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Recherche multi-critères

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Le roman de formation féminine en Espagne après la Guerre civile : advenir par Ambre-Aurélie Cordet, publié le 06/03/2023
Après la Guerre civile paraissent en Espagne, sous la plume de femmes, plusieurs romans de formation féminine qui s'affirment peu à peu comme un sous-genre romanesque privilégié pour développer une réflexion sur « la féminité », l'image et la place des femmes dans la société. Si cette forme romanesque n'est pas nouvelle, elle subit cependant une inflexion qui, par les interrogations qu'elle ouvre et les mises en cause qu'elle suscite, entend élargir le champ des possibles pour les femmes.
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Printemps barbare par Caroline Bojarski, publié le 08/11/2012
Grâce à ce premier roman, Hector Tobar (journaliste américain d'origine guatémaltèque) s'est fait une place parmi les grands écrivains nord-américains actuels. À travers l'histoire apparemment banale d'une employée mexicaine, il dépeint la Californie d'aujourd'hui en se penchant sur l'immigration mexicaine, la justice américaine, l'engagement politique ou encore les médias de masse. Le tableau dressé n'est pas cynique, ironique ou accusateur, car la polyphonie est maîtresse du roman. Avec ses quatre cent pages, ce roman en impose, impressionne, mais il abrite en réalité une grande histoire, une extraordinaire aventure, car les personnages y sont nombreux et charismatiques. Araceli s'impose comme une grande figure dont la destinée n'était pas toute tracée et qui, finalement, prend petit à petit l'étoffe d'une héroïne des temps modernes.
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La figure féminine chez Arturo Pérez Reverte par Emmanuelle Zolesio, publié le 12/06/2008
Dans un article sur Georges Simenon, Benard Lahire invitait à analyser dans les œuvres littéraires la « sociologie implicite » de leurs auteurs et à mettre en lien celle-ci avec leur trajectoire personnelle et leurs expériences socialisatrices passées. L'interrogation sur les liens entre la « vie » et « l'œuvre » à partir des romans d'Arturo Pérez-Reverte apparaît tout à fait légitime. Dans Le peintre de batailles, qu'il considère comme la pièce angulaire de toute son œuvre, l'écrivain espagnol revient sur ses 21 ans passés comme reporter puis correspondant de guerre, s'interrogeant sur sa responsabilité morale. Il explique avoir pendant longtemps « scindé sa vie en deux » (journalisme d'un côté, littérature de l'autre), le temps était venu pour lui de la rassembler. Ce livre est en partie un témoignage (il explique qu'il n'avait jamais véritablement parlé auparavant de ces années professionnelles à son épouse, sa fille ou ses amis sinon de façon allusive), qu'il a « composé, la tête froide, prenant dans [s]on sac à dos ce qu'il [lui] fallait, juste ce qu'il fallait - en faisant le tri et en tentant de mettre chaque chose précisément à sa place ». Mais l'auteur n'avait pas attendu ce roman pour mettre de lui-même dans sa fiction...
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