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Recherche multi-critères

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Intellectuels et revues culturelles à Naples dans les années d’après-guerre : la construction d’une mémoire historique par Virginie Vallet, publié le 02/10/2017
L’année 1945, marquée par une crise des intellectuels italiens qui s’étend à l’Europe, suscite une vraie interrogation sur le statut de l’Italie et sur sa vocation à exister d’un point de vue historique. La saison des revues culturelles à Naples commence dès 1944, avec Latitudine et dure jusqu’en 1961, avec Le Ragioni narrative. Un nouveau concept d’une culture aux valeurs humanistes, tournée vers l’Europe et le monde, se voit alors proposé au lecteur. L’engagement civil des ragazzi di Monte Di Dio, qui veulent agir concrètement sur l’histoire de Naples, apparaît toutefois indissociable de leur parcours culturel et idéologique complexe. Dans ce contexte de politisation de la vie culturelle, nous nous proposons d’analyser ici la valeur et la portée du témoignage comme reconstruction d’une mémoire historique, individuelle et collective, à travers l’abondante production de revues culturelles des intellectuels napolitains.
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Les enluminures de l'Enfer au XIVe siècle par Giulia Puma, publié le 30/01/2015
Après une présentation générale de la tradition d’illustration de la Divine Comédie telle qu’elle s’établit puis se développe dans l’enluminure italienne du Trecento, il s’agira de se pencher plus spécifiquement sur un cycle de l’Enfer, à savoir celui du manuscrit Egerton 943 (Londres, British Museum), datant de 1325-1350 environ. Au sein des nombreuses illustrations des chants qui composent la première cantica, on s’attardera en particulier sur deux enluminures, celle de la rencontre avec les luxurieux emportés par l’ouragan infernal (fol. 10v) et celle avec les traîtres pris dans la glace, Bocca degli Abbati au premier chef (fol. 58r). Ces deux rencontres adviennent juste avant deux autres rencontres encore plus célèbres, respectivement Paolo et Francesca au chant V et Ugolino au chant XXXII, et leur étude permettra de s’interroger sur les choix opérés par l’enlumineur, pour illustrer des chants qui contiennent toujours bien plus qu’un seul épisode, mais dont la traduction figurative implique, si ce n’est une censure ou des oublis, du moins une sélection, forcément partiale vis-à-vis du texte dantesque.
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Conclusions de la deuxième journée d'études sur Dante par Cécile Le Lay, publié le 30/01/2015
Conclusion par Cécile le Lay (Lyon3, Ciham UMR 5648) de la deuxième journée d'étude sur Dante Alighieri et le XIVe siècle dans les études médiévales en France, organisée à l'Université Jean Moulin-Lyon3 par le 5 juin 2014.
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Poésie du repentir et repentir de la poésie dans le "Purgatoire" par Massimo Lucarelli, publié le 23/01/2015
Dans l’étape intermédiaire de son voyage, le héros de la Comédie parcourt un itinéraire de pénitence qui se dessine de deux manières complémentaires : d’une part, il grimpe la montagne du purgatoire en participant ou en assistant à des rites d’expiation qui atteignent leur point culminant dans sa confession avec Béatrice ; d’autre part, il revient d’une façon autocritique, voire palinodique, sur quelques étapes de sa précédente production poétique pour mieux s’en éloigner. Massimo Lucarelli propose donc une lecture du Purgatoire en misant sur les liens complexes entre poésie, repentir et réécriture chez Dante.
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Béatrice et Marie : de la "Vie nouvelle" à la "Comédie" par Cécile Le Lay, publié le 23/01/2015
De nombreux passages de la "Vie nouvelle" de Dante Alighieri montrent l’influence du modèle marial sur la description de sa bien-aimée. Sans pour autant assimiler le "libello" à une "Legenda sancte Beatricis" qui, dans le sillage de celle de sainte Claire, proposerait une nouvelle figure de Marie à la dévotion des « fidèles » (comme une partie de la critique l’a suggéré autrefois), ni chercher seulement à contrebalancer le modèle christique qui s’est imposé pour Béatrice depuis les recherches de Charles S. Singleton (portant à la fois sur l’œuvre de jeunesse et la "Comédie"), il nous semble intéressant de reprendre et de comparer certaines allusions mariales significatives qui sont proposées au début, au cœur et à la fin des deux récits, pour mieux comprendre les fonctions respectives attribuées aux deux femmes qui ont guidé le parcours du protagoniste (sachant que la troisième, Lucie, n’intervient pas dans le "libello").
