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Recherche multi-critères

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Il y a 73 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
إميل حبيبي الباقي في حيفا - Revue littéraire par Fatiha Jelloul, publié le 19/12/2023
تتناول هذه الورقة ﺧﺼﻮﺻﻴﺔ اﻟﺘﺠﺮﺑﺔ اﻟﺮواﺋﻴﺔ للأديب الفلسطيني إميل حبيبي الذي يُعتبر من أبرز الروائيين الفلسطينيين والعرب بحيث مثل تيارا أساسيا في الرواية العربية المعاصرة، وأسس رؤية روائية حديثة من خلال تهجين الشكل الروائي الأوروبي بعناصر سردية مستثمرة الموروث الثقافي العربي. شكل إميل حبيبي حالة نضالية من أجل وطنه فلسطين من خلال كتاباته كمخزون ثقافي يقاوم الاندثار ويحافظ على هوية وطنه الذي تشبث بالبقاء فيه، فقال : " وأنا أحلم أن من يريد أن يراجع حيفا، أو عكا، أو حتى يافا، قبل عام 1948، يستطيع أن يعتمد على كتاباتي. مرة أخرى أقول لكم: هذا أستطيعه أنا بفضل أنني بقيت، وبعد عمر طويل تركت من ورائي وصية أن يكتب على قبري فقط جملة واحدة: "باق في حيفا"، وأن أدفن في حيفا."
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Le mondain et le religieux dans le système culturel de l’adab classique par Moulay Mustapha Tesrif, publié le 27/05/2022
L’adab est un concept très utilisé dans l’histoire littéraire de l’arabe classique. Objet de nombreuses interprétations, le mot va devenir un « fourre-tout » pour désigner tour à tour festin, coutumes, normes, règles de conduite, art de vivre, codes éthiques, règles morales, éducation, pratiques sociales, culture, etc. Au IIIe/IXe siècle, l’usage du concept de l’adab se réorganise en amont des changements politiques, sociaux et religieux. Les meilleurs représentants de l’adīb de l’époque sont al-Ǧāḥiẓ et Ibn Qutayba. Ils sont considérés comme les principaux rénovateurs de l’adab. Ils en ont fait une conception du savoir et du savoir-être essentiels pour discipliner l’esprit et l’ancrer dans son cadre islamique. Leurs chefs-d’œuvre ont formé le noyau dur sur lequel, entre autres, les lettres et humanités arabes se sont fondées.
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La Déclaration d’indépendance de Palestine de Mahmoud Darwich et sa traduction par Elias Sanbar. Du souffle poétique à la raison diplomatique par Sylvie Chraibi, publié le 23/03/2022
La Déclaration d’indépendance de l'Etat de Palestine a été rédigée en langue arabe le 15 novembre 1988 à Alger par le grand poète palestinien Mahmoud Darwich, à la demande de Yasser Arafat qui était alors chef de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) (Avnery 2008 : 162). Dans la foulée de la proclamation de la Déclaration, le texte fut traduit en français par Elias Sanbar, écrivain franco-palestinien et diplomate, traducteur de nombreux recueils de Mahmoud Darwich, et en anglais par Edward Saïd, professeur de littérature comparée palestino-américain à l’université Columbia (États-Unis). Dans une perspective d’analyse de discours, mise au service d’une étude traductologique comparative arabe-français, cet article tente de mettre en lumière les différentes stratégies linguistiques et littéraires adoptées par chacun des deux auteurs-traducteurs pour marquer la portée idéologique du texte. À un niveau proprement traductologique, nous avons voulu montrer en quoi les textes produits, empreints des « visions du monde » personnelles des deux intellectuels engagés, laissent toutefois entendre une « polyphonie harmonique », résultant d’une conviction globale partagée.
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l’Algérie au présent : entre résistances et changements. par Karima Dirèche, publié le 31/12/2020
Dans le cadre du séminaire "Ecrire les modernités arabes" , Karima Dirèche (Historienne, directrice de recherche au CNRS à TELEMMe et spécialiste de l’histoire du Maghreb contemporain) nous présente son ouvrage « l’Algérie au présent : entre résistances et changements» . Cet ouvrage a pour objectif de faire l'état des lieux général de l'Algérie, pays appréhendé bien trop souvent par le gigantisme de son territoire, par son économie rentière et par l'opacité de son régime politique. L'ouvrage s'articule autour de plusieurs entrées thématiques (espaces, territoires, politiques économiques, analyse de jeux politiques, questions de société, langues d'Algérie, besoins d'histoire, questions religieuses, gestion post-conflit des années 1990, relations internationales...).
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Omar Benlaala - Tu n'habiteras jamais Paris par Omar Benlaala, publié le 29/01/2019
Dans le cadre du séminaire "Écrire les modernités arabes" de l'ENS de Lyon, l'écrivain Omar Benlaala nous présente son livre Tu n'habiteras jamais Paris.
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Mooc "Violences et religions" par Michel Grandjean, Makram Abbes, publié le 30/11/2018
Dans le cadre du séminaire "Écrire les modernités arabes", organisé par Makram Abbes (professeur en études arabes à l'ENS de Lyon), Michel Grandjean (professeur d’histoire du christianisme à la faculté de théologie de l’Université de Genève) nous présente le MOOC "Violences et religions".
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La langue du Coran, entre sacralité de la lettre et sacralité du sens par Lahcen Daaïf, Narimane Abd Alrahman, publié le 16/05/2018
Le texte coranique est un texte pluriel, soumis à des variantes et des lectures (qirâ'ât') divergentes. La conception de la sacralité du texte a en effet varié à travers les âges et les aires linguistiques, s'ancrant, dès les premiers temps de l'islam, dans une conception polyvalente de la sacralité entre l'époque des compagnons du Prophète et celle de leurs successeurs.
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Le théâtre arabe et Molière par Angela Daiana Langone, Narimane Abd Alrahman, publié le 02/05/2018
Angela Daiana Langone nous présente les raisons de l’attirance des dramaturges arabes de l’époque de la Nahda pour l'oeuvre de Molière. Elle explique aussi l’impact qu’a eu cette œuvre sur la construction de l’identité nationale des pays arabes.
