Vous êtes ici : Accueil / Recherche multi-critères

Recherche multi-critères

Liste des résultats

Il y a 7 éléments qui correspondent à vos termes de recherche.
“De la bouche même des indigènes” : Faire de la sociolinguistique dans les archives coloniales par Cécile Van Den Avenne, publié le 25/11/2017
Cécile Van Den Avenne présente son dernier ouvrage, "De la bouche même des indigènes, Échanges linguistiques en Afrique coloniale".
type-video.png conference.png
L’espace post-apartheid dans les longs métrages de fiction sud-africains, une étude panoramique par Annael Le Poullennec, publié le 19/11/2014
Annael Le Poullennec propose une étude de l'espace sud-africain post-apartheid par l’intermédiaire des films. Après quelques rappels sur l’histoire de la ségrégation en Afrique du Sud et une brève introduction au cinéma sud-africain, elle évoque la problématique de l’espace, à l’échelle nationale et urbaine, dans la réinvention de la nation sud-africaine après la fin de l’Apartheid. Elle s’arrête notamment sur les dichotomies ville/campagne, township/suburb, cloisonnement/ouverture, en insistant sur l’image du déplacement, de l’évolution. Par l’analyse de films tels que Hijack Stories (Oliver Schmitz, 2001), The Wooden Camera (Ntshaveni WaLuruli, 2003), Tsotsi (Gavin Hood, 2005) et White Wedding (Jann Turner, 2009), elle pose les bases de ce qui constitue l’espace post-apartheid cinématographique dans le cinéma de fiction.
texte.png conference.png
Jeux vidéo et cinéma à rebours du mouvement transhumaniste : le cas de District 9 par Julien Buseyne, publié le 07/11/2014
District 9 de Neil Blomkamp (2009) projette la structure de l’Apartheid dans un univers de science-fiction où les extraterrestres dont le vaisseau s’est échoué au dessus de Johannesburg sont victimes d’une forme de ségrégation. En marge de son thème principal, c’est à dire la projection de la mécanique d’oppression entre humains sur le canevas de la science-fiction, District 9 illustre aussi un procédé technique qui constitue le ressort principal du jeu vidéo : la projection des sens et du corps dans un système technique. Cinéma, télévision et jeux vidéo partageant les mêmes schèmes de la pratique audiovisuelle, les convergences entre ces domaines ne sont pas rares. Par la mise en scène de la technologie extra-terrestre, Disctrict 9 expose une grammaire de la captation de l’être sensible dans un système technique qui étend ses sens et ses potentialités, trait qu’il partage avec le jeu vidéo. Il s’agit là d’un acte politique qui s’oppose à la pensée transhumaniste, et affiche une convergence frappante avec les systèmes d’immersion dans les univers numériques actuellement à l’étude. Cette prise de position est cohérente avec le discours humaniste déroulé par cette œuvre, et s’inscrit dans la continuité de celles qui explorent la relation entre l’humain et la machine.
type-video.png conference.png
Fractions et infractions dans The Heart of Whiteness de Rehad Desai : les stigmates de l’apartheid par Stéphane Sitayeb, publié le 06/11/2014
Stéphane Sitayeb propose une analyse de The Heart of Whiteness (2005), un road movie documentaire de Rehad Desai qui interroge l’identité des blancs en Afrique du Sud. L’Afrikaner est-il un étranger en Afrique ou un autochtone ? Desai étudie les stigmates de l’Apartheid sur la société sud-africaine contemporaine en observant les clivages qui opposent encore aujourd’hui les noirs et les blancs dont certains s’estiment victimes d’une ségrégation inversée, une vengeance de la population noire. Le réalisateur cultive une double stratégie de camouflage et d’exposition, ainsi que la technique du contrepoint : c’est uniquement dans la superposition entre discours et image, dans la lecture connexe du monologue en voix-off et de l’esthétique audio-visuelle que se révèle la corrélation entre fractions raciales et infractions juridiques.
type-video.png conference.png
La Princesse et la Grenouille, une vision de l'Afrique en Amérique par Ethel Montagnani, publié le 06/11/2014
Spécialiste de Walt Disney et de la langue produite par Disney pour ses films d’animation, Ethel Montagnani nous parle de la vision de la communauté noire par Disney et particulièrement dans La Princesse et la Grenouille. Au fil des années, les studios Disney, fidèles à leur idéologie, et se présentant comme les heureux promoteurs des civilisations du monde, nous ont entraîné partout autour du globe. Ou plus exactement, partout, tout autour de leur vision du globe. On peut ainsi penser que la Chine, vue par les Studios, se résume à Mulan. L'Afrique a plus de chance puisqu'elle est représentée dans plusieurs films comme Le Roi Lion ou encore Tarzan. Toutefois, si ces deux films montrent des images saisissantes de la beauté des paysages africains, ils ne montrent rien de la complexité des rapports humains qui ont prévalu en Afrique du Sud pendant l'Apartheid. Pour s'en faire une idée, il faudra attendre la première princesse noire de l'histoire des Studios Disney, Tiana et son film La Princesse et la Grenouille, qui lui se déroule... en Louisiane, Mississippi, aux Etats-Unis.
type-video.png texte.png conference.png
Les Fang d’Afrique centrale : synoptique de recherches récentes sur l’origine d’une langue, d’une population, d’une culture par Lolke van der Veen , publié le 09/12/2011
Les Fang d'Afrique centrale occidentale n'ont cessé de fasciner explorateurs, militaires, commerçants, missionnaires et anthropologues occidentaux, dès les toutes premières rencontres aux 18ème et 19ème siècles de notre ère. De nos jours, de nombreuses populations de cette région d'Afrique, y compris les Fang eux-mêmes, croient fermement que la langue fang et ses locuteurs n'ont pas une origine bantu (comme la majeure partie des populations de la région) mais soudanaise ou égyptienne, voire pharaonique ! Ont-elles raison ? S'agit-il d'une réalité ou d'un mythe ? Que nous dit la science ?
conference.png type-video.png
Diglossie et interlecte : créoles et français aujourd'hui dans les quatre départements français d'outre-mer par Lambert-Félix Prudent, publié le 01/02/2011
Malgré de longs débats en cours sur le sujet, les créoles ne constituent pas à proprement parler un type linguistique spécifique. Ces langues sont dites créoles pour deux séries de raisons, l'une historique et l'autre sociolinguistique. D'une part, elles sont nées d'une histoire coloniale qui voit les Européens au XVIIème siècle fonder avec leurs esclaves venus d'Afrique ou de l'Océan indien une nouvelle unité sociale et anthropologique, l'habitation ; d'autre part, leur niche écologique les inscrit dans un système duel, où placées sous tutelle de la langue coloniale, elles sont affectées d'un coefficient de minoration symbolique que l'on a arbitrairement appelé après 1959, la diglossie.
conference.png type-video.png