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Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 41 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
Déséquilibres post-traumatiques dans The Gathering (2007), d’Anne Enright par Héloïse Lecomte, publié le 13/02/2020
Dans The Gathering, Enright dresse un sombre portrait allégorique de l’Irlande contemporaine. Dans son microcosme familial, Veronica Hegarty est victime d’un déséquilibre mental et émotionnel, en proie au traumatisme causé par le récent suicide de son frère Liam, qui réveille le souvenir d’une terrible expérience survenue dans sa jeunesse, l’agression sexuelle dont elle ou son frère furent victimes et/ou témoins. Enright analyse les effets de l’effondrement des piliers de la société irlandaise sur la psyché d’un personnage endeuillé. La perte de ces repères fondateurs ouvre un espace de vertige dans un roman qui brouille les frontières entre vivants et morts.
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Sentiments et intersubjectivité en classe d'anglais par Olivier Polge, publié le 23/05/2017
Les sentiments sont souvent exprimés en anglais par le passif en raison d'un sujet animé humain thématisé. Ces passifs se sont subjectivisés à la première personne alors qu'ils renvoient à l'origine à un événement externe. Ils permettent de présenter un désaccord comme un changement d'état préjudiciable et irréversible du locuteur et imputable à l'interlocuteur. Ces outils de communication émotive dotent les élèves de stratégies de persuasion dans le cadre de tâches de production. Les contextes culturels compatibles avec l'emploi du passif sont les divisions sociales, les décalages interculturels, intergénérationnels et interethniques. Ils sont dégagés à partir de plusieurs manuels de Seconde.
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Violent Saturday / Les inconnus dans la ville (Richard Fleischer – 1955) par Lionel Gerin, publié le 15/03/2017
Trois hommes débarquent dans une petite ville américaine. Ils sont venus pour dévaliser la banque, un samedi, à la fermeture. Le hold-up va impliquer nombre d'habitants et révéler leurs secrets et les zones d'ombre de la ville en question. Le film, à l'instar du hold-up, est une mécanique de précision. En 90 minutes, savoir-faire oblige, Fleischer dresse un certain portrait de l'Amérique, à travers une galerie de personnages, tous crédibles, servis sur un pied d'égalité, sans moralisme bon marché.
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Festival Lumière 2016 : Masterclass de Walter Hill par Walter Hill, Yves Bongarçon, publié le 13/02/2017
Le 10 octobre 2016, à l'occasion du Festival Lumière, Walter Hill est venu donner une Masterclass à la Comédie Odéon à Lyon. L'entretien mené par Yves Bongarçon est l'occasion de revenir sur le parcours de ce géant du cinéma américain. Producteur, réalisateur et scénariste, il a notamment produit les trois premiers Aliens, et réalisé le film 48 heures, avec Nick Nolte et Eddie Murphy. Ce texte est une transcription de l'entretien entre Walter Hill et Yves Bongarçon. Il a été par endroits modifié pour l'adapter au format écrit. Un enregistrement audio est disponible sur la plateforme Souncloud.
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Questions d'actualité : Décès de Fidel Castro, retour sur les relations entre les Etats-Unis et Cuba par Marion Coste, publié le 28/11/2016
L'annonce du décès de Fidel Castro est l'occasion de revenir sur l'histoire houleuse des relations entre les États-Unis et Cuba. Cette page regroupe plusieurs articles de journaux revenant sur le parcours de Castro, mais aussi des ressources sur le dégel des relations entre les deux pays amorcé par Barack Obama. Une courte vidéo publiée par le site d'information Vox permet de résumer à grands traits l'histoire entre les deux pays. Enfin, vous trouverez également sur cette page des articles universitaires sur l'avenir des relations américano-cubaines après la mort de Castro.
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Little Fugitive / Le petit fugitif (Morris Engel, Ray Ashley and Ruth Orkin - 1953) par Lionel Gerin, publié le 25/11/2016
En regardant les anciens reportages de Life, les photos de Vivian Maier et de Saul Leiter, on se prend parfois à rêver. C'était comment New York, Brooklyn, dans les années 50 ? Pour le savoir, on peut rechercher les articles et les photos susmentionnés, relire quelques romans. On peut également voir Little Fugitive. En cette décennie où Hollywood dominait, Le petit fugitif, film de photographes, en partie autofinancé, avait toutes les chances de passer inaperçu, et de finir aux oubliettes. Heureusement pour nous, il n'en fut rien.