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L’enseignement de l’arabe dans le système scolaire français : des représentations ambivalentes par Rachida Dumas, Narimane Abd Alrahman, publié le 25/04/2018
Rachida Dumas dresse le constat de l’enseignement de la langue arabe dont l’épanouissement est freiné par les représentations ainsi que les préjugés présents (positifs ou négatifs) chez les différents acteurs du système éducatif français.
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Les normes grammaticales et l'enseignement de la grammaire par Catherine Pinon, Narimane Abd Alrahman, publié le 26/01/2018
Faisant fi de certains préjugés concernant la langue arabe et de son enseignement, l’auteure revient sur le contenu des grammaires arabes et des cours de langue et interroge ce qui est transmis sans réfléchir et qui confine parfois davantage aux rumeurs grammaticales qu’aux faits réels de langue, et ce que l’on omet d’enseigner par manque d’outils, par incertitude ou tout simplement par ignorance.
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Le prince humaniste arabo-persan au temps des Seldjoukides (XIe-mi XIIe siècles)
L’historiographie, surtout persanophone, a longtemps retenu la grille de lecture suivante quand il s’agissait de comprendre les Miroirs des princes persans : ils étaient le reflet d’une culture persane multiséculaire travestie sous des habits islamiques. Pourtant l’étude de deux Miroirs des princes du XIe siècle, ceux de Keykāvus et de Nizām al-Mulk, montre que le phénomène est plus complexe et que le rôle de la culture du conquérant arabe ne saurait se résumer à l’apport de l’islam. Cela doit être néanmoins mis en relation avec la création d’un fond culturel authentiquement persan qui s’affirme toujours plus au XIe siècle.
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Quand les langues échangent. Alain Rey et le voyage des mots
Lors de la 11e éditions des Assises Internationales du Roman, nous avons eu l'occasion de discuter avec le linguiste et lexicographe et rédacteur en chef des éditions Le Robert, Alain Rey autour de son ouvrage Le voyage des mots. de l’Orient arabe et persan vers la langue française qui dessine, au côté des entrelacs des calligraphies de l'artiste Lassaäd Metoui, un panorama des emprunts français aux langues du Proche et du Moyen Orient.
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Au delà de l'exil. Rencontre avec Inaam Kachachi par Imane Boulkroun, Inaam Kachachi, publié le 22/06/2017
Inaam Kachachi parle de son roman et de son choix particulier du le titre en arabe ainsi que de la situation des migrants irakiens de leurs enfants en France, et des problèmes d'intégration qu'ils pouvaient rencontrer dans leurs différents pays d'accueil. L’auteur nous a décrit avec beaucoup de sensibilité et d’émotions, l'Iraq d'avant-guerre, un pays où cohabitaient pacifiquement plusieurs ethnies et religions. Nous l’avons également interrogée sur son style d'écriture et sur ce qu'elle pense de la traduction française.
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Un réformisme islamique dans l’Algérie coloniale. Oulémas ibadites et société du Mzab (c. 1880-c. 1970) par Augustin Jomier, publié le 22/09/2016
A. Jomier présente, dans cette intervention, l’objet de sa thèse en histoire. Suivant dans sa présentation son itinéraire de recherche, il nous expliquera l’évolution de sa problématique, les démarches suivies et les résultats auxquels il a abouti. Nous montrant de la sorte, comment les oulémas ibadites se sont inscrits dans un mouvement réformiste dépassant de loin leur contexte, pour intégrer une sphère pan-arabique, voir pan-islamique.
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Samar Yazbek aux Assises Internationales du Roman par Samar Yazbek, publié le 22/09/2016
A l'occasion de sa présence aux Assises Internationales du Roman , nous avons eu l'occasion de rencontrer la romancière syrienne Samar Yazbek. Dans cette interview qu'elle nous a accordée, l'auteur nous présente son dernier ouvrage Les portes du néant, paru aux édition Stock. Elle aborde aussi, avec beaucoup de sensibilité et de finesse, la tragédie que vit son peuple ainsi que l'impact que cela a eu sur son parcours d'écrivain et les répercussions que cela aura sur sa production à venir.
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Un modèle de coupe temporelle : le quartier de Choubra au Caire par Noha Gamal Said, publié le 22/09/2016
Comment peut-on décrire l’évolution de l’ambiance d’un espace ? Partant de la notion de palimpseste des ambiances, Noha Said, plonge dans les strates temporelles à la recherche de traces appartenant à un ailleurs temporel du quartier de Choubra pour redescendre dans le passé de ce lieu et cerner son héritage sensoriel.
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Récit de guerre. Une étude comparative des récits de Badr et Uḥud par Ibn Hišām et al-Wāqidī par Yousef Taharraoui, Narimane Abd Alrahman, publié le 07/03/2016
La bataille de Badr a fait l’objet, dès les débuts de l’historiographie musulmane, de trois récits importants : Ibn Isḥāq (m. 150/767), Wāqidī (m. 207/823) et Ibn Sa ‘d (m. 230/845). Cette communication traite succinctement, dans la version la plus riche, à savoir celle de Wāqidī, des points suivants : les grandes articulations du récit, ses éléments constitutifs, les rêves prémonitoires, le commandement militaire et quelques scènes de batailles. Cette étude d’un récit de guerre, parmi d’autres du même auteur, contribue à l’étude des débuts de l’historiographie musulmane tout en inscrivant celle-ci dans une perspective littéraire.