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La pétrification et la descente en Enfer par Christophe Libaude, publié le 23/01/2015
La question de la pétrification chez Dante est abordée en partant du vers « fatto di pietra e, impetrato, tinto » (Purg XXXIII, 74). Après avoir discuté de la difficulté de ce vers, qu’on ne peut réduire à un reproche concernant l’“obscurcissement” de l’esprit du poète, on revient sur l’opposition classique entre Méduse / Petra et Béatrice (et donc sur le lien entre les “Petrose” et le chant IX de l’Enfer). On cherche à montrer que la pétrification ne doit pas être considérée simplement comme une “erreur” de Dante, mais comme un stade essentiel dans le parcours qui mène au centre de l’Enfer puis jusqu'à Béatrice.
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Dante dans la pensée républicaine florentine (Coluccio Salutati, Leonardo Bruni) par Laurent Baggioni, publié le 13/10/2014
Il s’agit d’analyser les différentes formes de présence de Dante dans les écrits de Salutati (surtout dans les écrits de la fin de sa vie 1378-1406) et dans les écrits de son disciple Leonardo Bruni (surtout au début de sa carrière, dans les premières années du XVe siècle). On essaie de voir quelle est la place de la lecture de Dante dans leur redéfinition de l’éthique républicaine, à une époque de profonde transformation du gouvernement florentin, qui évolue vers une forme oligarchique. Il s’agit de vérifier quel est le Dante qui apparaît, et d’évaluer les différences de perception entre un homme du XIVe siècle (Salutati) et un homme né au XIVe siècle mais qui appartient à une autre période de l’histoire de la culture florentine, celle de l’humanisme triomphant du XVe (Bruni).
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La stratégie de communication entre Dante et ses lecteurs après l'exil par Sabrina Ferrara, publié le 01/10/2014
Le sujet que cette communication aborde concerne d’une façon assez large la stratégie de communication dans l’œuvre de Dante après son exil. Cette stratégie étant évolutive tant du point de vue de l’auteur que du lectorat, Sabrina Ferrara a suivi pour l’analyse la succession chronologique des textes, témoins de cette évolution. L’œuvre majeure du poète florentin, la Comédie, reste en partie en dehors du plan chronologique car, s’étalant pendant tout l’espace temporel de l’exil, elle demeure la somme de la pensée de son auteur. L'analyse s’est orientée autant, sinon davantage, en direction du lecteur que de l’auteur, élément déterminant de toute lecture possible. Profondément meurtri par l’exil, pour le transcender ontologiquement et socialement, Dante manœuvre sa parole de sorte qu’elle devienne une glose par elle–même et qu’elle oriente la lecture de son œuvre. Le lecteur perd ainsi son autonomie d’interprétation pour suivre une direction herméneutique qui tient compte des desseins optatifs de l’auteur. Une construction de soi, intentionnelle et réfléchie, tant sur le plan existentiel que sur le plan littéraire ou professionnel, organise la parole du poète dans une antinomie volontaire par rapport à sa figure d’exilé déprécié. Le lecteur est alors amené à suivre cette nouvelle construction et à en être le témoin, passif comme lecteur, mais actif comme facteur de transmission du message.
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Introduction 2e Journée d'étude Dante Alighieri et le XIVe siècle par Guido Castelnuovo, publié le 26/09/2014
Introduction à la 2e journée d'étude sur Dante Alighieri et le XIVe siècle dans les études médiévales en France (Lyon 3, 5 juin 2014).
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"O poca nostra nobilità di sangue" : Dante, sa Comédie, ses noblesses par Guido Castelnuovo, publié le 26/09/2014
Comment, pourquoi, où et quand Dante a-t-il parlé de la noblesse ? Multiforme et éclectique, l’œuvre dantesque permet une réflexion à 360 degrés sur l’état et les enjeux de la problématique nobiliaire dans l’Italie communale à l’aube du XIVe siècle et bien plus encore. Poésie et théologie, ars dictandi et disputes universitaires, latin et langue vernaculaire, vers et prose, philosophie et politique, conseils juridiques et idéologie courtoise, auctoritates antiques et références contemporaines, communes populaires, cités princières et seigneuries rurales : tous les lexiques et les protagonistes de la question nobiliaire se retrouvent sous sa plume, la seule qui soit alors en mesure de traiter – tour à tour, en parallèle, de concert – la noblesse philosophique et les nobles héritiers, la noblesse spirituelle et les nobles chevaliers, la noblesse seigneuriale et les nobles vertueux. Qui plus est, ces profils nobiliaires sont ancrés dans un environnement géopolitique bien défini, celui d’une très concrète Italie des cités entre la dernière décennie du Duecento et les environs de 1320.
