Le memorie dei figli - eredità rivelate nella narrazione presente degli anni '70
Nous vous proposons ici les vidéos des interventions qui ont eu lieu lors de la journée d'étude du 21 mai 2010 (ENS de Lyon) intitulée :
LE MEMORIE DEI FIGLI
EREDITÀ RIVELATE NELLA NARRAZIONE PRESENTE DEGLI ANNI '70
Un approccio comparato Italia - Francia - Germania
LES MÉMOIRES DES ENFANTS
HÉRITAGES ET NARRATIONS DES ANNÉES 1968
Une approche comparée Italie - France - Allemagne
INTRODUCTION
- Discorso preliminare, Donatella Fattori, Commissario amministrativo presso il Consolato Generale d'Italia di Lione
- Introduction par Maurizia Morini (Lectrice d'italien, Ministère des Affaires étrangères)
Maurizia Morini ci presenta in questo video gli interventi e gli obiettivi della giornata del 21 maggio. Il tema della giornata, "Memorie dei figli - eredità rivelate nella narrazione presente degli anni '70 ", si ispira alle recenti pubblicazioni di tanti libri sugli anni '70, libri scritti dai figli degli attori di quel periodo. La giornata sarà anche l'occasione di mettere a confronto le esperienze di tre paesi vicini per quanto riguarda questi tipi di eredità - la Francia, la Germania e l'Italia [IN ITALIANO]
LE CAS ITALIEN
- "Più storia che memoria" par Giovanni De Luna (Professore di Storia contemporanea, Università di Torino)
Giovanni De Luna ci parla in questo intervento della memoria, del suo uso e del suo rapporto con la storia. Più particolarmente, spiega le vicissitudini della cosidetta "memoria ufficiale" e della sua strumentalizzazione. [IN ITALIANO]
- "Perché è difficile raccontare gli anni '70 in Italia" par Luca Pes (Professore di Storia dell'Italia contemporanea, Università internazionale di Venezia, Isola di San Servolo)
- "Narrazioni di famiglia. Riflessioni italiane sull'eredità degli anni '70" par Antonio Canovi (Storico, Associazione Tempo Presente Reggio Emilia)
Antonio Canovi ci offre un'analisi molto interessante sull'eventuale filiazione tra PCI e BR attraverso un film recentemente uscito, Il Sol dell'Avvenire. Più largamente, pone la questione dell'interpretazione di queste relazioni in termini familiari e metaforici per arrivare alle narrazioni famigliari odierne. [IN ITALIANO]
- "Narrare la memoria : due sguardi a confronto; Benedetta Tobagi, Come mi batte forte il tuo cuore e Sabina Rossa, Guido Rossa, mio padre" par Ilaria Vezzani (Dottoranda di Storia, ENS de Lyon)
Attraverso questo confronto Ilaria Vezzani mostra che le parole di queste "figlie" sono molto diverse altrettanto sul piano della scrittura quanto su quello delle finalità anche se condividono chiaramente la loro condizione di vittima. [IN ITALIANO]
LE CAS ALLEMAND
- "Ulrike Meinhof als naturbelassene Bikinischönheit / Le tapage médiatique autour de So Macht Kommunismus Spass! Ulrike Meinhof, Klaus Rainer Röhl und die Akte Konkret de Bettina Röhl" par Katrin Raehse (Ricercatrice a Letteratura Comparata, Johann Wolfgang Goethe, Università Francoforte sul Meno)
Katrin Raehse presenta il caso di Bettina Röhl figlia di Ulrike Meinhof, famosa esponente della RAF attaverso il libro che ha scritto sulla madre. Evidentemente, questo intervento sul caso tedesco ci permette di paragonare le esperienze tedesche e italiane sulla questione. Katrin Raehse ci presenta il dibattito, le questioni e le interpretazioni che questo libro ha fatto sorgere in Germania. [IN ITALIANO E IN TEDESCO PER LA VERSIONE SCRITTA]