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La biographie de Salmān al-Fārissī et sa place dans la sīra : entre authenticité et falsification par Brahim Jadla, Narimane Abd Alrahman, publié le 07/03/2016
Dans les Maġāzī d’Ibn Isḥāq (m. 151 / 768 ), le récit se rapportant à Salmān al-Fārissī, avec l’aspect légendaire qui s’en dégage, fut transmis de la même manière par au moins trois de ses disciples. Ces trois transmetteurs vivaient à Kūfa : al-Bakkāʾī (m. 183 / 799), ʿAbdullāh b. Idrīs (m. 192 / 807) et Ibn Bukayr (m. 199 / 814). D’après les sources, il s’agissait de trois transmissions écrites. En tenant compte des polémiques du début du IIe siècle de l’Hégire entre musulmans et chrétiens, mais aussi entre la jeune dynastie abbasside et ses détracteurs. Cette communication part de l’absence de différences entre ces trois narrations, pour s’interroger sur leurs auteurs. Sont-elles toutes de la plume d’Ibn Isḥāq ? Ou bien sont-elles dues à son informateur direct, ʿĀṣim b. ʿUmar b. Qatāda (m. 120 / 737) ?
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Le Mīlād musulman ou l'écriture par collation par Slimane LAMNAOUI, Narimane Abd Alrahman, publié le 02/03/2016
La Sīra Nabawiyya, récit de vie du prophète de l’islam, est une narration inspirée du fond commun de la culture et de l’histoire des mentalités et croyances, s’autorisant du Musée imaginaire de l’Arabie. À partir des premiers textes d’Ibn Ishāq et Ibn Hišām, mais aussi des œuvres épigones, l’auteur s’interroge sur la construction du récit et la forme narrative à travers laquelle se justifie une typologie de la Nativité conforme au topos de la naissance sacrée.
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Ecrire l'inattendu. Les printemps arabes entre fiction et histoire. par Elena Chiti, Touriya Fili- Tullon, Blandine Valfort, publié le 21/01/2016
L'ouvrage collectif Ecrire l'inattendu. Les "Printemps arabes" entre fiction et histoire est sorti en décembre 2015 aux éditions Académia. A cette occasion, nous avons rassemblé dans cette page les titres des différents chapitres du livre en les mettant en lien avec ce que nous avons publié du colloque international L'inattendu dans la création littéraire et artistique à la lumière des printemps arabes, qui a eu lieu en novembre 2013 à l'université Lyon 2 Lumière, et auquel la Clé des langues a été cordialement conviée.
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Edouard Méric. Un officier français dans la décolonisation par Daniel Rivet, publié le 07/01/2016
Tel un conteur passionné par son sujet, D. Rivet nous relate la vie du général Edourd Méric. Il s’interroge sur la transformation de cet officier hors normes, né dans le bain colonial et formé dans le sérail des Affaires Indigènes au Maroc en un observateur inquiet des empires coloniaux pour enfin devenir, au dépend de sa carrière, un agent résolu et combatif de la décolonisation en Tunisie et au Maroc entre 1954 et 1956. La première partie : dans cette partie, D. Rivet retrace les grandes étapes du parcours de Méric dans l’armée.
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L'islam politique décortiqué par un romancier (La Barbe) et un politiste par Omar Benlaala, publié le 02/12/2015
Le séminaire interdisciplinaire de l'ENS-Lyon, Ecrire les modernités arabes, nous propose ici de confronter deux visions de l'islam politique : l'une intimiste, basée sur une expérience vécue dont nous fait part le romancier Omar Benlaala, et celle d'un chercheur politiste, Haoues Seniguer. Partie 1 : la vision d'un romancier : revenant sur son parcourt d'ancien "barbu", Omar Banlaala, auteur du roman La Barbe, éd. Seuil, coll. Raconter la vie, 2015, nous donne sa vision de l'islam politique.
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Le monolinguisme de l’arabe classique et les défis de la traduction littéraire par Ghada Mourad, Narimane Abd Alrahman, publié le 02/09/2015
Si, dans l’optique de Derrida, on ne peut s’approprier une langue et que la pureté de celle-ci est chimérique, comment des théoriciens tels que Frantz Fanon ou Ng?g? wa Thiong'o peuvent-ils discuter du rôle que joue la langue maternelle dans l’émancipation des gens, alors que Derrida met en question la validité du terme lui-même ? Et que signifie cette discussion pour les traducteurs littéraires exerçant à partir de l’arabe ou en direction de lui ?
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السد par Mohamed Alwane, publié le 05/07/2015
Le "mot clé" qui a inspiré à l'auteur ce texte dont vous trouverez la traduction dans le Lexique Nomade de cette 9ème édition des AIR.
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Le traitement de l'inattendu des révolutions arabes dans le cinéma et le documentaire égyptiens et tunisiens. par Ayari Ramla, publié le 02/04/2015
De l’écriture – réécriture de l’inattendu des Révolutions tunisienne et égyptienne dans le documentaire. Nous tenterons d’examiner le traitement par l’image des spécificités des deux Révolutions et nous essayerons d’analyser les différentes approches en fonction du fait que le réalisateur soit tunisien, égyptien ou étranger. Nous analyserons, entre autres, le film documentaire d’Elyes Baccar « Rouge Parole » ainsi que celui de Mohammad Zran « Dégage » pour ce qui est de la Tunisie. Pour la partie égyptienne, nous nous pencherons sur le traitement de l’inattendu dans « Né le 25 janvier » d’Ahmed Rashwan, mais aussi dans le film de Youosri Nasrallah « Après la bataille ».
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La légitimité à l'épreuve de la révolution, la fiction à l'épreuve de l'actualité. Un regard aux écrivains syriens par Elena Chiti, Narimane Abd Alrahman, publié le 08/01/2015
Vu comme la composante de rupture qui émerge dans tout événement révolutionnaire, l’inattendu peut être appréhendé dans la scène culturelle syrienne à travers deux axes fondamentaux. Le premier porte sur la remise en question des légitimités. A l’heure de la contestation politique, une contestation culturelle se fait jour, qui remet en cause le prestige littéraire sur la base de positions prises à l’égard du pouvoir. Le second concerne le statut même de la fiction. A l’heure où de nombreux écrivains se tournent vers des formes telles la chronique, le témoignage, l’article, ce n’est pas tant un choix de « genre » qui est en jeu, mais une volonté de renégocier son statut de producteur de fiction pour assumer un rôle de témoin oculaire de l’actualité en cours, voire de messager d’une vérité anéantie par la propagande du régime. C’est donc autour d’une politisation, voire d’une dé-fictionnalisation du littéraire, que semble se dérouler le débat culturel syrien actuel.
