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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 11 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Elephant* (Alan Clarke - 1989 / Gus Van Sant - 2003) par Lionel Gerin, publié le 15/06/2017
Au début des années 2000, on propose à Gus Van Sant, metteur en scène américain, de réaliser un long-métrage à partir de la tuerie de Columbine, alors le dernier "school shooting" qui a choqué l'Amérique.
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Laura (Otto Preminger – 1944) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
L'histoire, c'est celle de Pygmalion, revisitée par Hollywood, sous la direction d'Otto Preminger. Waldo Lydecker, chroniqueur aristocrate mondain, prend sous son aile une jeune publiciste, Laura. Il en fait sa "chose" et la conduit au succès. Elle rencontre Shelby, gigolo charmeur, et s'en éprend au point de vouloir l'épouser. Elle est assassinée. L'inspecteur Mark McPherson mène l'enquête. Film sur le pouvoir de la création et du désir, Laura marque une date dans l'histoire alors naissante du film noir, et lui donne une dimension autre.
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Two for the Road / Voyage à deux (Stanley Donen - 1967) par Lionel Gerin, publié le 16/02/2017
Tout le monde connait le Stanley Donen de Singing in the Rain (Chantons sous la pluie, 1952), ou de On the Town (Un jour à New York, 1949), comédies musicales brillantes et hautement toniques, à revoir évidemment. On connaît moins le Stanley Donen de Charade (1963), et pas davantage celui de Two for the Road (Voyage à deux, 1967). Le film raconte une quinzaine d'années de la vie d'un couple, en l'occurence Albert Finney et Audrey Hepburn. Thème simple, banal même. Pourtant, il pose d'emblée le problème de la forme. Faut-il opter pour la linéarité et user de stratagèmes pour évoquer le passage du temps, ou bien recourir aux bons vieux flash-backs ?
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Little Fugitive / Le petit fugitif (Morris Engel, Ray Ashley and Ruth Orkin - 1953) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En regardant les anciens reportages de Life, les photos de Vivian Maier et de Saul Leiter, on se prend parfois à rêver. C'était comment New York, Brooklyn, dans les années 50 ? Pour le savoir, on peut rechercher les articles et les photos susmentionnés, relire quelques romans. On peut également voir Little Fugitive. En cette décennie où Hollywood dominait, Le petit fugitif, film de photographes, en partie autofinancé, avait toutes les chances de passer inaperçu, et de finir aux oubliettes. Heureusement pour nous, il n'en fut rien.
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Wild River / Le fleuve sauvage (Elia Kazan - 1960) par Lionel Gerin, publié le 10/11/2016
Une Amérique tiraillée entre deux temps, un monde qui laisse place à un autre, avec son cortège de peur de l'avenir et de l'inconnu, son repli sur soi, tout cela sonne éminemment actuel, en cette période d'élections. C'est, entre autres, de cela que parle Wild River. En 1933, dans l'Amérique du New Deal, l'ingénieur Chuck Glover (Montgomery Cliff) est chargé de convaincre quelques propriétaires d'une petite ville du Tennessee de vendre leurs terres au gouvernement, qui va construire un barrage censé réguler le cours meurtrier de la rivière Tennessee. Parmi les derniers à résister, Ella Garth (Jo Van Fleet), grand mère revêche, refuse et s'accroche à son bien.
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Imitation of Life / Mirage de la vie (Douglas Sirk - 1959) par Lionel Gerin, publié le 07/10/2016
Le film raconte l'ascension et le succès de Lora (Lana Turner) qui, partie de rien, sacrifie sa vie amoureuse pour sa carrière d'actrice. Elle est aidée par Annie, une femme noire qu'elle héberge, et qui est tout à la fois femme de ménage, nounou, secrétaire, dame de compagnie. Toutes deux sont veuves et ont une fille. Il s'agit donc, entre autres, d'une histoire de réussite, mais c'est d'une self-made woman dont il est véritablement question ici, d'une incarnation féminine du rêve américain et des problèmes spécifiques que cela pose. Le film joue sur des couples: mère/fille, noire/blanche, riche/pauvre.
