Vous êtes ici : Accueil / Recherche multi-critères

Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 3 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Qualité des temps et diplomatie au XVIe siècle. La république florentine et Louis XII par Alessia Loiacono, publié le 14/01/2021
Machiavel se rend à quatre reprises en légation en France durant les premières guerres d’Italie (1494-1515) : en 1500, 1504, 1510 et 1511. Dans leur ensemble, ces missions reflètent les problématiques hétérogènes inhérentes à l’état d’urgence. La notion de temps revêt, par exemple, une importance significative au sein de la correspondance officielle et des œuvres les plus connues du Secrétaire florentin. Tout au long de leur expérience politique et scripturaire, Machiavel et ses contemporains représentent et interprètent l’histoire de leur temps présent, cherchant entre autres à paver la voie à une action politique efficace. Ces questions seront abordées à partir d’un cas d’étude particulier.
article.png
La Clizia de Machiavel : une comédie mineure du Cinquecento ? par Fanélie viallon, publié le 06/12/2020
Dans cette époque faste de la Renaissance italienne, les hommes de lettres se sont livrés à tous les exercices à leur disposition : Laurent le Magnifique écrivait des madrigaux et les penseurs conservaient jusqu’à leurs correspondances et leurs livrets de famille où ils discutaient avec leurs contemporains ou avec les auteurs antiques leurs conceptions du quotidien comme de la politique. Ainsi, Machiavel nous a transmis plusieurs supports de ses réflexions, dont deux comédies : la Mandragore et la Clizia, représentées en 1526 et 1527. La Clizia est considérée comme mineure en tant que réécriture d’une pièce de Plaute, tandis que la Mandragore est reconnue à travers les époques comme un chef-d’œuvre de son temps par sa vivacité et son statut de première pièce originale, non adaptée d’une pièce antique. Dans l’ombre de la Mandragore, la deuxième pièce de Machiavel mérite qu’on s’y arrête. Cet article s’appuie sur un mémoire de traduction soutenu à l’Université Lyon 3 en 2007
article.png
"Multitudo delinquens" et décimation chez Machiavel par Giorgio Bottini, publié le 29/11/2017
Cette communication a pour but d’éclairer les raisons pour lesquelles on peut lire dans le chapitre conclusif des Discorsi sopra la prima deca di Tito Livio (III, 49) un éloge manifeste de la décimation en tant que pratique punitive adoptée par les Romains en temps de guerre. Inscrivant sa propre réflexion dans une tradition ancienne, dont les origines remontent à l’historiographie antique (Polybe, Suétone, Dion Cassius), Machiavel s’appuie sur l’exemple fourni par la coutume militaire de la décimation pour concevoir une façon adéquate de châtier les "multitudines delinquentes", avant que la corruption, dont celles-ci sont porteuses, contamine l’ensemble du corps politique républicain. Par conséquent, la réflexion de Machiavel consiste en une critique sévère des tutelles accordées par le droit canon aux "universitates" élinquantes et, plus généralement, de la faiblesse du christianisme, auxquelles il oppose, en guise de modèle à suivre et à défendre, la fière férocité païenne des armées de la Rome antique. Cette communication a été présentée à l'Université LYON 3 dans le cadre de la Journée Jeunes Chercheurs de la SIES du 22/06/17.
article.png conference.png