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Les slogans avant et après la révolution tunisienne par Meriem Bousselmi, publié le 22/11/2014
Comparaison entre la langue de bois imposée par Ben Ali et le langage révolutionnaire voire postrévolutionnaire en nous focalisant sur l’analyse des slogans.
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Des graffiti du Caire janvier 2011- mars 2013
Lors de plusieurs séjours au Caire entre janvier 2011 et février 2012, J. Jondot a pu constater l’apparition de graffiti et peintures murales sur les murs du Caire. Qu’il s’agisse d’une expression spontanée ou de commande, on a pu noter, dans les premiers temps, un certain nombre de points communs. Je me propose de montrer, à partir de deux sites (le mur de l’Université américaine près de la place Tahrir et l’école des Beaux-arts à Zamalek) comment certains motifs issus des révoltes de Urabi et Zaghloul ont été réinterprétés alors qu’apparaissait une « nouvelle langue » (issue des nouveaux moyens de communication), construisant une image idéale d’une nouvelle Egypte. L'auteur entend étudier l’évolution de quelques motifs (la khamsa ou la figure du martyr) sur une période allant des premiers jours de la Révolution à maintenant, et se propose donc de montrer des rapprochements surprenants à travers les époques et les cultures.
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الاستعادة - Reconstitution par Ali Bader, Narimane Abd Alrahman, publié le 14/06/2014
Le cinéma a donné la preuve de sa puissance pour mettre en scène des pans de l’histoire, à grands frais de décors et d’inventivité. Mais quelle est la démarche spécifique de l’écrivain ? Au prix de quelles recherches historiques, et par quels moyens peut-il donner à voir la coloration particulière d’une époque passée ? Faut-il s’en tenir aux données établies ou privilégier la vraisemblance ? Quelle place pour le savoir attesté, quelle place pour l’hypothèse et l’imaginaire ?
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Désir - رغبة par Ali Bader, Narimane Abd Alrahman, publié le 14/06/2014
Mot clé de l'auteur lors des Assises internationales du roman.
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Entretien avec Ali Bader. Lorsque deux auteurs se rencontrent, de quoi parlent-ils? par Ali Bader, Narimane Abd Alrahman, publié le 06/06/2014
A l’occasion des Assises Internationales du Roman, nous avons eu l’occasion de réunir deux romanciers arabes, le premier, Ali Bader, invité des AIR, est un jeune auteur iraquien au parcours atypique, exilé à Bruxelles. Le second Moustafa Khalifé, auteur de La Coquille, éd. Actes Sud, est un ancien prisonnier politique syrien, exilé en France depuis le début de la révolution.
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Histoire occultée, histoire assumée : les paradoxes de la révolution tunisienne et l'émergence de l'individu et d'une nouvelle expression artistique par Rabâa Abdelkefi, publié le 09/03/2014
La révolution tunisienne qui a permis aux courants religieux d’accéder au pouvoir politique et de développer un discours identitaire fondé sur l’arabité et l’Islam, a paradoxalement libéré une expression artistique qui ne se réclame d’aucun courant littéraire, qui mélange les langues, les registres de langues et même les graphies. Ce nouvel art semble s’être débarrassé de ce que l’on pourrait appeler « le complexe du colonisé ». L’étude d’un corpus composé de nouvelles, de chroniques, et de petits textes publiés sur le net ou sur les réseaux sociaux, témoigne de ces nouveaux rapports qu’entretiennent les jeunes Tunisiens avec leur Histoire et avec leur langue, et révèle qu’une nouvelle écriture, expression d’une individualité émergente, se développe en Tunisie. Libre de toute idéologie et du poids d’une histoire mal assumée, cette production littéraire est bien le signe qu’une révolution s’est produite.
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Les jeunes face aux problèmes d'emploi dans le contexte tunisien et maghrébin actuel par Imed Melliti, publié le 28/02/2014
Dans le cadre du séminaire "Ecrire les modernités arabes", Imed Melliti a abordé la question de l’emploi des jeunes en Tunisie. Dans cette première partie de son intervention, il aborde une réflexion objectiviste du sujet, et traite de l’emploi des jeunes tel qu’il se présente actuellement en Tunisie, ainsi que des politiques publiques liées à l’insertion professionnelle des jeunes.
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Le printemps arabe du texte romanesque par Assia Belhabib, Narimane Abd Alrahman, publié le 31/01/2014
La production romanesque de ces dernières années aborde de plus en plus les sujets qui agitent les sociétés arabes : la liberté politique, la révolution sexuelle, les droits des femmes, la religion, l’intégrisme, les effets oppressants de la tradition, de la famille et des préjugés. Le roman est-il pour quelque chose dans le mouvement pour la liberté et le changement ? L’a-t-il devancé ? est-il un facteur d’avant-garde de ce qu’on appelle désormais le printemps arabe ou la révolution du jasmin ? En tout état de cause, il semblerait que s’il n’a eu de cesse de l’annoncer, il continue de l’accompagner. Et la concomitance de la fiction qui s’écrit au rythme de l’actualité, est un phénomène inédit qui souligne l’importance d’une conjoncture qui inquiète, du moins qui intrigue et qui gagne les rives libres de la pensée des écrivains.
