Vous êtes ici : Accueil / Recherche multi-critères

Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 6 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Una gran voglia di litigare : Il Gruppo 63, Bassani et alii... par Elisabeth Kertesz-Vial, publié le 06/12/2021
En octobre 1963, lors d’un premier congrès, un groupe d’intellectuels se réunit dans le but avoué de confronter les travaux des uns et des autres. Ce groupe se définit autour de la notion d'avant-garde, en se réclamant à la fois de la nouveauté créatrice et d’un héritage, celui des révolutions littéraires qui les précédaient. La polémique – envisagée comme une vertu – constitue la base de cette session de travaux. Certains jeunes écrivains se lancent dans une violente attaque contre les valeurs littéraires établies. Un trait d’esprit est alors lancé contre les deux auteurs de romans parmi les plus célèbres de leur temps : Giorgio Bassani et Vasco Pratolini, accusés d’être les "Lialà de leur temps" et de verser dans le sentimentalisme, alors que les néo-avant-gardistes prônent la déconstruction du langage et privilégient la forme plutôt que le contenu. La communication veut approfondir ce que venait de révéler cette attaque brutale et cette accusation de la part des membres du "Gruppo 63" et la confronter à la défense de Giorgio Bassani. L'intervention a été enregistrée à l'occasion du colloque "Esclandre" qui s'est tenu du 15 au 17 avril 2021, organisé par l'Université Clermont Auvergne et l'IHRIM.
type-video.png conference.png
Du socialisme au fascisme : littérature et politique dans les œuvres de Mussolini par Elise Varcin, publié le 05/10/2017
Partant de l’idée que Benito Mussolini a été un intellectuel autodidacte avant d’être la figure politique que l’on connaît, cette intervention se propose d’ouvrir des pistes de réflexion sur le rapport du « duce » à la littérature. Après avoir retracé le parcours intellectuel de Mussolini, depuis ses années de formation et jusqu’à son arrivée au pouvoir, il s’agira de dégager certaines des principales lignes directrices de sa conception de la littérature pendant les années du régime. En particulier, la définition du poète comme interprète privilégié de la réalité de son temps – en l’occurrence celui de la révolution fasciste – et donc la fonction fondamentalement politique que le chef du régime attribue à la poésie semblent puiser leur source dans une conception romantique de la littérature, qui était déjà la sienne pendant ses années socialistes.
type-video.png conference.png
Le royaume de Naples et la modernité politique, des révolutions à l'Unité italienne par Pierre-Marie Delpu, publié le 19/11/2015
À partir d'un bilan historiographique, l'intervention illustrera le rapport paradoxal du royaume de Naples, souvent érigé en symbole du mauvais gouvernement par les observateurs étrangers, à la modernité politique qu'entendent construire des acteurs spécifiques, qualifiés d'abord de "patriotti" puis de "liberali". L'attention sera portée aux acteurs et aux stratégies de la politisation libérale, aux révoltes et révolutions politiques, réalité mobile à la chronologie complexe (1820-21 et 1848-49 essentiellement, outre des insurrections plus ponctuelles dans les provinces périphériques du royaume).
type-video.png article.png
Le palimpseste révolutionnaire et la révolution napolitaine de 1647-1648 par Alain Hugon, publié le 10/05/2013
Dans le cadre du séminaire d'études italiennes organisé par l'ENS de Lyon et l'Université Lyon 3, Alain Hugon vient parler des 9 mois de révolution napolitaine entre 1647-1648 souvent associés à un des protagonistes de ses tout débuts, Masaniello. Son analyse permet de remettre en perpective certaines interprétations téléologiques souvent fondées au moment du Risorgimento tendant à présenter cette révolution comme une révolte anti-espagnole. Il montre plutôt comment ces mois insurrectionnels ont été l'occasion de poser la question de la représentation politique du popolo face à l'aristocratie.
conference.png type-video.png
Rire de spectateur, rire d'électeur : Dario Fo vs Silvio Berlusconi par Laetitia Dumont-Lewi, publié le 02/03/2012
Cette intervention est consacrée au pouvoir politique du comique et du rire, idée défendue, dans le champ théâtral, par Dario Fo qui voit dans le comique une force intrinsèquement subversive, voire révolutionnaire, et lui donne un pouvoir d'opposition au pouvoir ; idée expérimentée, sur le terrain politique, par Silvio Berlusconi, qui fait de sa bonne humeur l'instrument d'un consensus qui sert justement à asseoir son pouvoir, avec un rire qui s'adresse à de potentiels électeurs.
conference.png texte.png type-video.png
Les deux fins de "Morte accidentale" et leur signification politique par Jean-Claude Zancarini, publié le 06/02/2012
Au cours de son intervention, Jean-Claude Zancarini prend tout d'abord soin de démontrer en quoi cette pièce va au-delà de la simple dénonciation du scandale Pinelli : elle aurait davantage pour but de montrer la vraie nature de cet État qui lutte contre la classe ouvrière. Il analyse ensuite les différentes fins qui ont pu exister et leurs significations en fonction du contexte politique dans lequel elles ont été rédigées. De la révolution à la justice plus juste.
conference.png type-video.png