Liste des résultats
Il y a 4 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
-
"Je chante sans espoir sur la frontière" : Voix/es de la folie dans 4.48 Psychose de Sarah Kane
par Diane Gagneret,
publié le 18/09/2018
- L’écriture explosive de Sarah Kane, défi permanent aux frontières de la représentation théâtrale, semble atteindre son apogée dans la dernière et la plus expérimentale des pièces de la dramaturge britannique, 4.48 Psychosis (2000). Cet article se propose d’étudier les manières dont l’expérimental nourrit l’expérientiel dans la description kaléidoscopique que Kane propose de la folie. Le texte entrecroise les voix/es, aménageant ainsi un espace privilégié pour l’émergence d’une forme « libre », susceptible de plonger le public au cœur d’une expérience habituellement incommunicable ; on verra que ces innovations sur la page poussent également à l’innovation sur scène.
-
Petite faute, grande folie dans King Lear : Comment, pourquoi ?
par Yves Thoret,
publié le 14/02/2010
-
C'est secondairement que Lear reconnaît la disproportion entre la petite faute de sa fille et la faillite de son propre jugement, sous l'effet d'un mécanisme de torsion-arrachement (wrenching). La violence du roi détruit sa capacité à appréhender, estimer et garantir l'épreuve de réalité, dont on rappelle le modèle théorique décrit par Freud. La nouvelle rencontre entre Lear et Cordélia comporte un mouvement de compassion associé à une menace extérieure d'effroi venant compromettre leur mutuelle reconnaissance. Dans cette communication, divers traits de ce mécanisme d'Anagnorisis sont examinés en comparaison avec d'autres pièces de Shakespeare.
-
Vision(s) de dé-Lear ou comment mettre en scène la folie du roi
par Carole Guidicelli,
publié le 11/02/2010
-
La folie qui affecte Lear est une spécificité de la pièce de Shakespeare par rapport à ses sources. L’un des enjeux de la représentation du Roi Lear consiste donc à exhiber les signes extérieurs de la folie du roi tout en permettant au spectateur d’avoir accès à la vision du monde de Lear : tel est le mécanisme de la tempête qui se déchaîne autant dans l’esprit du personnage que sur la lande. A travers trois exemples précis (les mises en scène de P. Adrien en 2000 et de J-F. Sivadier en 2007 et l’adaptation cinématographique de P. Brook en 1970) nous examinerons les modes par lesquels la folie du roi est représentée au théâtre et leurs multiples implications.
-
« X marks the spot » ou la question de l'identité dans The Brooklyn Follies de Paul Auster
par Morgane Joudren,
publié le 08/10/2009
-
Les diverses déclinaisons de « X marks the spot » délimitent les pôles entre lesquels évolue cette quête de sens qui se fait jour à travers The Brooklyn Follies. « X marks the spot » évoque non seulement la croix du condamné à mort, le poids de la culpabilité, mais aussi les comptines pour enfants, l’insouciance, le jeu. Et si c’était ça, l’existence humaine ? Une suite de combinaisons aléatoires d’ombres et de lumières à travers lesquelles l’individu se fraye bon gré mal gré un chemin l’espace d’une vie. Moments de désespoir, de folie destructrice, mais aussi d’innocence retrouvée et d’adéquation au monde.