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Où sont passées les "Caravanes" de la révolution tunisienne ? par Ridha Boulaabi, publié le 31/01/2014
« La li-l Hogra », Non à l’exclusion sociale. Telle était la revendication première qui a mobilisé l’arrière pays tunisien dès décembre 2011. Une revendication qui s’est transformée très vite en révolution répétant d’une seule et même voix « Dégage ! », jusqu’au 14 janvier. Si ces deux mois de répression ont suscité une mobilisation générale et progressive de toutes les couches sociales, ils ont surtout révélé la présence et la force de frappe d’une Tunisie profonde, complètement marginalisée sous Ben Ali, capable de se rebeller et de rallier toutes les autres régions à sa cause. Nombreuses sont les « Caravanes de la reconnaissance » qui ont sillonné le pays du nord vers le centre et de la côte vers le sud afin de « remercier » des régions comme Thala, Kasserine, Sidi Bouzid et bien d’autre pour leur bravoure. Toutefois, ces manifestations de « reconnaissance », complètement inattendues et spontanées, qui ont pris des formes très diverses (chant, musique populaire, poésie engagée), vont peu à peu se marginaliser. La marche inverse organisée par certaines régions du centre et du sud vers la capitale révélera les cassures profondes de la société tunisienne au-delà d’une fraternisation réelle, mais conjoncturelle. Cette communication se penchera sur les différents discours et leur évolution autour de ces manifestations politiques et culturelles qui ont marqué les premiers mois du « Printemps tunisien ».
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Les prémices d'un "Printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale par Abdellah Baïda, Narimane Abd Alrahman, publié le 31/01/2014
L’inattendu est souvent prévisible. Ainsi le « printemps arabe », loin d’être parachuté de nulle part, a été annoncé par un ensemble d’indices historiques, politiques, socio-économiques… mais aussi littéraires. Ces derniers sont notamment perceptibles dans les œuvres désormais classés sous l’étiquette « littérature carcérale ». C’est une production centrée sur le dévoilement et la dénonciation tout en inscrivant en filigrane une certaine espérance. Par ailleurs, sur le plan de la réception, c’est cette littérature qui a permis à toute une fraction de la jeunesse de découvrir une réalité amère et des injustices intolérables. Cette prise de conscience, entre autre, sera un ingrédient non négligeable dans la genèse des mouvements que verra le pays en 2010 – 2011. Il s’agira d’identifier ces prémices dans certaines œuvres relevant de cette littérature et d’évaluer leur importance et leur impact.
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Atelier N°2a : L'inattendu dans l'écriture littéraire. par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 31/01/2014
Page d'accueil du deuxième atelier du colloque "L'inattendu dans l'écriture littéraire", permettant d'accéder aux six interventions : 1. Dicible / indicible en lien avec les tentatives de coups d'Etat ratés au Maroc / 2. Les prémices d'un "printemps" : la fonction augurale de la littérature carcérale / 3. Le printemps arabe du texte romanesque / 4. Voyage littéraire dans un inattendu poético-politique / 5. Histoire occultée, histoire assumée : les paradoxes de la révolution tunisienne et l'émergence de l'individu et d'une nouvelle expression artistique / 6. Le désordre du texte
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Dicible / indicible en lien avec les tentatives de coups d'Etat ratés au Maroc par Jeanne Fouet, publié le 31/01/2014
Les bouleversements sociaux et politiques ont-ils un effet direct sur les créations esthétiques, effet qui se manifesterait sur le mode de la surprise, de l’effraction quant à ce qui appartient au domaine du prévisible, de l’attendu, du répétable ? Nous nous proposons d’aborder cette question par l’étude du surgissement d’un nouveau genre littéraire au Maroc, et la constitution d’un nouveau corpus dont les critères de définition et de classement demeurent à affiner : la littérature carcérale issue des deux tentatives de Coups d’Etat contre le roi Hassan II, au début des années 1970. Nous envisagerons les aspects inattendus de cette écriture nouvelle dans ses liens avec l’effort d’arrachement à la tradition qui caractérise l’actuelle littérature francophone marocaine.
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Ecrire le printemps arabe : rupture ou continuité ? par Gharraa Mehanna, Narimane Abd Alrahman, publié le 05/01/2014
Comment écrire l’évènement ? Quelle langue, quelle forme, et quel genre les écrivains maghrébins et égyptiens choisissent-ils pour écrire leurs témoignages sur le Printemps arabe, exprimer leurs sentiments et leurs pensées ? Cette production littéraire, née dans une période de révolution, de révolte et de tension, tissée d’une autre chair, lourde de sang et de violence, n’est que le reflet de la violence extérieure de la société qui les entoure. Est-elle rupture, destruction ou innovation et reconstruction ?
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Atelier N°1 : L'évènement et ses lectures. par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 05/01/2014
Page d'accueil du premier atelier du colloque "L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du Printemps arabe", permettant d'accéder à quatre interventions : 1. Ecrire le Printemps arabe : rupture ou continuité ? / 2. De l'imprévu à l'imprévisible / 3. Une révolution imprévue ? Une société méconnue / 4. Où sont passées les "caravannes" de la révolution tunisienne ?
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L'inattendu dans la création littéraire et artistique, à la lumière du "Printemps arabe" par Jean-Luc Mayaud, Martine Boyer-Weinmann, Véronique Corinus, Touriya Fili-Tullon, publié le 04/01/2014
Page de présentation du colloque international "L’inattendu dans la création littéraire et artistique à la lumière du Printemps arabe", né d’une réflexion en cours sur les événements qui traversent le monde arabe depuis 2010. La littérature et les arts nous invitent à les interroger à travers des formes nouvelles qui déjouent les stéréotypes. Cette page donne accès au discours d'accueil et à l'ouverture du colloque, et permet d'accéder aux contenus des différents ateliers organisés.
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Comment raconter le conflit ? par Hoda Barakat, Narimane Abd Alrahman, publié le 20/09/2013
C’est parce qu’un conflit ne peut être que la conséquence d’une tension, due logiquement à une proximité, que nous nous sentons aussi proches dans nos désamours.
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Ecrire l'histoire de l'Algérie : continuités du temps long et ruptures de la période coloniale par Gilbert Meynier, publié le 07/07/2013
Dans son intervention qui a eu lieu dans le cadre du séminaire Ecrire les modernités arabes, G. Meynier nous montre comment l'histoire de l'Algérie pré-coloniale s'inscrit dans une continuité qui la relie aux autres pays du Maghreb dans un premier temps, à l'empire ottoman, dans un second temps , mais aussi, et par delà cet empire au monde arabo-musulman.