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Wild River / Le fleuve sauvage (Elia Kazan - 1960) par Lionel Gerin, publié le 10/11/2016
Une Amérique tiraillée entre deux temps, un monde qui laisse place à un autre, avec son cortège de peur de l'avenir et de l'inconnu, son repli sur soi, tout cela sonne éminemment actuel, en cette période d'élections. C'est, entre autres, de cela que parle Wild River. En 1933, dans l'Amérique du New Deal, l'ingénieur Chuck Glover (Montgomery Cliff) est chargé de convaincre quelques propriétaires d'une petite ville du Tennessee de vendre leurs terres au gouvernement, qui va construire un barrage censé réguler le cours meurtrier de la rivière Tennessee. Parmi les derniers à résister, Ella Garth (Jo Van Fleet), grand mère revêche, refuse et s'accroche à son bien.
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Imitation of Life / Mirage de la vie (Douglas Sirk - 1959) par Lionel Gerin, publié le 07/10/2016
Le film raconte l'ascension et le succès de Lora (Lana Turner) qui, partie de rien, sacrifie sa vie amoureuse pour sa carrière d'actrice. Elle est aidée par Annie, une femme noire qu'elle héberge, et qui est tout à la fois femme de ménage, nounou, secrétaire, dame de compagnie. Toutes deux sont veuves et ont une fille. Il s'agit donc, entre autres, d'une histoire de réussite, mais c'est d'une self-made woman dont il est véritablement question ici, d'une incarnation féminine du rêve américain et des problèmes spécifiques que cela pose. Le film joue sur des couples: mère/fille, noire/blanche, riche/pauvre.
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Le passé comme fantôme dans Wish You Were Here de Graham Swift par Mathilde Le Clainche, publié le 20/09/2016
Cet article étudie la figure du fantôme dans l'un des romans de Graham Swift, Wish You Were Here (2011). Si les représentations de la spectralité sont souvent rattachées au fantastique et au gothique, elles semblent ici faire partie de l'ordinaire et en deviennent presque banales: ainsi, loin de susciter l'effroi, le fantôme de Wish You Were Here est assimilé à un personnage parmi d'autres. Néanmoins, son rôle est prépondérant dans le récit, puisqu'il agit comme un révélateur des traumatismes du passé, qui sont comme condensés dans les lieux revisités par Jack Luxton. L'espace semble en fait constituer le cœur même de la hantise, dont le fantôme n'est qu'une illustration.
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Morality (Adelle Waldman) par Adelle Waldman, publié le 26/08/2015
Two of my favorite authors, Jane Austen and George Eliot, are very concerned with characters’ moral lives. In “The Love Affairs of Nathaniel P.,” I look closely at how Nathaniel P. justifies his behavior to himself. Today, books or films about romantic relationships, or dating, are often seen as very light—mere amusements and escapes—but this is the area in life when most of us will reveal how we treat others: how kind we are to those we don’t (or no longer) love and how we respond when differences arise with those we do love. I wanted to write a book about relationships that was truthful without being escapist, and I wanted to look closely at how dating behavior reflects morality in the deepest sense.
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Secularity in Indian History par Sudipta Kaviraj, publié le 12/01/2015
A peculiar feature of the modern world is the asymmetry in the knowledge of the other between the West and the non-West. Nonwestern societies know a great deal more about Western history than Western societies know about theirs. Religious principles clearly possess a peculiar quality: because they are held with particular reverence by religious individuals who see them as principles created, or at least sanctioned by God rather than men. Their denial by others consequently can cause unusually intense offense. Not observing a principle of a particular religion is considered by strict adherents of that religion as sacrilege. This is why conflict of religious principles gives rise to conflict of particular intensity and severity: it can also give rise to spectacular cruelty, because the object of one’s attack are entirely dehumanized, and considered enemies not of man or king or nation but of God himself.
