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Cinémas en révolution, Tunisie - Syrie. Partie I : Syrie
par Cécile Boëx, Narimane Abd Alrahman,
publié le 05/05/2015
- Cécile Boëx se propose d’analyser les effets de la révolution syrienne sur la production cinématographique. Pour illustrer son propos, elle va appuyer son analyse sur l’expérience d’un collectif syrien Abou Naddara, comme exemple abouti d’une pratique cinématographique qui se pense avec les évènements et qui propose un point de vue distancier et singulier par rapports à ces évènements.
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Cinémas en révolution, Tunisie- Syrie. Partie II : Tunisie
par Kmar Bendana, Narimane Abd Alrahman,
publié le 05/05/2015
- Kmar Bendana nous dresse un tableau de la production cinématographique en Tunisie de ces dernières années. Elle en expose les différentes mutations et constate que le cinéma tunisien, considéré jusque là comme un cinéma de festivals et de films d'auteurs est en train de devenir un moyen d'expression plus direct sur l'état général de la société tunisienne. A la faveur de l'explosion de la parole et de l'image, le cinéma tunisien participe d'une mue. Le phénomène, à peine perceptible, touche à l'extension de l'espace public (notamment en filmant des réalités jusque là timidement approchées) et à l'ouverture à des formes radicalement nouvelles.
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Printemps du cinéma arabe : une identité à retrouver, entre désir de créations originales et dérives inattendues...
par Rym Taga Gabsi, Narimane Abd Alrahman,
publié le 03/04/2015
- Tour d’horizons de quelques films tournés avant, pendant et après les Révolutions des pays arabes. Nous analyserons quelques extraits de films afin de montrer les différences avant et après la Révolution, surtout du point de vue de la liberté d’expression. Enfin, nous nous intéresserons aux changements remarqués « grâce » ou « à cause » de la Révolution. Mais peut-on réellement parler de changements ?
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L'art de rue à l'heure du "printemps arabe" : les graffiti, ou l'inattendu de l'expression d'une citoyenneté en Tunisie et en Egypte
par Sarra Grira, Narimane Abd Alrahman,
publié le 03/11/2014
- En Tunisie, du temps de Ben Ali, la rue était le terrain de jeu favori des policiers. En uniforme ou en civil, ils observaient, écoutaient, contrôlaient et rapportaient. Chaque jeune assis sur un banc public était une cible potentielle. Mais la grande manifestation du 14 janvier a marqué un point de non-retour à partir duquel les normes ont été inversées. La rue est devenue un terrain de manifestations civiques ou culturelles.
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Des graffiti du Caire janvier 2011- mars 2013
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Lors de plusieurs séjours au Caire entre janvier 2011 et février 2012, J. Jondot a pu constater l’apparition de graffiti et peintures murales sur les murs du Caire. Qu’il s’agisse d’une expression spontanée ou de commande, on a pu noter, dans les premiers temps, un certain nombre de points communs. Je me propose de montrer, à partir de deux sites (le mur de l’Université américaine près de la place Tahrir et l’école des Beaux-arts à Zamalek) comment certains motifs issus des révoltes de Urabi et Zaghloul ont été réinterprétés alors qu’apparaissait une « nouvelle langue » (issue des nouveaux moyens de communication), construisant une image idéale d’une nouvelle Egypte. L'auteur entend étudier l’évolution de quelques motifs (la khamsa ou la figure du martyr) sur une période allant des premiers jours de la Révolution à maintenant, et se propose donc de montrer des rapprochements surprenants à travers les époques et les cultures.