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La littérature d'avant-garde et journalisme francophone au Maroc par Touriya Fili Tullon, Narimane Abd Alrahman, publié le 26/10/2012
A travers l'analyse d'un corpus de deux revues francophones marocaines, Souffles et Telquel, Touriya Fili nous montre l'importance de la presse écrite francophone dans l'émergence d'une littérature contestataire et avant-gardiste au Maroc depuis les années 1960 à nos jours.
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Système éducatif marocain, francophonie et plan d'urgence par Laura Abou Haidar , publié le 23/10/2012
Après une expérience de quatre années en tant qu'attachée à la coopération pour la francophonie au Maroc, Laura Abou Haidar nous apporte son témoignage sur le système éducatif marocain en pleine mutation ainsi que la place qu'il donne à la langue française.
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la Syrie aujourd'hui : histoire contemporaine, société, littérature par ENS Lyon La Clé des Langues, publié le 26/03/2012
Lors d'une conférence organisée dans le cadre du séminaire de Master "Ecrire les modernités arabes", cinq intervenants donnent leurs analyses et leurs témoignages de la situation actuelle en Syrie à travers différentes approches : géo-politique, sociale, et littéraire.
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Explosion de la créativité littéraire et artistique syrienne pendant le mouvement de contestation / Les intellectuels syriens face au mouvement de contestation actuel par Rania Samara, Samar Yazbek, publié le 26/03/2012
Dans un premier temps, Rania Samara trace le tableau de l'évolution des thèmes dans les oeuvres littéraires et artistiques qui dénoncent le régime en Syrie depuis ses débuts et jusqu'au mouvement de contestation qui soulève le pays actuellement. Puis, après avoir introduit Feux croisés, dernier ouvrage de Samar Yazbek, elle va laisser la parole à cette dernière qui interviendra en tant que témoin actif de la révolte syrienne et de l'émergeance d'une nouvelle vague d'intellectuels syriens.
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Réflexions sur les contestations révolutionnaires dans le monde arabe, les configurations tunisienne et égyptienne versus les cas syrien et libyen
Hamit Bozarslan porte un regard macro à partir des soulèvements en Tunisie et en Egypte pour essayer de voir la spécificité syrienne à la lumière de l'historicité de l'état. Il analyse aussi l'impact de l'effet "domino" des événements tunisiens et égyptiens sur les autres sociétés et pays arabes.
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Les révolutions arabes : nouveaux modèles d'émancipation des sociétés civiles ? par Jacques Samarut , Jean-Pierre Quenard , Cyril Barde , Joseph Yacoub , Florence Mardirossian , Sérénade Chafik , Mouhieddine Cherbib , Haytham Manna , Slimane Bouchuiguir , Moussa Harim , Alexis Lacroix , publié le 01/07/2011
Les révolutions arabes ont suscité beaucoup de questions de part et d'autre de la Méditerranée. Il semblait donc important d'engager une réflexion de fond autour de ce thème. D'où une conférence-débat organisée au sein de l'Ecole normale supérieure par l'association Carrefour de la République, la Commission conférences de l'ENS Lyon, et par la Chaire Lyonnaise des Droits de l'Homme, en partenariat avec l'hebdomadaire Marianne.
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L'avenir du roman arabe par Hayfa Bitar, publié le 04/04/2011
La romancière syrienne, Hayfa Bitar, rédige un compte rendu du "Forum international de la créativité romancière arabe" qui s'est tenu au Caire, au mois de décembre 2010. Dans sa cinquième édition, le Forum exprime les inquiétudes des intellectuels et romanciers arabes sur l'avenir du roman arabe à l'ère de la mondialisation et de la révolution informatique.
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Baïbars, le mamelouk qui devint sultan par Marcel Bozonnet , publié le 02/02/2010
Marcel Bozonnet met en scène un monument de la culture populaire orale : le roman de Baïbars. L'adaptation parcourt l'oeuvre et conserve ses épisodes marquants. Le spectacle est joué à part égale en français et en arabe. C'est là l'une des originalités majeures de cette mise en scène. La troupe est constituée d’artistes de France, de Syrie, du Liban, et de Tunisie. Marcel Bozonnet, dans cet entretien, explique ses choix et motivations.
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Baïbars lu par le dernier conteur de Damas par , publié le 16/11/2009
Au coeur du vieux Damas, en Syrie, dans le célèbre café "al-Nofara", le dernier conteur populaire de Damas lit, chaque jour au coucher du soleil, un épisode du roman populaire Baïbars : extrait filmé d'une de ces lectures.
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Qu'est-ce que traduire ? par Jamal Chehayed, publié le 07/09/2009
Connu pour être l'un des meilleurs traducteurs du monde arabe (il a entre autres traduit A la recherche du temps perdu de Marcel Proust), Jamal Chehayed livre ses réflexions quant à l'acte même de traduire.
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Fouad Ephrem Boustany à travers la revue Al-Machriq par Ahyaf Sinno, publié le 02/06/2009
Cet article étudie la contribution de Fouad Ephrem al-Boustany (1906-1994) à la revue Al-Machriq, pendant trente ans (1923 - 1952), à travers les articles, les comptes rendus, les notes... qu'il y a publiés, afin d'éclairer d'un jour nouveau son itinéraire intellectuel, ses centres d'intérêts et sa méthode. C'est ainsi que l'on se rend compte de l'étendue de l'encyclopédisme de cet auteur qui - pour l'effort qu'il a déployé dans le rajeunissement des études littéraires arabes - occupe une place prépondérante dans la période de transition entre traditionalisme et modernité.