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Dante et les artistes par Véronique Rouchon, publié le 27/09/2013
Par le biais de quelques vers célèbres extraits du Purgatoire XI (79-99), Dante a été retenu comme le chantre des arts picturaux des années 1300. Sous son influence, la figure du peintre s'est détachée de celle du simple artifex, de celui qui travaille la matière, et elle est venue cheminer auprès de celui qui travaille la langue. La capacité créatrice du poète entraînait avec elle celle de l'artiste, qui lui est comparé. Ainsi exstirpé du domaine des seuls arts manuels, l'artisan-artiste s'est élevé vers les arts libéraux – selon une nouvelle configuration dans laquelle on a accordé à l'intervention de Dante un rôle décisif. Pourtant à la lumière de quatre moments choisis dans la quatrième décennie du XIVe siècle, un toilettage de Purgatoire XI semble nécessaire pour l'alléger de toute surcharge interprétative. Car la frontière entre arts de la main et arts de l'esprit ne s'est sans doute considérablement assouplie, jusqu'à une certaine perméabilité, qu'à partir des années 1330, soit à une génération de distance de l'écriture du Purgatoire.
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La Rota Vergilii dans le "Paradis" par Anna Pia Filotico, publié le 27/09/2013
L’étude vise à souligner le rôle fondateur de la mémoire dans le dialogue qui s’établit entre Dante et son lecteur. Le texte choisi pour montrer cette relation comprend la série des chants X-XIV du Paradis, les chants du Ciel du Soleil. La séquence narrative, dans sa section centrale, les chants XI et XII, célèbre la gloire de François d’Assise et Dominique de Guzmán, et déplore les dégénérescences des deux ordres fondés par les Saints. Une symétrie indiscutable, clairement construite et signalée, relie les deux chants. Elle cache néanmoins un autre chemin aussi bien balisé que le premier : un parcours qui s’étend pour la totalité des vers relatifs au Ciel du Soleil, avec une marque trinitaire très forte qui donne unité et mouvement cohérents à la narration jusqu’au passage au Ciel de Mars (XIV, 82). Encadré et présenté par ce schéma, le ciel est construit par Dante sur la base ternaire de la progression, aussi bien thématique que stylistique, que tout lecteur averti contemporain de Dante aurait aisément pu reconnaître, celui que la doctrine des trois styles résumait par la Rota Vergilii. Les finalités poétiques d’une telle construction sont très importantes car si d’un côté elles reproduisent dans le ciel charnière des sept visibles du Paradis la macrostructure trinitaire du poème, de l’autre côté elles produisent aussi un écart à mettre en valeur à propos de la notion de style généralement acquise à propos de la Comédie de Dante.
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Le pèlerin en cours de route : le dynamisme de la lumière et son salut par Alessandro Benucci, publié le 27/09/2013
Le but de notre intervention est d’examiner les stratégies que Dante met en place afin de préparer son lecteur au perfectionnement moral qu’il a conçu pour lui dans la Divine Comédie. La représentation de l’Au-delà qui connaît une évolution considérable dans le poème (de la selva oscura jusqu’à l’Empyrée) nous demande en effet, de repenser l’agencement entre la matière même du poème et l’édification du public sans nous limiter aux seules indications que l’on trouve dans l’épître à Cangrande à propos de la mission moralisatrice du subiectum operis. Les solutions que Dante auteur adopte et que Dante personnage met à profit pour rendre « exemplaire » son expérience nous invitent à interpréter l’éducation du lecteur en fonction des enseignements dont bénéficie le pèlerin en cours de route. Une place primordiale sera accordée au paradigme lumineux évoqué dans le colle au premier chant de l’Enfer et qui s’incarne dans la montagne du purgatoire. Figuré par le disque solaire, il imprime ainsi à tout le trajet sa dynamique verticale tout en dévoilant la relation intime qui s’installe entre, d’un côté, la maîtrise graduelle de l’espace qui entoure le viator et, de l’autre, sa propre régénération personnelle. Témoignant de la dimension ésotérique que le texte recèle, la vocation salvatrice que l’auteur attribue au principe lumineux nous offre une nouvelle perspective sur le sens du récit de Dante.
