanni Francesco Busenello, le librettiste, entre autres, de l’Incoronazione di Poppea de Monteverdi. Il nous montre comment ce genre nouveau qu’est l’opéra affirme sa pleine autonomie littéraire, loin d’être un genre « soumis ». Ce genre pluridimensionnel synthétise ainsi les nouvelles formes récemment apparues comme le roman ou d’autres, plus anciennes, comme le théâtre ou la poésie tout en proposant la parole à travers le paradigme rhétorique comme élément central et fédérateur.
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Dante et les artistes par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013
Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.
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Incontro con Roberto Piumini par Roberto Piumini, Giacomo Anastasi, publié le 28/09/2012
Lo scrittore Roberto Piumini dopo la lettura di una poesia e di un racconto in musica ci parla della sua esperienza di scrittore per giovani ma anche per adulti. Evoca il legame particolare con il suo pubblico e spiega com'è difficile - a volte - cambiare strada e trovare la legittimità di scrivere per gli adulti...
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Traduire, trahir. La poésie d'Alda Merini par Patricia Dao, publié le 01/06/2012
Dans son intervention, Patricia Dao nous parle de la langue d'Alda Merini et de son travail de traductrice face à cette langue si particulière... Elle explique non seulement le rapport qui existe entre la "folie" et l'internement dans la langue d'Alda Merini mais aussi le rôle que cet événement dramatrique a pu jouer dans sa production poétique. Elle n'oublie pas non plus de relever et d'illustrer l'importance du corps dans cette expression poétique : en somme il s'agit au sens propre d'un vrai corps à corps avec la poésie d'Alda Merini.
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De la parole au corps : la poésie d'Alda Merini par Flaviano Pisanelli, publié le 01/06/2012
Au cours de cette conférence Flaviano Pisanelli revient sur le « personnage » Alda Merini et sur sa poétique. Une poétique et une production poétique qui ne peuvent être dissociés de sa « biographie ». L’enfermement psychiatrique – l’Enfer comme elle le définit elle-même – a une influence considérable sur sa poésie. Une poésie de la folie et de l’amour ; de la folie et de la lucidité ; de la douleur et de l’amour ; une poésie d’apparence antithétique et bien plus sûrement syncrétique.
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Le poète, le Paradis et la Monarchie : nouvelles recherches sur Dante par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 16/03/2012
Vidéos des communications de la journée d'étude organisée par le laboratoire Triangle UMR 5206 et le département LLCE (études italiennes) de l'ENS de Lyon qui s'est déroulée à l'ENS de Lyon le 2 mars 2012.
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Un percorso di lettura attraverso i Poemi conviviali de Pascoli par Francesca Sensini, publié le 14/01/2011
"Un percorso di lettura attraverso i Poemi conviviali" propose une lecture du recueil les Poèmes conviviaux de Giovanni Pascoli (1904) à la lumière des présupposés esthétiques et théoriques qui sont à la base non seulement de ce recueil, mais de l'ensemble de l'œuvre et de la réflexion poétique de l'auteur. On y approfondit tout particulièrement la valeur et les implications de la notion pascolienne "d'antico" qui renvoie à la fois, à un modèle littéraire historiquement défini - dans le cas des Poèmes conviviaux, à la littérature grecque et latine - et à l'essence méta-historique de la véritable poésie, ainsi que la sémantique du "sogno"; cela en interrogeant les textes pascoliens, en vers et en prose, au delà des frontières du recueil.
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Leopardi ottimista : un mito del Novecento par Stéphanie Lanfranchi, publié le 21/12/2009
La tesi di un ottimismo di Leopardi non è in realtà un'invenzione del Novecento, ma la ripresa e la diffusione di un mito che ricorre, sotto varie formulazioni, sin dal secolo precedente. Così come la critica leopardiana ha distinto varie fasi del pessimismo leopardiano, essa ha anche definito diverse forme di ottimismo nel pensiero e nella poesia di Leopardi, benché questa caratterizzazione sia ben meno nota della prima. Eppure, tale distinzione si trova già nelle pagine di un De Sanctis o di un Carducci nella seconda metà dell'Ottocento.
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Entretien avec Valerio Magrelli par Valerio Magrelli, Alessandro De Francesco, publié le 28/04/2009
Valerio Magrelli, nato a Roma nel 1957, è uno dei maggiori poeti italiani contemporanei. Il 18 novembre 2008 Alessandro De Francesco, poeta, dottorando di Letterature comparate all'Ecole normale supérieure Lettres et sciences humaines, ha intervistato Magrelli nella sua casa romana per La Clé des langues.
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Entretien avec Dacia Maraini par Dacia Maraini, Michele Gulina, publié le 24/02/2009
Le 11 mars 2008 Dacia Maraini a tenu une conférence à L'institut Culturel Italien de Lyon. Nous l'avons rencontrée pour parler avec elle de littérature au féminin.
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Entretien avec Alberto Garlini par Alberto Garlini, Maurizia Morini, publié le 16/09/2008
Le 29 mai 2008 Alberto Garlini a participé, à La Villa Gillet à Lyon, aux 2èmes Assises Internationales du Roman : "Le roman, quelle invention !"
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