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Swim Little Fish Swim (Lola Bessis et Ruben Amar) par Clifford Armion, publié le 13/05/2014
Après Frances Ha (Noah Baumbach, 2013), voici une nouvelle comédie New Yorkaise rafraîchissante. Production franco-américaine de Ruben Amar et Lola Bessis, Swim Little Fish Swim nous plonge dans l’univers de la colocation assumée. Une jeune artiste française, Lilas, squatte le canapé d’un couple que tout semble séparer. Leeward, musicien qui n’a jamais enregistré un disque, croit en l’idéologie contestataire des années 60 et refuse de compromettre son ‘intégrité artistique’ pour gagner de l’argent. Mary, infirmière fatiguée, rêve d’une petite maison de banlieue avec des meubles IKEA et un arbre devant...
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What Is Translation For? par Keith Gessen, publié le 19/11/2013
What is the place of the writer in the literary field of the home country? What contribution can this writer make to the literary field of the target or host country? It's important to understand that the answers to these questions will often be different: a writer can be a marginal figure in his home country and become a vital figure in another country. More often, of course, the reverse is true.
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David Vann: Secret and subtext par David Vann, publié le 07/10/2013
All of the conventions of literary fiction can be successfully broken except one: there must be subtext, a second story beneath the surface. We don’t have to care about a protagonist or even really have a protagonist. We’re not limited to any particular style or structure. But our entire idea of literature being “about” something is based on a second narrative, something else that the surface narrative can point to. What’s interesting to me about this is that we live in a time when surface narratives are taking over. Blogs are generally so worthless for this one reason, that they lack subtext. The online world is, above all, earnest, saying exactly what it means.
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Introduction à Measure for Measure par Estelle Rivier, Delphine Lemonnier-Texier, Isabelle Schwartz-Gastine, publié le 11/04/2013
Mettre en scène une pièce, dit Jean-François Sivadier interrogé sur le processus de création, c’est poser une hypothèse, et la mettre à l’épreuve du plateau, poursuivre le rêve que l’on a sur la pièce, et franchir le pas de son adaptation, accepter d’être confronté à l’écart entre le rêve et le plateau, tout en réussissant à ne pas perdre son rêve. Mettre en scène une pièce de Shakespeare, comme toute autre pièce de répertoire, c’est aussi se confronter à ses fantômes : ceux, manifestes, de ses mises en scène antérieures, et ceux, implicites, que l’on porte en soi en tant qu’artiste, les traversées que l’on a faites, les créations, les rôles antérieurs, l’histoire d’un parcours esthétique où cette pièce vient s’inscrire dans un cheminement, y (d)écrire un moment, une étape, une boucle peut-être...
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Narration in the Human Mind par Siri Hustvedt, publié le 16/02/2012
"Human beings are forever explaining themselves to themselves. This is the nature of our self-consciousness. We are not only awake and aware of the world around us, but are able to reflect on ourselves as actors in that world. We reason and we tell stories. Unlike our mammalian relatives who do not narrate their own lives, we become characters in our own tales, both when we recollect ourselves in the past and imagine ourselves in the future. Our ability to represent our experience in language - in those sounds and signs of our essential intersubjectivity - allows us the necessary symbolic alienation required for mental time travel..."
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“The shadow of the fifth”: patterns of exclusion in Doris Lessing’s The Fifth Child par Anne-Laure Brevet, publié le 06/12/2011
This study of The Fifth Child (1988) attempts to show that the eponymous character, a traumatic semi-human creature who neither assimilates into his ordinary family nor conforms to the demands of society impersonates a drive for disorder, chaos and violence undermining collective ideals. On the one hand, the fact that the alien child is not only excluded from family life but also from any type of “normal” human interaction, especially in Ben, in the World (2000), reveals hidden discordant notes that further lead to the disruption of his model family. On the other hand, as the symbol of a dark, destructive force fighting against enlightenment and progress, Ben’s inherently disruptive figure is a reminder of the two World Wars and the impersonation of social unrest. Through the various patterns of exclusion triggered off by his subversive presence, the fifth child reveals that the primitive dimension of the self and of humanity at large should be understood as part and parcel of human nature.