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La bibliothèque de Dante : questions méthodologiques par Raffaella Zanni, publié le 20/09/2013
Dans cette présentation, on cherchera à faire le point sur ce qu’a pu contenir la bibliothèque de Dante. Il s’agit bien sûr d’un sujet éminemment virtuel, vu la perte matérielle de tous les livres que Dante a pu à la fois lire et étudier, éventuellement apostiller, et bien évidemment posséder. Son statut d’exilé rend encore plus virtuelle l’existence d’une bibliothèque personnelle qui aurait pu l’accompagner pendant ses déplacements. Compte tenu de toutes ces restrictions documentaires, on essaye de reconstruire les étapes de la formation intellectuelle de Dante, à partir de sa jeunesse mais surtout pendant la maturité, lors des années d’exil qui ont malgré tout donné à Dante la possibilité de se déplacer et d’avoir accès à plusieurs lieux du savoir de son époque (entre autres les bibliothèques des religieux mais surtout des laïcs). En particulier, on se concentre sur la ville de Bologne, où Dante a pu résider à diverses reprises, notamment pendant son exil. C’est là que Dante a certainement eu accès à des textes importants pour sa formation, en particulier les ouvrages de maîtres bannis de la faculté de Théologie de Paris (y compris ceux de Sigier de Brabant et de Boèce de Dacie), comme le montre l’étude des inventaires des bibliothèques personnelles de maîtres ès arts du Studium, à la fois logiciens, grammairiens ou encore médecins, qui ont vécu entre le XIIIème et le XIVème siècles. Le travail sur les archives des maîtres bolonais offre ainsi des résultats fructueux permettant de renforcer la consistance de la bibliothèque matérielle de Dante ; une possibilité qui permet ainsi de faire face au manque de documents concernant sa formation intellectuelle. D’autre part, cela permet aussi de mieux comprendre son atelier d’écriture, avec la conviction que la Quellenforschungen dans l’œuvre de n’importe quel auteur doit obligatoirement passer par la recherche de tout ce qui a circulé réellement à son époque.
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Un texte entre deux générations : remarques sur "Il Fiore" par Antonio Montefusco, publié le 20/09/2013
L’intervention a porté sur une nouvelle interprétation du poemetto intitulé Il Fiore et consideré par Contini « attribuable » à Dante ; comme le débat sur l’attribution a quasiment hégémonisé la littérature sur le texte, Antonio Montefusco se propose de renoncer momentanément à la question en se penchant plutôt sur la lecture approfondie des 232 sonnets qui constituent cette traduction originale (il faut plutôt parler de rifacimento) du Roman de la Rose. Finalement, si on considère que ce rifacimento a été réalisé à Florence dans les années ’90 du Duecento, il faut souligner que ce texte peut être considéré comme un passage fondamentale entre la culture de la génération de Brunetto Latini, et celle de Dante et Cavalcanti, en se situant d'une façon très originale dans l’émergence et l’affirmation du Stil novo.
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Voir l’avenir dans la "Comédie" : Enf. XX et Par. XVII par Isabelle Abramé-Battesti, publié le 20/09/2013
"Dans la Comédie, la prophétie est fonctionnelle à un projet auctorial d'une ambition inouïe : réunir les conditions qui confèrent au discours une autorité maximale, proche de celle de la Bible. On examine d'abord le rôle et la fonction du futur dans le régime d'historicité très singulier qui est celui de la Comédie et entre autres l'artifice, lourd de conséquences, de la prophétie post factum. On évoque ensuite les problèmes doctrinaux soulevés par l'usage dantesque de la prophétie : ainsi la question de l'autorisation prophétique, inscrite dans le système pénal de l'au-delà (Enf. XX) et réactivée au coeur même du paradis. On s'interroge enfin sur l'expression romanesque de la prophétie, en particulier sur la tension très vive, au chant XVII du Paradis, entre d'une part le modèle biblique de la prophétie politico-eschatologique, et d'autre part les matrices romanesques d'ascendance classique (Virgile, Ovide, Lucain...). Lorsque le discours sur l'avenir emprunte le schéma actanciel de l'oracle païen en le christianisant, quelles sont les conséquences, littéraires et doctrinales, d'une telle option ?
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"De Vulgari Eloquentia" et "Convivio" par Irène Rosier-Catach, publié le 13/09/2013
L’on a souvent opposé la noblesse du latin, affirmée dans le Convivio, et la noblesse du vulgaire, vantée dans le De vulgari eloquentia. Cette contradiction n’est qu’apparente, et repose sur deux acceptions de la noblesse différentes. Plus important, la noblesse du vulgaire naturel est bien différente de la noblesse du vulgaire illustre, exposée surtout dans le 2e livre. Et cette dernière correspond par contre à la noblesse définie dans le Convivio IV. A partir de ce constat, on peut mettre en parallèle la construction de l’homme noble et du vulgaire illustre, du Convivio et du De vulgari eloquentia : désir de savoir et désir de bien parler, constat que tous les hommes ne le réalisent pas également, inégalité expliquée par une grâce particulière, devoir qui incombe à ceux qui la possèdent de guider et régir les autres, nécessité pour ceux qui sont dotés de cette grâce de la « cultiver » afin qu’elle donne ses fruits, et responsabilité prise par Dante de le leur enseigner.