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Hospitalité et art du recevoir : Un ambassadeur du Khan Argun en Occident par Claire Fauchon, publié le 02/06/2009
Au Moyen Âge, les voyageurs d'Occident en Orient sont relativement bien connus. Marco Polo a ainsi laissé un récit vif et coloré des contrées orientales. En revanche, les voyageurs d'Orient en Occident sont plus rarement connus, car leurs ouvrages et leurs langues nous sont moins familiers. Néanmoins, ils offrent matière à étude comme le montre l'ouvrage italien de P. G. Borbone récemment paru en France dans une traduction en français d'E. Alexandre et une mise à jour de l'auteur. Cet article n'est pas un compte rendu exhaustif de l'ouvrage mais se propose d'étudier trois thèmes : le voyage comme structure du récit, les types d'hospitalités, les biais et les silences du récit. Il espère ainsi proposer quelques pistes de réflexion sur l'art du recevoir en Orient et en Occident, sur l'organisation de l'Église d'Orient au XIIIe siècle et sur un pan méconnu de l'histoire mongole.
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La revue Al-Machriq et les belles-lettres arabes par Ahyaf Sinno, publié le 04/05/2009
Cette étude est consacrée à un domaine majeur cultivé par la revue al-Machriq, depuis sa parution en 1889 jusqu'à son arrêt provisoire en 1970. Elle se propose de présenter au lecteur un tableau de la contribution de cette revue à l'étude des belles-lettres arabes, depuis la période préislamique jusqu'à la première guerre mondiale : elle voudrait, d'une part, préciser le rôle d'al-Machriq dans le développement des études littéraires arabes et, d'autre part, fournir au chercheur une bibliographie analytique et raisonnée, à partir des questions traitées. Ainsi, on passe en revue, à travers les grandes époques de la littérature arabe, les différents domaines auxquels al-Machriq a consacré des études (histoire littéraire, études de genres ou d'auteurs déterminés, recherches historiques, sociales, religieuses et linguistiques afférentes, publications de manuscrits, apport chrétien particulier...), sans oublier les principaux collaborateurs qui ont participé pendant de longues années à l'exécution de cette lourde tâche. De la sorte, on arrive à cerner, de plus près, le rôle fondamental joué par al-Machriq comme élément stimulateur de la renaissance arabe, et son grand intérêt, comme instrument de travail indispensable aux chercheurs, dans le vaste champ des études littéraires arabes en particulier.
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La danse populaire : la Dabké par Youakim Moubarac, publié le 17/03/2009
Extrait du tome II de la Pentalogie antiochienne du Père Youakim Moubarac, le texte présente la danse populaire du Liban (la Dabké) ainsi que ses différentes variantes.
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Youakim Moubarak : un visionnaire du dialogue monothéiste: La structure d'une pensée totalement investie dans l'ouverture à l'autre par Georges Corm , publié le 05/03/2009
Yoakim Moubarac (1924-1995), prêtre maronite, éminent islamologue, auteur d'une œuvre abondante et riche de diverses significations, est aujourd'hui tombé dans l'oubli. Décédé en 1995, cet homme a été pourtant une cheville ouvrière du dialogue islamo-chrétien, un pacificateur de la scène libanaise durant les années sombres de violence, un défenseur inlassable des droits des Palestiniens. Ce fut une personnalité à la pensée élégante et humaniste, qui unissait harmonieusement, dans ses écrits, la théologie, l'histoire politique et religieuse, les principes d'éthique et de morale humaniste les plus élevés.
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Déferlement des séries arabes durant le mois de Ramadan par Fuâd al-Qaisi, publié le 04/11/2008
On ne peut qu'être interloqué par le nombre vertigineux des séries arabes sur toutes les chaînes satellitaires arabes durant le mois de Ramadan. Pour comprendre ce phénomène, nous étudions le lien entre ces séries et cette période à travers la presse et les médias arabes.
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Qu’est-ce que le «retour du religieux» ? par Georges Corm , publié le 23/10/2008
Il est vraiment bien curieux que l'expression « retour du religieux » ait acquis tant de vogue, sans même que l'on s'interroge sur sa signification et sa fonction. Aussi est-il nécessaire de poser un certain nombre de questions préalables avant de tenter de cerner la réalité de ce phénomène peut-être plus imaginaire que réel.
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Manières de table dans l'empire ottoman à l'orée du XVIIIe siècle par Henri Duranton, publié le 08/09/2008
Extraits du voyage du Sieur Paul Lucas dans le Levant. Paul Lucas est d'abord un commerçant, faisant trafic de pierres précieuses. Pour les besoins de son activité professionnelle il sillonne l'empire ottoman de Constantinople à Tunis, du Caire à Jérusalem, parcourant à maintes reprises la Turquie, l'Asie mineure, l'Egypte, la Palestine, l'actuel Maghreb, sans compter toutes les îles de la Méditerranée, et, à l'occasion, la Perse et l'Arménie.
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Cuisines et évolution des pratiques alimentaires à Alep en Syrie par Sophie-Anne Sauvegrain, publié le 08/09/2008
Dans le cadre des transformations rapides des modes de vie, les modes alimentaires évoluent, à l'image des sociétés. La génération des jeunes est particulièrement sensible à la modernisation véhiculée par la mondialisation. Elle s'adapte et adopte avec rapidité les nouveaux modes de vie ainsi que de nouvelles habitudes alimentaires.
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L'hospitalité et les rites alimentaires en milieu monastique. L'exemple de la Syrie aux Vème et VIème siècles par Claire Fauchon, publié le 08/09/2008
En 2002, à l'initiative du Ministère de l'Éducation nationale, du Conseil régional du Centre et de l'Université François Rabelais de Tours a été créé l'Institut Européen d'Histoire et des Cultures de l'Alimentation (IEHCA), dirigé actuellement par Maurice Sartre. Il est destiné à favoriser, dans une optique pluridisciplinaire, les recherches autour de l'histoire de l'alimentation. Cet institut a organisé, en collaboration avec l'Institut de France, un colloque à la villa Kérylos, les 5 et 6 octobre 2007, autour du thème « Pratiques et discours alimentaires des élites en Méditerranée de l'Antiquité à la Renaissance ». À cette occasion, il est apparu que le renouveau de l'histoire de l'alimentation repose sur un important renouvellement et une diversification des sources, comme en témoignent, par exemple, l'intérêt porté aux recettes et aux traités culinaires de la Renaissance par B. Laurioux, à la comptabilité des monastères byzantins par B. Caseau, et à celle des hôpitaux par C.-M. de la Roncière. Il sera ici question de présenter quelques points sur les rites alimentaires dans la Syrie des Ve et VIe siècles, dans le cadre de l'hospitalité pratiquée dans les milieux monastiques.