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Rêves d’horizon dans Julius Caesar par Laurence Crohem, publié le 10/11/2011
Dans la pièce, l'assassinat de Caesar semble être non seulement l'indice d'un trouble politique, mais aussi d'une temporalité problématique. L'assassinat paraît toujours être un horizon qui se dérobe, un événement qui n'a jamais lieu au présent, et semble offrir un changement de paradigme éphémère, chaque Romain, Brutus comme tous les autres, devenant un temps souverain potentiel et interchangeable. Se dessine alors l'idée d'une crise du self solidaire du trouble politique et temporel : hanté par d'autres, Brutus semble développer une étrange modalité du self. Quel horizon du soi l'assassinat de Caesar dessine-t-il ?
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La correspondance entre Elisabeth I et Jacques VI comme base d’une future unité britannique par Sabrina Juillet Garzon, publié le 29/09/2011
La reine Elisabeth I ne choisit pas son héritier au hasard. Bien qu'elle ne voulût jamais révéler officiellement son choix, celui-ci se porta sur son cousin et filleul, le roi Jacques VI d'Ecosse. La correspondance des deux monarques offre une facette tant politique qu'humaine des liens que tous deux entretenaient tout en mettant en évidence leur stratégie pour maintenir une alliance qui devait garantir la paix et l'harmonie des deux royaumes au moment de leur union dynastique.
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The State and Surveillance: Fear and Control par Didier Bigo, Mireille Delmas-Marty, publié le 20/09/2011
The prevention discourse, which has existed for so long has gone a step further with the belief of scientific capability to predict human behaviour by sophisticated software. It is not enough to assess possible futures, to do simulation and alternative scenarios and to guess what virtual future has the most chance to become actualised, now the professionals of security technologies want to reduce all these possible futures to only one future; often the future of the worst case scenario. And it is this selected future that they read as a future perfect, as a future already fixed, a future they already know...
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Le retour dans The God of Small Things d’Arundhati Roy par Elsa Sacksick, publié le 02/05/2011
The God of Small Things, est une œuvre sous le signe du retour. Celui-ci s'inscrit dans le rapport à l'espace, au temps, dans la construction narrative et se révèle affecter la langue elle-même. Nous verrons, après avoir étudié les différentes modalités du retour en tant que réitération, que s'il prend à première vue la forme d'un ressassement, d'une régression ou d'un bégaiement, il apparaît également à l'origine d'un rythme puissant qui scande l'écriture et lui insuffle une qualité éminemment poétique.
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« [Setting] the Terror rolling » (199) : Le déclenchement de la Terreur dans The God of Small Things par Florence Labaune-Demeule, publié le 15/03/2011
Cet article propose un commentaire de la scène capitale où Vellya Paapen, le père de Velutha, dévoile la transgression des amants à Mammachi, la mère d'Ammu. Cette scène de révélation évolue en une scène de confrontation violente, qui permet au lecteur de percevoir le vrai visage des personnages dont la vie est régie par les lois sociales implacables de l'Inde de la fin des années soixante. Mais le tragique de l'extrait est subverti par la caricature et le grotesque, donnant à la narration une ambivalence inattendue.
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Éloi Laurent - De la Nature aux ressources naturelles : l’éthique que l’économie révèle par Eloi Laurent, publié le 14/01/2011
Éloi Laurent est économiste et enseigne à Sciences-po, Stanford et au Collège des Hautes Études Européennes. Dans La Nouvelle Écologie politique, il propose un regard neuf et optimiste sur l'avenir de notre planète : le développement humain ne mettrait pas en péril les ressources naturelles à condition que les citoyens élèvent leur niveau d'exigence démocratique.