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Les études dantesques en France, de Claude Fauriel à nos jours par Claude Perrus, publié le 06/09/2013
L’histoire de la dantologie française coïncide, à ses débuts, avec l’apparition de la littérature italienne dans les programmes de l’enseignement supérieur. De Claude Fauriel et Frédéric Ozanam jusqu’aux chercheurs d’aujourd’hui, on voit se dessiner les grandes lignes de l’interprétation de l’œuvre de Dante, avec le concours de la philologie romane, de la philosophie et de l’histoire médiévale. Les sources et les modèles de Dante ont fait l’objet, au XXème siècle, d’études approfondies. Mais le champ de la recherche linguistique et celui de la stylistique sont encore loin d’être épuisés.
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La personificazione di Roma : tra fasti e decadenze par Juan Carlos D'Amico, publié le 27/11/2012
Dans le cadre du séminaire d'études italiennes organisé par l'ENS de Lyon et l'Université Lyon 3, Juan Carlos D'Amico propose une conférence sur la personnification de Rome entre le IVe et le XVIe siècle. Il évoque comment ces représentations sont le support d'un discours politique pour cette ville capitale : la Rome antique, la capitale de la chrétienté, les rapports complexes qu'elle entretient avec le Saint Empire Romain Germanique, son évocation chez Dante, Cola di Rienzo, Pétrarque...
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Dante "arcipersonaggio" par Marco Santagata, publié le 04/05/2012
Marco Santagata revient, à la fin de la journée d’étude, sur un thème qui lui est cher : le/les Dante. En effet, il explique brièvement la construction complexe des personnages dantesques : le Dante biographique, le Dante fictif, le Dante narrateur, le Dante personnage central d’une œuvre… Ces personnages constituent une particularité fascinante et permettent une approche différente des textes écrits par Dante.
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Présentation du livre de Marco Santagata, "L'io e il mondo, un'interpretazione di Dante" par Claudia Di Fonzo, publié le 04/05/2012
Au cours de cette intervention, Claudia Di Fonzo nous offre une lecture serrée du dernier livre de Marco Santagata - L’io e il mondo. Un’interpretazione di Dante - publié chez Il Mulino à Bologne en 2011. Autour de citations du livre commentées, Claudia di Fonzo nous présente les grands thèmes abordés par Marco Santagata dans cet ouvrage.
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Biografia e scrittura. Alcune novità sulla vita di Dante par Marco Santagata, publié le 04/05/2012
À travers deux exemples tirés de la Vita Nova et de l’Epistola ai Cardinali, Marco Santaga démontre combien il est essentiel de considérer le lien fort – et trop souvent négligé – entre le contexte historique et biographique dans lequel l’auteur écrit et les écrits eux-mêmes pour mieux comprendre la Commedia qui devient, dès lors, un vrai texte « d’actualité »…
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L'incipit del Paradiso : un'esegesi contro l'Epistola a Cangrande par Alberto Casadei, publié le 29/04/2012
Alberto Casadei aborde ici la question de l'authenticité de la fameuse Epistola a Cangrande. Il montre comment au moins une partie de cette épître ne peut être attibuée à Dante à travers l'analyse comparée de la théologie de la lumière et de la "Gloria Domini" dans le Paradis et l'Epître à Cangrande. Cette approche a le mérite de retrouver le texte abstraction faite des diverses "incrustations" que des siècles de critique ont recouverts.
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Notizie dagli scavi : per la nuova edizione della "Monarchia" di Dante par Diego Quaglioni, publié le 16/03/2012
Au cours de son intervention, Diego Quaglioni - éditeur du texte pour le prochain volume des Opere chez Mondadori - nous offre non seulement une analyse de l'appareil critique et philologique de la Monarchia de Dante mais aussi une étude des différents manuscrits permettant d'établir du texte actuel. Par ailleurs, il analyse la récente édition de la Monarchia publiée dans le cadre de l'edizione nazionale des oeuvres de Dante et montre comment - grâce à l'exploitation d'un manuscrit jusqu'alors ignoré - certains des choix de cette édition peuvent apparaître largement discutables. Ce manuscrit pose, en effet, la question de la datation et du sens de certains mots et de la validité du stemma codicum de la Monarchia.
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