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Recherche multi-critères

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La Déclaration d’indépendance de Palestine de Mahmoud Darwich et sa traduction par Elias Sanbar. Du souffle poétique à la raison diplomatique par Sylvie Chraibi, publié le 23/03/2022
La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine a été rédigée en langue arabe le 15 novembre 1988 à Alger par le grand poète palestinien Mahmoud Darwich, à la demande de Yasser Arafat qui était alors chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) (Avnery 2008 : 162). Dans la foulée de la proclamation de la Déclaration, le texte fut traduit en français par Elias Sanbar, écrivain franco-palestinien et diplomate, traducteur de nombreux recueils de Mahmoud Darwich, et en anglais par Edward Saïd, professeur de littérature comparée palestino-américain à l’université Columbia (États-Unis). Dans une perspective d’analyse de discours, mise au service d’une étude traductologique comparative arabe-français, cet article tente de mettre en lumière les différentes stratégies linguistiques et littéraires adoptées par chacun des deux auteurs-traducteurs pour marquer la portée idéologique du texte. À un niveau proprement traductologique, nous avons voulu montrer en quoi les textes produits, empreints des « visions du monde » personnelles des deux intellectuels engagés, laissent toutefois entendre une « polyphonie harmonique », résultant d’une conviction globale partagée.
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Fondements et diffusion d’une langue arabe des droits humains: Le travail pionnier de R.R. Al-Tahtâwî (Egypte, XIXème s.) par Sylvie Chraïbi, publié le 16/10/2018
Les œuvres de R.R. al-Tahtâwî (1801-1874) s’inscrivent historiquement et idéologiquement dans le mouvement moderniste de la Nahda né au XIXème siècle dans le monde arabe. Dans sa relation de voyage, publiée à son retour d’un séjour de 5 ans à Paris, il présente et commente sa traduction de la Charte Constitutionnelle française de 1814. Convaincu de la nécessité de libéraliser les institutions politiques de son pays, mais aussi contraint de ménager aussi bien le gouverneur d’Egypte, Muhammad Ali qu’un lectorat attaché à son héritage culturel, il déploie des stratégies traductives ciblées. Certaines notions juridiques du texte français qu’il traduit sont en effet issues de la Révolution de 1789, notamment l’égalité devant la loi, la liberté individuelle, un mode d’administration plus juste et représentatif de l’ensemble de la population (système bicamériste, contrôle du régime fiscal par les députés, création de collèges électoraux). En médiateur, al-Tahtâwî cherche à transmettre en arabe des idées humanistes réformistes en s’appuyant sur un fonds terminologique et conceptuel connu qu’il revisite, puisant tantôt dans le domaine religieux (šūrā, šarī‘a, al ̔adl wal-iḥsān, rīḍa, ḏāt…), tantôt dans le domaine profane (qānūn, ādāb, ḥurriya, shakhs, muntakhab…). Il montre ainsi que le lien entre les deux mondes, l’ancien et le moderne, est le souci d’éthique, qui pourrait apporter un progrès substantiel.
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Extrait du discours sur la liberté prononcé par Adîb Ishâq à l’association « Zahrat al-ādāb » par Sylvie Chraïbi, Narimane Abd Alrahman, publié le 26/01/2018
En complément à son article L’homme libre selon Adîb Ishâq, Sylvie Chraïbi vous propose cet extrait du discours sur la liberté prononcé par Adîb Ishâq suivi de la traduction en français qu'elle en a faite.
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Le monolinguisme de l’arabe classique et les défis de la traduction littéraire par Ghada Mourad, Narimane Abd Alrahman, publié le 02/09/2015
Si, dans l’optique de Derrida, on ne peut s’approprier une langue et que la pureté de celle-ci est chimérique, comment des théoriciens tels que Frantz Fanon ou Ng?g? wa Thiong'o peuvent-ils discuter du rôle que joue la langue maternelle dans l’émancipation des gens, alors que Derrida met en question la validité du terme lui-même ? Et que signifie cette discussion pour les traducteurs littéraires exerçant à partir de l’arabe ou en direction de lui ?
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السد par Mohamed Alwane, publié le 05/07/2015
Le "mot clé" qui a inspiré à l'auteur ce texte dont vous trouverez la traduction dans le Lexique Nomade de cette 9ème édition des AIR.
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Pour lire Alawiyya Sobh : lexique pour comprendre les termes levantins du roman par Georges Bohas, Salam Diab-Duranton, publié le 17/03/2011
Le roman "Mariyam al hakâyâ" de 'Alawiyya Sobh que comporte le programme d'agrégation inclut un grand nombre de termes levantins qui posent problème aux étudiants d’origine maghrébine. Il nous a paru bon de leur faciliter la tâche en rédigeant ce petit lexique. Nous avons demandé à un de ces étudiants de surligner dans le texte les expressions et mots étrangers à son dialecte, et qui lui posaient des problèmes de compréhension. Nous en donnons une traduction. Ce lexique est donc « empirique » et approprié au roman traité ; certains mots peuvent revêtir d'autres acceptions dans d'autres contextes. Nous ne mentionnons pas les mots qui se trouvent dans le H. Wehr (ex : sankari, kabas, etc.)
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Hospitalité et art du recevoir : Un ambassadeur du Khan Argun en Occident par Claire Fauchon, publié le 02/06/2009
Au Moyen Âge, les voyageurs d'Occident en Orient sont relativement bien connus. Marco Polo a ainsi laissé un récit vif et coloré des contrées orientales. En revanche, les voyageurs d'Orient en Occident sont plus rarement connus, car leurs ouvrages et leurs langues nous sont moins familiers. Néanmoins, ils offrent matière à étude comme le montre l'ouvrage italien de P. G. Borbone récemment paru en France dans une traduction en français d'E. Alexandre et une mise à jour de l'auteur. Cet article n'est pas un compte rendu exhaustif de l'ouvrage mais se propose d'étudier trois thèmes : le voyage comme structure du récit, les types d'hospitalités, les biais et les silences du récit. Il espère ainsi proposer quelques pistes de réflexion sur l'art du recevoir en Orient et en Occident, sur l'organisation de l'Église d'Orient au XIIIe siècle et sur un pan méconnu de l'histoire mongole.
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La racine en question par Georges Bohas, publié le 22/05/2007
Mise en évidence naïve de la nécessité d'un niveau plus explicatif que celui de la racine. Pour les savants du XIXe siècle, il était évident que la racine triconsonantique n'était pas le constituant ultime dans l'organisation du lexique. On trouvera dans mon livre [BOHAS, G., 2000, Matrices et étymons, développements de la théorie, Lausanne, éditions du Zèbre] une traduction d'un passage de la grammaire de Gesenius particulièrement pertinent à ce sujet.
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