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Le rêve américain dans la rhétorique présidentielle américaine moderne (1937-2010) par Aurélie Godet , publié le 30/08/2010
À partir d'une étude statistique des occurrences de l'expression "American dream" dans les discours présidentiels, cet article tente d'expliquer la popularité croissante de l'expression depuis sa première utilisation par Franklin Roosevelt en 1937. Il s'efforce également de voir si le contenu du rêve tel que défini par les présidents est resté le même ou s'il s'est modifié au gré de besoins politiques conjoncturels. Est-il possible, notamment, d'établir une dichotomie pertinente entre « rêve américain démocrate » et « rêve américain républicain » ? Notre conclusion sera que la référence au rêve, si elle a bien une portée délibérative, s'apparente surtout à une ressource rhétorique destinée à accroître l'avantage du président dans le jeu politique.
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Le couple Obama incarnation de l'American Dream ? par Pierre-Marie Loizeau , publié le 29/03/2010
En novembre 2008, Barack Obama a fait un triomphe auprès des minorités et plus particulièrement auprès de la communauté noire. Mais il n'est pas le seul Obama. Son épouse Michelle bénéficie aussi d'une grande popularité, auprès des femmes et chez les Afro-Américains auxquels elle s'identifie pleinement. Figure icônique, elle est modèle et miroir. Mais au-delà des qualités individuelles propres de ces deux personnages hors du commun, c'est bien le couple présidentiel qui fait vibrer l'Amérique. Cette union, par ses différences et ses complémentarités, son exemplarité et l'image du bonheur qu'il inspire, incarne bel et bien le rêve américain.
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L’envers du Rêve Américain à travers « La Littérature » par Morgane Jourdren , publié le 26/03/2010
Toutes les versions du Rêve américain constituent la trame d'un discours que l'Amérique n'a jamais cessé de se tenir et de tenir sur elle-même. Ce Rêve d'une terre de tous les possibles, d'une terre idyllique, ancré dans l'inconscient collectif, c'est tout d'abord la presse qui le remet en question, à l'époque du muckraking notamment. Toute une génération de journalistes et d'écrivains met ainsi en lumière l'envers d'un rêve américain que les images de photographes et de cinéastes engagés ne démentiront pas.
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Rêve américain, Rêve d’Amérique : une introduction par Morgane Jourdren , publié le 08/03/2010
« J'avoue que dans l'Amérique, j'ai vu plus que l'Amérique ». Cette célèbre formule d'Alexis de Tocqueville ne résume-t-elle pas à elle seule l'histoire d'une terre qui, dès l'aube de l'Humanité, a habité les esprits, enflammé les imaginations et délié tant la plume que les langues ? Comment définir le rêve américain ? Comment l'Amérique, au sens métaphorique du terme, se manifeste-t-elle en terre américaine et à Hollywood en particulier ?
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Le Rêve Imposé ou la Machine Hollywoodienne au Service de l’Idéologie Dominante par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Hollywood, en particulier, dès les années 1930-1940, joue le premier rôle dans une véritable entreprise de conditionnement des esprits menée par la société dominante auprès des populations, notamment auprès de ces couches populaires que l'on juge potentiellement dangereuses. Comment la Mecque du cinéma a-t-elle progressivement mais sûrement imposé le rêve américain à l'écran ? Quelles images, ancrées dans l'inconscient collectif, a-t-elle projetées pour fédérer tout un peuple autour de l'American Way of Life ?
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Le Rêve Américain en question : du rêve imparfait au rêve comme imposture par Morgane Jourdren , publié le 04/03/2010
Des voix discordantes s'élèvent en Amérique pour dénoncer une société qui ne tient pas toutes ses promesses et qui utilise et détourne le rêve américain pour faire croire à la validité du système. Les mouvements féministes, ceux des droits civiques et ceux qui dénoncent les excès du capitalisme, revendiquent des réformes pour que le rêve américain profite à tous. Les mouvements socialistes purs et durs, eux, entendent rompre avec l'individualisme forcené et la réussite à tout prix pour créer une société plus fraternelle. Les mouvements anarchistes, quant à eux, appellent à la révolution pour que opprimés brisent leurs chaines.