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Vanishing Point / Point limite zéro (Richard Sarafian - 1971) par Lionel Gerin, publié le 13/09/2016
Quand sort Vanishing Point, en 1971, le Nouvel Hollywood bat son plein. Initié dès les années 60 par des films comme The Graduate (Le lauréat) de Mike Nichols, ou Bonnie and Clyde d'Arthur Penn, ce "nouveau cinéma" a ouvert le champ à une autre Amérique, à ses laissés pour compte, ses losers. Longtemps tus, sinon interdits sur les écrans, beaucoup de problèmes commencent alors à être abordés: la sexualité sous tous ses aspects, les drogues, les violences conjugales et parentales, l'univers carcéral, la maladie mentale, le traitement des minorités, toutes les hypocrisies d'une société bourgeoise polissée, les mensonges de l'American Dream. La guerre même n'est plus héroïque, le Vietnam occupe toute l'actualité.
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Days of Heaven / Les moissons du ciel (Terrence Malick - 1978) par Lionel Gerin, publié le 06/06/2016
En 1974 sortait le premier long-métrage de Terrence Malick, Badlands (La balade sauvage), sur la dérive meurtrière de deux amants juvéniles dans une Amérique rurale et désertique. Un très beau premier film où l'on voit rétrospectivement les germes des œuvres à venir. Quatre ans plus tard, Days of Heaven arrivait sur les écrans. Les germes avaient mûri puis éclos. La moisson était magnifique. Terrence Malick filme le temps. Celui qu'il fait, car ses films sont météorologiques. Celui qui passe, ou qui justement a du mal à passer.
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Buster Keaton (Sherlock, Jr. - 1924; The Navigator - 1924; Seven Chances - 1925; The General - 1926; Steamboat Bill Jr. - 1928) par Lionel Gerin, publié le 25/01/2016
Buster Keaton est un génie ! Sur scène, dès l’âge de cinq ans avec ses parents, il sait tout faire. D'abord tomber (son père lui attache une poignée dans le dos et le jette dans le public), ensuite (et avant tout), faire rire. À 22 ans, il a déjà 17 ans d'expérience du spectacle derrière lui. Il rentre "en cinéma" et passe en premier lieu par l'école des courts-métrages burlesques, avec Fatty Arbuckle, puis commence à réaliser ses propres "bandes" (à voir, bien évidemment). Cops est, par exemple, une merveille. Dès 1923, il passe au long-métrage. Je traite ici de cinq d'entre eux, mais les autres sont tout aussi indispensables.
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Vertigo / Sueurs froides (Alfred Hitchcock - 1958) par Lionel Gerin, publié le 30/11/2015
Alfred Hitchcock ou l'une des incarnations possibles du cinéma. Si, comme le dit Capra, "le film est une maladie", alors le grand Alfred a vraiment soigné le mal par le mal. L'un de ses grands films malades (pour reprendre une expression de Truffaut) est Vertigo. Nous sommes en 1958. Entre 1954 et 1955, il a tourné trois films avec Grace Kelly : Dial M for Murder, Rear Window, To Catch a Thief. Elle représente son idéal féminin, comme il le définit: "le feu sous la glace". Elle est, comme on le sait, partie sous d'autres cieux. Fait unique dans la filmographie d'Hitchcock, il tourne alors trois films sans héroïne digne de ce nom, c'est-à-dire désirable: Trouble with Harry, The Man Who Knew Too Much (remake de sa version anglaise de 1934) et The Wrong Man. Puis vient Vertigo.
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Touch of Evil / La soif du mal (Orson Welles - 1958) par Lionel Gerin, publié le 24/11/2015
Un motel perdu tenu par un personnage dérangé. Janet Leigh seule dans une chambre, plutôt dévêtue. Cela vous dit quelque chose ? Cette scène, Alfred Hitchcock en fut d'abord le spectateur. Il s'en inspira et en tira un chef-d'œuvre, Psycho. Mais le film dont nous parlons n'est pas de lui. C'est Touch of Evil, d'un autre génie du cinéma: Orson Welles. En 1958, il a déjà réalisé dix films, dont deux inachevés. D'abord metteur en scène de théâtre et acteur précoce, il a travaillé pour la radio et adapté des romans ou pièces plus ou moins célèbres. Le 30 octobre 1938, il adapte La Guerre des mondes, d'H.G Wells.
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