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Mohammed Harbi : Une citoyenneté, une histoire nationale et mondiale par Gilbert Meynier , publié le 28/05/2008
Mohammed Harbi (né en 1933 à El-Harrouch (Algérie, Nord-Constantinois) a été, à la fois, un militant et un cadre brillant du FLN algérien de 1955 à 1962, et il est aussi le plus considérable des historiens du nationalisme algérien et du FLN. A ce double titre, il a réalisé la synthèse qui était chère au coeur du regretté Pierre Vidal-Naquet : il fut autant citoyen - et pas seulement le citoyen algérien qui s'éleva contre le coup d'état militaire du 19 juin 1965, ce dont il paya lourdement le prix - qu'historien : ses engagements internationalistes ont fait de lui un véritable citoyen du monde. Par son refus de toutes les langues de bois et de tous les conformismes de toutes les histoires officielles, cette figure-clé de l'historiographie contemporaine fut et demeure un militant inlassable des libertés, ici et là.
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Les Gnawa par Zineb Majdouli, publié le 18/01/2008
Depuis une dizaine d'années, les musiciens gnawa, issus de la confrérie religieuse des Gnawa, connaissent un succès considérable au Maroc et en Europe. Ils sont invités régulièrement à se produire dans les festivals internationaux de musiques du monde. Nous allons voir tout au long de cet article comment l'existence de cette communauté et de ses pratiques rituelles ainsi que le développement récent de ses activités dans la sphère publique matérialise les tensions entre les catégories : religion des élites/religion populaire ainsi que tradition et modernité.
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Moyen arabe et questions connexes par Djamel E. Kouloughli, publié le 23/11/2007
Un linguiste non-arabisant qui rencontrait pour la première fois l'expression « Moyen Arabe » (en anglais : « Middle Arabic ») penserait certainement que cette expression désigne une variété historique de l'arabe, intermédiaire entre les formes les plus anciennement attestées de la langue, désignées comme « Ancien Arabe » (en anglais : «Old Arabic »), et les formes plus contemporaines de la langue appelées « Arabe moderne » (en anglais : « Modern Arabic »). On serait là en face d'une nomenclature cohérente, conforme aux usages de la linguistique historique pour d'autres langues, et confortant le vieil adage selon lequel une discipline scientifique c'est d'abord une terminologie bien faite.
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Histoire des langues sémitiques : des origines jusqu'à l'émergence de l'arabe par Rémo Mugnaioni, publié le 29/09/2007
Cette exposé diachronique sur une période d'environ 5000 ans se propose, à travers une approche documentaire, de présenter un panorama des langues sémitiques (hébreu, arabe, phénicien), d'un point de vue linguistique, mais aussi d'un point de vue archéologique.
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L'accord du verbe avec son sujet dans la conception des grammairiens arabes par Georges Bohas, publié le 02/06/2007
On sera étonné à quel point la tradition arabe est, sur ce point, «permissive». Pour les grammairiens arabes, il faut distinguer entre la phrase verbale et la phrase nominale ; dans la phrase verbale le verbe est toujours au singulier. Il est des cas où le masculin est obligatoire, des cas où le féminin est obligatoire. Les autres cas sont libres. Dans la phrase nominale, il n'y a pas de problème d'accord du sujet, le problème est celui de la forme du pronom de rappel du mubtada', qui est un problème plus général.
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La conjugaison des verbes creux et défectueux par Georges Bohas, publié le 02/06/2007
Le but de cet article n'est pas de proposer une nouvelle approche de la phonologie de l'arabe, c'est plutôt de mettre à la disposition des professeurs un certain nombre de généralisations qui pourraient les aider à enseigner ce qui constitue le point essentiel de la phonologie de l'arabe.
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La racine en question par Georges Bohas, publié le 22/05/2007
Mise en évidence naïve de la nécessité d'un niveau plus explicatif que celui de la racine. Pour les savants du XIXe siècle, il était évident que la racine triconsonantique n'était pas le constituant ultime dans l'organisation du lexique. On trouvera dans mon livre [BOHAS, G., 2000, Matrices et étymons, développements de la théorie, Lausanne, éditions du Zèbre] une traduction d'un passage de la grammaire de Gesenius particulièrement pertinent à ce sujet.
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Argumentation en faveur d'un niveau plus abstrait que la racine par Georges Bohas, publié le 21/05/2007
La tâche du linguiste est de repérer des faits concernant la langue ou le langage, de formuler des généralisations à leur sujet et de tenter de les expliquer dans le cadre d'une théorie. Celui qui s'intéresse au lexique procédera ainsi dans ce domaine ; en d'autres termes, il ne saurait se contenter de faire une liste des items lexicaux, mais il lui faut rendre compte des phénomènes de synonymie, polysémie, homonymie, énantiosémie que manifestent les termes du lexique.
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L'identification de la racine par Georges Bohas, Salam Diab-Duranton, publié le 16/05/2007
L'identification de la racine est le préliminaire à toute étude morphologique et phonologique, que ce soit dans le cadre des grammairiens arabes ou dans celui des linguistes structuralistes ou générativistes. Beaucoup de gens aimeraient à croire que cette identification est facile ; certains considèrent même que la racine n'est pas un concept ou un outil grammatical mais posent qu'il s'agit d'une réalité présente dans le cerveau des Sémites en général et des Arabes en particulier, et qui régirait leur comportement linguistique et dont ils seraient conscients.
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Foire internationale du livre arabe au Caire par , publié le 10/05/2007
Interview en arabe du Président de l'Office égyptien du livre.
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