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Voir à travers la chair : lecture et mise en perspective du corps blessé dans King Lear par Clifford Armion, publié le 12/02/2010
Les corps blessés, ainsi que les cadavres, occupent une place centrale dans le Roi Lear. Les spectateurs de la tragédie sont amenés à scruter les corps des personnages dans l'espoir d'une révélation, d'une découverte de leur nature profonde, de leur âme. Les blessures peuvent être lues comme des inscriptions à même la chair dont le sens, bien qu'associé au corps même des personnages, peut être trompeur. Cette communication vise à étudier de quelle manière et dans quel but les cadavres sont exposés, mis en perspective et mis en scène dans King Lear. Pour cela, il sera nécessaire de replacer la pièce dans le contexte de l'Angleterre élisabéthaine, de sa culture et ses croyances.
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A Midsummer Night’s Dream ou l’art de la mise en scène par Estelle Rivier, publié le 26/11/2009
Par le biais de son intrigue secondaire, Le Songe d'une nuit d'été propose une partition de théâtre qui nous renseigne tant sur la façon de jouer à l'époque de Shakespeare que sur l'art de la scène dans sa globalité. C'est en partie pour cette raison que cette pièce, parodique, émouvante et onirique tout à la fois constitue un vivier en matière de création scénographique. Elle est aussi un gage d'originalité si l'on considère la mise en scène époustouflante de Peter Brook en 1970-71 qui a tant marqué l'histoire de la mise en scène de cette pièce qu'il est encore actuellement difficile d'innover sans que cela paraisse inadapté voire inconvenant...
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De Sholem Aleichem à Charlie Chaplin, de Menahem Mendl au personnage de Charlot… par Morgane Jourdren, publié le 19/11/2009
Quel rapport peut-il bien y avoir entre Chaplin, père de Charlot et Sholem Aleikhem, écrivain yiddish mort au début du vingtième siècle ? A priori aucun, si ce n’est que ce dernier appréciait tout particulièrement les films du cinéaste. Pourtant, une lecture plus approfondie des pages écrites par Sholem Aleikhem où ces infatigables voyageurs que sont Menahem Mendl et Motl partent à la découverte de l’Amérique, nous permet de mieux comprendre ce que pouvait éprouver l’écrivain devant le spectacle du petit homme chaplinien aux prises avec un Nouveau-Monde qui lui est étranger.
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Rêver d’Orient, connaître l’Orient - Introduction par Isabelle Gadoin, publié le 03/11/2009
Les articles qui composent cet ouvrage sont le fruit d’un colloque international interdisciplinaire, qui s’est tenu à l’université de Marne-la-Vallée et de Paris III – Sorbonne Nouvelle, en mars 2003. Rassemblant des spécialistes d’histoire, d’histoire de l’art, d’histoire des idées, de philosophie politique et de littérature, anglicistes et non-anglicistes, dans le but de favoriser les approches croisées et d’insister sur les phénomènes d’interculturalité, ce colloque se proposait de revenir sur l’une des antithèses les plus constantes dans les études coloniales et postcoloniales de ces dernières années : celle qui opposerait, hypothétiquement, un Orient imaginaire, tout en séductions sensuelles (celui des almées, du harem, des fumoirs et des cavalcades), et, bien distinct de celui-ci, un Orient plus sérieux, vaste territoire offert aux investigations des spécialistes de l’exégèse biblique, des linguistes, des cartographes, des géographes…
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The spoken word and the written word in Paul Auster’s The Brooklyn Follies par Catherine Pesso-Miquel, publié le 16/10/2009
This article analyses the construction of voices in Paul Auster’s The Brooklyn Follies, in which the paradoxical relationship between printed signs on a page and phonemes uttered by human bodies is fore-grounded. Auster revels in creating lively dialogues that are carefully inscribed within a particular voice through the use of didascalia, but he also celebrates the physicality and euphony of a narrative voice which navigates between elegiac lyricism and sharp-witted humour. The Brooklyn Follies, like all Auster’s books, is a book about books, but this one is also a book about tales and story-telling, about speech and silence, and the very American tradition of tall tales.
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Fiche de lecture : Celebration, Harold Pinter par Juliette Dorotte, publié le 07/05/2008
In a posh restaurant, two couples of friends, Matt and Prue, and Lambert and Julie, are having lunch. They are together to celebrate Lambert and Julie's wedding anniversary, but the mood is not proper to celebration. At an adjacent table, another couple is having a talk. Revelations are fusing on both sides: the man had an affair, and the woman reveals the dark side of her past. Before the six characters meet and make the general atmosphere even tenser, three characters come and go between the tables: the owner of the restaurant, a waitress, and a mythomaniac waiter.