- "Être fille d'une mère terroriste: l'image d'Ulrike Meinhof dans la biographie rédigée par sa fille (Bettina Röhl, So macht Kommunismus Spass)" par Anne Lagny (Professeur d'Histoire des idées et civilisation germaniques, ENS de Lyon)
Anne Lagny pose des questions au livre de Bettina Rhöl à travers deux arrière-plans (Norbert Élias et Franz Fühmann) qui nous permettent de mieux comprendre la spécificité du mouvement allemand. Ainsi, elle montre comment le passé nazi pèse sur ces années et comment l'absence d'un discours sur le nazisme est un facteur déclenchant de la crise que la RFA a traversé dans les années 70. Par ailleurs, elle explique également comment Bettina Röhl ne parvient pas à nous faire comprendre ni Ulrike Meinhof - sa propre mère - ni même le contexte de l'époque vu l'absence de transmission directe entre les deux femmes. Il s'agit plus donc plus d'un "dossier" qui a ses vertus propres que l'une biographie qui donne accès à l'essence de cette femme. [EN FRANÇAIS]
LE CAS FRANÇAIS
- "Mai 68 en héritage : Socialisation contre-culturelle et genèse d'une "génération dyssocialisée" " par Julie Pagis (Docteure en sociologie de l'EHESS, ETT-CMH)
Julie Pagis aborde les enfants héritiers des années 70 sous l'angle de l'étude sociologique. Elle développe l'exemple de Mikaël, fils de "soixante-huitards", et nous explique les tensions identitaires auxquelles il est confronté. Plus généralement Julie Pagis montre clairement l'hétérogénéité de la catégorie "d'enfants de soixante-huitards" et de l'impossibilité d'établir un profil type unique. [EN FRANÇAIS]
- "Hériter d'un père maoïste. À propos de Le jour où mon père s'est tu de Virginie Linhart " par Xavier Vigna (Maître de conférences en histoire contemporaine, Université de Bourgogne)
Au cours de son intervention, Xavier Vigna nous offre un regard piquant sur l'ouvrage de Virginie Linhart. En effet, il montre comment ce livre qui se propose - sans le dire - de donner une réponse à la question de l'héritage de 68 chez les enfants des acteurs de ces années-là se perd entre la question privée et la volonté de recherche sociologique. En réalité, ce livre relève bien plus de la réflexion personnelle dans un cadre familial et privé (les relations entre Virginie Linhart et son père - Robert Linhart) que d'une histoire commune fondée sur l'analyse sociologique - à laquelle Virginie Linhart ne se réfère pas - mais qui transparaît dans sa démarche. [EN FRANÇAIS]
CONCLUSION
- Conclusion de la journée par Jean-Claude Zancarini (Professeur d'italien, ENS de Lyon) et Boris Gobille (Maître de conférences en science politique, ENS de Lyon).
Jean-Claude Zancarini et Boris Gobille concluent cette journée en synthétisant les différences et les points de convergence des trois expériences retenues. Il apparaît donc, qu'il n'y a pas un héritage mais bien des héritages de ces années-là. Par ailleurs, Boris Gobille tient à insister sur le caractère particulier du registre de l'intime qui est souvent l'élément central de ces narrations : un intime souvent dépolitisé, désociologisé et déshistoricisé. Jean-Claude Zancarini finira en évoquant les vertus de la fusion de l'histoire et de la littérature [EN FRANÇAIS].
Pour citer cette ressource :
Antonio Canovi, Ilaria Vezzani, Luca Pes, Giovanni De Luna, "Le memorie dei figli - eredità rivelate nella narrazione presente degli anni '70", La Clé des Langues [en ligne], Lyon, ENS de LYON/DGESCO (ISSN 2107-7029), mai 2010. Consulté le 04/03/2021. URL: http://cle.ens-lyon.fr/italien/civilisation/xxe-xxie/les-annees-de-la-contestation/le-memorie-dei-figli-eredita-rivelate-nella-narrazione-presente-degli-anni-70