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Across the ‘Wide Sargasso Sea’: Jean Rhys’s Revision of Charlotte Brontë’s Eurocentric Gothic par Sylvie Maurel, publié le 20/03/2008
In this article, Sylvie Maurel analyses the Gothic destabilizing machinery at work in Jean Rhys’s "Wide Sargasso Sea". The first Gothic element the author looks at is the demonic agency that haunts the novel. Colonial history lingers in Rhys’s world and accounts for some of the strange and unexpected phenomena that occur on the island. Actually, the narrative is under the double influence of a past set in an actual history of slavery and a future already written in the story of "Jane Eyre". Rhys’s characters have an uncanny prescience of what lies ahead and a sense that they cannot evade repetition. The motif of witchcraft is another element that links "WSS" to the Gothic. The motif goes beyond a picturesque reference to the West Indian context and functions as a metaphor of the relationship between language and power. Christophine’s witchcraft and Rochester’s Eurocentric discourse are two similar attempts at transforming the world through language. The power of language is also reflected in the way the novel constantly brings together multiple voices and conflicting views which seem to hide a secret rather than reveal a final truth. Rochester can only feel the presence of such a secret and risks delirium as he tries to get a grip on something that constantly eludes him.
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Gun violence in Britain par Emilia Wilton-Godberfforde, publié le 05/03/2008
The world is overflowing with guns - as many as one for every ten people. Although in Britain, we are four times more likely to be killed with a knife than a gun, the threat of violence through fire arms has taken central stage in the media.
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La Créature : problématique de l'être artificiel par Georges Zaragoza, publié le 18/10/2007
Après avoir souligné la monstruosité du docteur Frankenstein, Georges Zaragoza se penche sur sa créature pour révéler, à travers son discours, ce qu'il y a d'humain dans cet être artificiel. L'article qui suit est une version d'un cours de Georges Zaragoza adapté par Kevin Pinault pour La clé des langues. Les numéros de pages des citations de Frankenstein renvoient à l'édition Penguin Classics, 1992.
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Jean Rhys ou la revenance : Wide Sargasso Sea par Frédéric Regard, publié le 20/09/2007
Cet article est un chapitre extrait de "L'Ecriture féminine en Angleterre", de Frédéric Regard, publié aux Presses Universitaires de France (2002) dans la collection "Perspectives anglo-saxonnes".
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Wide Sargasso Sea de Jean Rhys : "L'ailleurs de l'ailleurs" par Eileen Williams-Wanquet, publié le 19/09/2007
"Wide Sargasso Sea" ne peut se lire qu’en référence – et en comparaison – à "Jane Eyre", sur lequel il oblige à porter un autre regard, un autre point de vue. Mais Rhys, nous dit l’auteur de cet article, ne se contente pas de présenter simplement le revers de "Jane Eyre" et nous montre qu’il existe toujours l’ « ailleurs de l’ailleurs ».
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John Muir's Thousand-Mile Walk to the Gulf par Jean-Daniel Collomb , publié le 22/01/2007
Lorsque John Muir entame son gigantesque voyage à pied depuis Indianapolis jusqu'à Cedar Keys, en Floride, via le Kentucky, le Tennessee et la Georgie, il n'a que 29 ans mais il est déjà habitué à de longues randonnées dans les bois. Son goût de la liberté et son attrait pour les sciences naturelles l'ont en effet amené à parcourir l'arrière-pays de son Dunbar natal en Ecosse, les bois du Wisconsin de son adolescence ainsi que les denses forêts canadiennes. Pourtant, c'est un accident du travail, survenu en mars 1867 dans la fabrique de pièces détachées où il s'est révélé être un contremaître hors pair, qui l'incite à assouvir ce rêve de liberté intégrale. John Muir perd la vue pendant deux mois et se promet sur son lit malade qu'il s'échappera de l'univers mécanique où il s'est enfermé si la vue lui est rendue.
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